Fermes usines : manifestation devant la mairie de Langoëlan le 20/11

Le Collectif BRETAGNE CONTRE LES FERMES-USINES

Voilà un an et demi que nous menons une bataille juridique contre le projet de poulaillers à Langoëlan.

Après avoir bloqué son financement par le Crédit Agricole, nous avons été plus de 800 à manifester face à l’usine SANDERS en avril dernier.

Aujourd’hui, le jour de l’audience approche et nous vous invitons à peser dans la balance du juge pour qu’il entende notre refus des fermes-usines.

Rendez-vous devant la mairie de Langoëlan
le samedi 20 novembre à 14h30

manifestation contre les fermes usines le 20 novembre à 14h30 à Langoelan

Collectif BRETAGNE CONTRE LES FERMES USINES

La lutte contre l’agro-Industrie

PIG BZH est signataire de la charte du Collectif Bretagne contre les fermes usines

La Charte pour l’abandon des fermes-usines

Revue de presse après manif

https://vannes.maville.com/sport/detail_-morbihan.-la-manifestation-contre-les-fermes-usines-rassemble-environ-200-personnes-_fil-4937576_actu.Htm

https://www.lefigaro.fr/economie/rassemblement-contre-un-projet-de-ferme-usine-en-bretagne-20211120

https://www.ouest-france.fr/bretagne/fermes-usines-le-collectif-breton-veut-les-mettre-a-terre-397d69ca-4a1e-11ec-be61-99b35a9430a1

15 novembre – 20h15 – Moëlan sur mer : rassemblement devant le cinéma le Kerfany –

Presse post manif

https://www.letelegramme.fr/finistere/moelan-sur-mer/environ-50-personnes-ont-manifeste-leur-mecontentement-devant-le-kerfany-a-moelan-16-11-2021-12868342.php

Communiqué des manifestant.e.s

Bonjour à vous,

Que vous soyez vacciné.e ou non,

Vous trouvez injuste qu’une partie des français soit privée de culture (bibliothèques, cinéma, musées, expositions, concerts, …) pour la simple raison que ces personnes émettent des doutes et éprouvent des craintes face à ce traitement «expérimental» qu’on veut imposer par tous les moyens, sous couvert de rengaines disant que ces injections ne seront pas obligatoires…

La France coupée en 2, des français montés les uns contre les autres, la place belle faite à la suspicion et à la délation, … ce climat ne correspond pas à la société à laquelle vous aspirez… Par respect pour la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, vous n’acceptez pas qu’un homme, une femme, un enfant, soit discriminé.e, exclu.e de toute vie sociale simplement parce qu’il/elle émet des craintes par rapport à sa santé et à la santé de tou.te.s…

Pour ces raisons (la liste est loin d’être exhaustive), nous vous appelons à rejoindre le rassemblement :

LUNDI 15 NOVEMBRE, à 20H15, à l’entrée du CINÉMA LE KERFANY, à MOËLAN SUR MER…

Lundi 15 novembre, c’est aussi la date de la prolongation du PaSS Sanitaire…

Nous en profiterons pour ceux/celles qui sont détenteurs/trices d’une carte d’abonnement à ce cinéma de se faire rembourser les places restantes sur leur carte…

Face au futur qui se profile malheureusement, nous avons peu d’espoir (on peut croire au Père Noël…) d’avoir droit à nous «culturaliser » avant fin juillet 2022.
Notre carte, valable un an, sera périmée alors… Nous n’avons aucune raison de permettre à ceux, qui nous empêchent de bénéficier de la Culture, dont nous avons le droit, comme tout un chacun… dans une société égalitaire … de faire fructifier notre pognon…

Que vous ayez une carte d’abonnement ou non, venez soutenir notre mouvement
et SURTOUT n’hésitez pas à conviez tou.te.s ceux et celles qui rêvent (et veulent) une société libre, égalitaire et fraternelle.
QUE TOUS LES DÉTENTEURS DE LA CARTE D’ABONNEMENT NE L’OUBLIENT PAS, nous privilégions cette action collective car nous savons que c’est en nous unissant, qu’un monde meilleur pourra naître… Les personnes demandant le remboursement sont les seules qui rentreront dans le hall… pour que le climat reste cordial, nous vous demandons de respecter les «consignes sanitaires»… Informez vos réseaux, ne craignez pas les doublons… personne ne vous en voudra….sauf ceux et celles qui auront pu être oublié.e.s…

Lors de ce rassemblement pacifique, vous pouvez exprimer votre désaccord, par des pancartes ou banderoles… Nous avons tou.te.s conscience que l’ignorance et la non-connaissance entraînent souvent les conflits alors que la culture est plutôt source de paix et d’alliance.

Diffusez «intelligemment» et sans modération… À lundi… PS : Bien sûr, vous avez le droit d’utiliser ce message, pour informer, même si vous le trouvez long…..
YLD

OGM : des faucheurs volontaires mènent une « inspection citoyenne » chez RAGT à Calmont dans l’Aveyron

Communiqué des Faucheurs et Faucheuses Volontaires :

 

 

Rodez, le 10 novembre 2021

 

 

Face au développement de la filière OGM par les semenciers et à
un gouvernement hors-la-loi,
les Faucheurs Volontaires d’OGM
passent à l’action en Aveyron

D’ambeyrac (12) à Calmont (12), l’itinéraire d’une graine de tournesol :

produite par la RAGT sur le bord du Lot, cette semence OGM VOLLCANO CLP est rescapée d’un fauchage en août 2021 par les faucheuses et faucheurs volontaires venus dénoncer la culture en plein champs de tournesols OGM, trafiqués pour tolérer les désherbants.
Parvenue à maturité, cette graine a été récoltée début octobre et acheminée jusqu’au site RAGT Semences de Calmont, 20 km au Sud de Rodez.

C’est précisément là que les faucheurs volontaires, venus de toute la France, la recherchent aujourd’hui.
Objectif de cette inspection citoyenne : trouver les semences OGM de tournesols mais aussi de Colza entreposées dans les locaux de la RAGT et les rendre impropres à la commercialisation.

Ces plantes imbibées de poisons impactent gravement la santé humaine, la biodiversité animale, la vie des sols, la qualité de l’eau …
Elles contaminent tous les modes de cultures aux alentours et contraignent les agriculteurs à l’utilisation accrue de produits chimiques faces aux adventices devenues résistantes.

Ces semences sont aussi illégales.
Le gouvernement refuse toujours d’appliquer les injonctions du Conseil d’État en Février 2020 faisant suite à un arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne de juillet 2018.
Il doit interdire la mise sur le marché de ces semences OGM. Or, rien n’a été fait …

Au contraire, le gouvernement français fait pression pour mettre en chantier une modification de la loi européenne afin que l’industrie semencière puisse continuer à empoisonner la planète.
Et la France prendra la présidence de la Commission Européenne au 1er janvier 2022 …

Face à ces manquements inacceptables, les FV lanceurs d’alertes, sont en ÉTAT de NÉCESSITÉ, comme l’ont déjà conclu les juges du tribunal de Perpignan (procès du 15 octobre 2020)

www.faucheurs.volontaires.fr

Mel : collectif@faucheurs-volontaires.fr

Résultats de l’inspection citoyenne :

Présence confirmée de colza Clearfield et de tournesol vollcano Clearfield+ 

Revue de presse :

Faucheurs·ses Volontaires : ces OGM cachés dont on ne veut pas

10 NOVEMBRE 2021. NOUVEAUX OGM : des faucheurs volontaires mènent une « inspection citoyenne » chez RAGT dans l’Aveyron

https://reporterre.net/En-Aveyron-des-activistes-eventrent-des-sacs-de-nouveaux-OGM

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/emissions/jt-local-1920-quercy
(séquence entre 1’50” et  2’50”)

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/aveyron/rodez/ogm-des-faucheurs-volontaires-menent-une-inspection-citoyenne-chez-ragt-a-calmont-dans-l-aveyron-2329744.html

OGM : des faucheurs volontaires mènent une « inspection citoyenne » chez RAGT à Calmont dans l’Aveyron

 

https://www.centrepresseaveyron.fr/2021/11/10/aveyron-les-faucheurs-volontaires-detruisent-des-semences-de-tournesol-sur-un-site-de-la-ragt-a-calmont-9920430.php

https://www.notretemps.com/depeches/aveyron-des-faucheurs-d-ogm-detruisent-plusieurs-tonnes-de-semences-de-tournesol-40814

https://actu.fr/faits-divers/aveyron-des-faucheurs-volontaires-s-introduisent-chez-ragt-a-calmont_46364091.html

Réaction du président de RAGT

Parue le 22 /11 / 2021 sur le site de FR3
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/aveyron/rodez/aveyron-le-ras-le-bol-du-president-du-groupe-ragt-apres-la-derniere-action-des-faucheurs-volontaires-2345764.html

Historique des actions des Faucheurs Faucheuses Volontaires sur le même sujet

A consulter sur le site de INFO OGM : https://www.infogm.org/5676-ogm-pesticide-vrth-bilan-actions-faucheurs-volontaires

Colza et tournesol OGM : depuis des mois GOUVERNEMENT Hors la loi

 

 

Mégabassines : mobilisation réussie le 6 novembre à Mauzé sur le Mignon !!!

Mobilisation réussie !!!

Contre les bassines de la honte !
NO BASSARAN !!!

La prise de la bassine
La prise de la bassine

Communiqué

La prise de la bassine

3000 anti-bassines se retrouvent à Mauzé-sur-le-Mignon et démontent une “bassine de la honte” et sa pompe

Ce samedi 6 novembre, plus de 3000 personnes et 20 tracteurs se sont retrouvés à Mauzé-sur-le-Mignon pour donner un coup d’arrêt immédiat aux chantiers de méga-bassines dans le Marais Poitevin.

 

Le rassemblement avait lieu à l’appel de Bassines Non Merci, de la LPO, de la Confédération Paysanne et des Soulèvements de la Terre, et a réussi son pari malgré les intimidations de la préfecture qui a voulu interdire l’événement et de la FNSEA qui organisait une contre-manifestation pour nous empêcher d’agir.

Paysan.nes protecteurs de leurs terres, amoureux de la faune et de la flore, habitant.es de territoires qui s’assèchent ont ainsi investi la place de la mairie puis ont marché ensemble dans les rues de Mauzé à plus de 3000. Les manifestant.e.s et organisations de protection de l’environnement ont pu constater sur leur passage l’assèchement de la rivière du Mignon, une situation qui deviendrait permanente si les projets de bassines voient le jour.

Les manifestant.e.s ont ensuite collectivement investi le site d’une méga-bassine illégale de 5 hectares (180 000 m3), et ce malgré un fort dispositif policier. Les anti-bassines ont dû couper à travers champs, échapper aux gazs lacrymogènes et aux coups de matraque, traverser à pied un cours d’eau et passer plusieurs barrages de police mais ont finalement pu entrer sur le site de la “bassine de la honte”, une bassine qui avait déjà fait l’objet de 5 condamnations par la justice.

La pompe qui alimente la bassine et puise directement dans la nappe phréatique a été démontée par des paysan.ne.s et emmenée. Une fois la foule montée sur le talus de la bassine, un débâchage a été effectué pour la mettre hors d’état de nuire. La bassine a ainsi été vidée et l’eau rendue à la nappe !

De leur côté, quelques centaines de personnes uniquement se sont retrouvées à l’appel de la FNSEA, des JA et de la Coordination rurale pour… protéger une bassine vide ailleurs, sèche et morte comme leur vision de l’agriculture qui détruit les territoires et nos paysan.ne.s.

Pour Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne, c’est “une pleine et éclatante victoire, une démonstration de force que nous sommes un mouvement populaire, nombreux à nous battre pour un territoire dynamique et un projet de société juste socialement et écologiquement”

Nous prévenons les porteurs de ces projets de bassines : notre détermination à nous battre pour un partage juste de la ressource en eau reste sans faille et il est temps pour vous d’abandonner vos projets, sans quoi nous reviendrons ! A Mauzé comme ailleurs, nous continuerons à faire valoir que l’eau est un commun et que les sols ne doivent plus être empoisonnés.

NO BASSARAN ! 

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021
Mauzé sur le Mignon – 6 novembre 2021

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/deux-sevres/manifestations-a-mauze-sur-le-mignon-un-bassin-de-retention-d-eau-detruit-et-trois-gendarmes-blesses-2324587.html

https://reporterre.net/Contre-l-agro-industrie-ecolos-et-paysans-endommagent-une-megabassine

Guerre de l’eau : des citoyens ont vidé une méga-bassine pour rendre l’eau à la nappe phréatique

https://www.sudouest.fr/economie/agriculture/manifestation-a-mauze-sur-le-mignon-la-prise-de-la-bassine-de-la-honte-6848132.php

https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/niort-79000/pres-de-niort-un-rassemblement-des-anti-bassines-tres-encadre-et-sous-haute-tension-393d31fc-3ef2-11ec-8e27-93fd6fdc67e6

https://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=11938

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/07/dans-les-deux-sevres-confrontation-entre-les-opposants-et-les-defenseurs-des-megabassines-d-irrigation_6101242_3244.html

 

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021
Lutte contre les mégabassines

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021

Actualités

Mobilisation réussie malgré les interdictions préfectorales et le déploiement des forces de l’ordre

Hélicos présents en continu au dessus des têtes des manifestants …

Des heures d’hélico aux frais des contribuables …

Et maintenant le dispositif de surveillance … des bassines !!!

https://www.ouest-france.fr/environnement/pres-de-niort-bassines-le-chantier-de-mauze-reste-ce-dimanche-sous-surveillance-b3e0ee18-3fb9-11ec-890b-3a6444415a90

https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/mauze-sur-le-mignon-79210/pres-de-niort-manifestation-interdite-devant-la-bassine-de-mauze-78f23de8-3e1a-11ec-b567-f76c2a8a24ee

https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/commune/mauze-sur-le-mignon/anti-bassines-le-tribunal-confirme-l-illegalite-des-manifestations-de-niort-et-mauze

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021
Mauzé sur le Mignon – 6 novembre 2021

Et malgré la contre manif …

https://www.agri79.fr/sauvons-lagriculture-de-notre-departement

https://www.agri79.fr/manifestation-mauze-sur-le-mignon-opposants-et-defenseurs-se-preparent

Mobilisation : pétition pour la création d’une commission d’enquête sur les déclarations d’Olivier Véran

Alerte mobilisation !

Pétition sur le site Mesopinions.com pour demander la création d’une commission d’enquête sur les déclarations d’Olivier Véran.

Pour la création d’une commission d’enquête sur les déclarations d’Olivier Véran

Auteur : Lionel

Dernièrement face aux députés (les élus du peuple), Olivier Véran a affirmé que les vaccins n’entraînent aucun effet secondaire grave et qu’il n’y avait eu aucun mort qui puisse leur être attribué.

Or les chiffres publiés par les autorités de santé française montrent officiellement le contraire, avec plus de 900 morts possibles ainsi que des milliers d’effets secondaires répertoriés…

Le ministre ne pouvait pas ne pas connaître ces chiffres; il a donc menti face aux représentants de la nation !
Cette pétition a pour but qu’une commission d’enquête soit créée afin qu’il réaffirme ses propos sous serment. S’il persévère, il s’agirait d’un parjure qui le mettrait en grande difficulté devant le peuple tout entier, ce dernier n’étant pas informé de ce qui se passe dans les hémicycles.

Merci

Covid : Médias Fact Checkers, fabriques à mensonges (blog de Basicblog)

Excellente démonstration sur l’art de fabriquer des mensonges !

A retrouver ici : https://blogs.mediapart.fr/basicblog/blog/170721/covid-medias-fact-checkers-fabriques-mensonges

Reuters Fact Checks, “Vrai du Faux“ de France Info, Snopes… Pas un fait ne résiste à la mécanique bien huilée des vérificateurs professionnels. Une production à la chaine, CINQ mensonges en trois fact-checks, avec un cas d’école : le drame de la British Airways.

Mois de mai funeste pour l’aviation civile. 17 pilotes de trois compagnies indiennes (0,4% des effectifs environ) meurent du Covid-19, officiellement ; à la British Airways, quatre pilotes sont décédés en pleine campagne de vaccination. Devenue virale sur les réseaux sociaux, la nouvelle est passée au crible des vérificateurs de faits, le service Fact Check de Reuters, en l’occurrence. Il reproduit les propos d’un témoin qui se dit « ami d’un pilote de la BA [British Airways] » :

« “Il y a eu ce troisième pilote de BA qui est mort ces sept derniers jours, ouais ? Troisième pilote mort en une semaine“, dit l’homme… “Les deux premiers avaient la quarantaine et la cinquantaine ; ce type, la trentaine, en parfaite santé, pas de problèmes sous-jacents. Il a reçu son deuxième vaccin et il est mort en quelques jours, exactement comme les deux premiers.

A cause de cela, BA est maintenant en pourparlers avec le gouvernement pour savoir s’il faut autoriser les pilotes vaccinés à voler. Le problème, bien sûr, c’est qu’environ 80%, selon mon ami de BA, 80-85% ont été vaccinés.”

L’agence Reuters dément qu’il y ait eu des « pourparlers de crise » entre la compagnie et le gouvernement britannique, sans démentir (ni confirmer) la conjonction temporelle entre vaccinations et décès. Responsable au sein de l’agence du médicament anglaise (MHRA), la docteure Sarah Branch affirme : « Nous n’avons pas été tenus au courant des morts des pilotes de la BA après qu’ils aient reçu le vaccin covid-19 ni n’avons eu de discussion avec la BA… ».

Voilà une information bigre inquiétante : quatre pilotes meurent en pleine campagne, et c’est business as usual, les managers de la British Airways ne sonnent pas l’alerte, et Sarah Branch ne s’en étonne pas une seconde. Tout va bien à la BA, les vols reprennent…

Il semble que Sarah Branch confirme discrètement la vaccination préalable des décédés, mais Reuters glisse dessus allègrement.

En l’absence de démentis de Reuters, certaines données de l’ami du pilote sont confirmées, en creux. 80% à 85% des pilotes auraient bien eu l’injection à ce stade. La flotte de la BA comprend 280 avions, chacun étant en moyenne associé à « 5 ou 6 équipages » dont un pilote et un copilote. Ce qui donne grosso-modo 1700 pilotes vaccinés, environ 2 pour mille décédés, potentiellement du vaccin. Pas de quoi interpeller un manager ou les médecins du ministère…

Reuters ne dément pas non plus que trois pilotes soient morts « quelques jours » après le vaccin.

Traduisons un passage de l’article : « Le porte-parole [de BA] a toutefois confirmé l’authenticité des quatre livres de condoléances, quatre pilotes de la compagnie étant récemment décédés. “Nos pensées vont à leur famille et à leurs amis“, ont-ils déclaré, ajoutant qu’aucun des décès n’était lié aux vaccins. »

Reuters brille par sa précision. Le porte-parole n’a pas de nom, et on passe au pluriel, « ont-ils déclaré », la responsabilité des propos sans identité est noyée dans la masse, et l’important est cité sans guillemets : aucun… n’était lié aux vaccins…

Qui le dit ? On ne sait pas. Quelqu’un (ou un chœur collectif ?) qui travaillerait pour la BA. Une information qui n’engage donc que le journaliste, et encore, son nom est « Reuters Fact Check ».

Patience. Une semaine plus tard, le 22 juin, le site Snopes, pionnier du fact-checking, dont un des plus gros donateurs est Facebook (100 000 dollars), titre : « Non, quatre pilotes de British Airways ne sont pas morts du vaccin COVID-19 ».

Au fait, lequel, de vaccin ? Joker. Trois sont agréés par les anglais, en tout cas : le Moderna, le Pfizer et l’Astrazeneca.

Un bon point, le journaliste de Snopes a un nom, c’est l’irlandais Dan Mac Guill. Il affirme que British Airways a « fermement rejeté » la causalité vaccinale pour « les quatre pilotes », s’appuyant sur le tweet suivant :

 

tweet-britishairways

 

Traduction : « Tristement, quatre membres de notre communauté de pilotes sont décédés récemment. Nos pensées vont à leur famille et à leurs amis. Cependant, il n’y a aucune vérité dans les affirmations des médias sociaux qui spéculent que les quatre décès sont liés ».

Les quatre décès ne sont pas liés… entre eux ? Par défaut, c’est la seule affirmation, elle est incontestablement vide de sens. Il n’y a pas de lien direct, mais, éventuellement, un lien indirect : le vaccin. Il n’est pas dit qu’ils ne sont pas liés au vaccin. De plus, vue la syntaxe, ils nient le lien entre les QUATRE morts, mais ne nient pas un lien entre trois morts. Si c’est que trois, ça va…

Les managers de la BA sont des pros de la rhétorique, et les journalistes, eux, sont dans la manipulation (avec l’alibi d’être nuls et incompétents, ils pourront plaider la mauvaise interprétation). Magnifique exemple de fabrication mensongère en mode sériel, un classique.

Bilan temporaire :

  • La BA n’a rien nié du tout, et de toute façon, elle n’a pas la compétence médicale pour le faire.
  • On reconnait la citation de Reuters : sa source était un Tweet (!), le « ils » vient de « our thoughts », et la « porte-parole » s’appelle peut-être Julie… Sans le tweet, ça fait sérieux, et on comprend l’absence de guillemets dans la phrase “… ajoutant qu’aucun des décès n’était lié aux vaccins“ : Doublement faux (aucun ET vaccin).
  • Reuters fait dans le mensonge avec dissimulation des sources, facteur aggravant…

De son côté, Dan Mac Guill a le mérite de fournir des détails :

« Snopes a pu vérifier l’identité de trois pilotes de British Airways décédés en mai et juin 2021 : Le capitaine Nicholas Synnott, le premier officier Edward Brice-Bennett et le premier officier Grant Mercer […]

Synnott est mort en juin 2021, et son décès a été signalé dans un article du Daily Mail du 10 juin, ainsi que sur une page commémorative créée par ses proches. L’affirmation selon laquelle il a été tué par une vaccination contre le COVID-19 est particulièrement scandaleuse, étant donné qu’il a contracté le virus en mars 2020, alors qu’il travaillait au Texas.

Profondément atteint par le COVID-19, il a souffert d’une insuffisance respiratoire et un médecin a déclaré : ” Tous les organes de son corps étaient touchés. ” Après avoir reçu des soins pendant huit mois à l’UT Health et au Memorial Hermann Hospital de Houston, Synnott est finalement rentré chez lui en Angleterre en décembre 2020 ».

Le journaliste fait dans l’indignation et l’évidence trompeuse. Si le capitaine Synnott est rentré, c’est qu’il y avait un mieux. Tous ses organes « étaient touchés », mais à quel point, on ne sait pas. Rien dans la séquence des faits n’exclut une vaccination létale. Sachant que la protéine de pointe seule a un potentiel toxique, on peut imaginer que sa condition de fragilité, aggravée par une réaction au vaccin, ou bien une réaction auto-immune ou autre, aient précipité une issue fatale.

Mac Guill fait une déduction ferme de spécialiste (qu’il n’est pas), sans les éléments suffisants, avec un accès d’indignation au passage (« affirmation… scandaleuse »), qui impressionne le lecteur. Joli travail.

Il continue : « Brice-Bennett est décédé le 2 juin 2021. Le New Valley News, un journal local basé dans le sud du Wiltshire et le nord du Dorset en Angleterre, a rapporté qu’il avait été retrouvé inconscient dans un parc de VTT à Tidworth, dans le Wiltshire, et qu’il avait ensuite été déclaré mort par les ambulanciers. Une enquête du coroner nous apprend qu’un examen post-mortem avait révélé que Brice-Bennett avait souffert d’un “traumatisme abdominal et d’un hémopéritoine”, qui est une sorte d’hémorragie abdominale interne ».

Cela peut rappeler le décès de l’étudiant en médecine mort d’une hémorragie interne après le vaccin, l’estomac rempli de sang. Un traumatisme résulte d’une « une action violente sur l’organisme », qui n’est pas nécessairement mécanique, et pourrait donc être liée à une réaction vasculaire « violente » au niveau du péritoine suite au vaccin. Ou bien : le cycliste a pu faire un malaise à cause du vaccin, et chuter inconscient.

Les éléments fournis sont largement insuffisants pour conclure, puisque le « traumatisme » n’est pas explicitement associé à la chute du cycliste. D’ailleurs, avec subtilité, Mac Guill laisse le lecteur conclure par lui-même.

Enfin :

« Mercer est décédé le 4 mai 2021 […]. Une personne ayant une connaissance directe des circonstances entourant la mort de Mercer a déclaré sans équivoque à Snopes qu’elle n’avait aucun lien avec la vaccination COVID-19 ».

Une personne anonyme, pourrions-nous ajouter. Il est « sans équivoque » qu’une enquête s’impose…

Mac Guill conclut : « Comme nous l’avons montré, nous savons que dans au moins trois cas, il existait d’autres explications claires pour les décès… ».

Disons plus clairement : les explications très partielles n’excluent en rien la causalité vaccinale, et une floppée d’éléments d’enquête cruciaux et forcément connus, manquent à l’appel.

Il poursuit :

« Compte tenu de tous ces facteurs, l’affirmation selon laquelle quatre pilotes de British Airways ont été tués par la vaccination COVID-19, en mai et juin 2021, est fausse ».

Le journaliste a pris des cours de rhétorique à la BA… Aucune « affirmation », négative ou positive, ne peut-être vraie, puisqu’aucune preuve ne permet de conclure. Mac Guill laisse croire qu’il a démontré le contraire, sans le dire. Par une lapalissade, il trompe le lecteur, du style « Pile je gagne, face tu perds » ; du grand art. Ce faisant, il laisse au directeur de publication de Snopes, David Mikkelson, la paternité du mensonge, compris dans le titre de l’article, qui n’est pas de la responsabilité du journaliste :

Non, quatre pilotes de British Airways ne sont pas morts du vaccin COVID-19

Au vu des éléments d’enquête rendus publics, cette affirmation est strictement fausse. Mikkelson pourra plaider la surinterprétation de la formule alambiquée de son journaliste.

Ce ne sont que quelques exemples, Don Patillo.

Ce décryptage d’un article des “Decodeurs“ du journal Le Monde révèle leur mauvaise foi dégoulinante, tout occupés à discréditer un médicament susceptible de faire capoter le projet européen de pass sanitaire, ou de mettre un sérieux coup au vaccin miracle (et accessoirement de sauver des milliers de vies, mais ça, c’est pas le problème de Big Pharma).

Synthèse : nous avons pu voir comment les vérificateurs utilisent les mêmes moyens pervers qu’ils attribuent aux « théoriciens de la conspiration » :

  • Manipulations sémantiques ou émotionnelles.
  • Interprétations fallacieuses à partir de sources non référencées, même quand elles existent (cf Reuters/Tweet de BA), cherry-picking (sélection des sources grossièrement biaisée)…
  • Conclusions fermes sans l’ombre d’une preuve.

Ainsi, le lecteur est abreuvé de titres fallacieux dans les pages Google, qui suffiront largement à calmer l’ardeur du public à en savoir plus. Et donc à permettre aux autorités compétentes de dissimuler une vérité gênante, ou de ne pas procéder à une enquête sérieuse et exhaustive, sur des évènements dont la gravité rend indispensable la dite enquête.

Sous-titre de Snopes : « Des théoriciens du complot sans scrupules se sont emparés cyniquement, et sans preuves solides, d’une série de décès tragiques au cours de l’été 2021 ».

Comme on dit à l’école : « C’est çui qui dit qui est ».

Pare-feux low cost du Système

Qu’ils soient établis en entités séparées, comme Snopes, ou en missions embedded, comme les Décodeurs du Mond ou, Reuters Fact Checks ou les Checknews de Liberation (on n’est pas à un anglicisme près), les vérificateurs-de-faits (pas terrible en frenchy) éteignent en urgence les feux propagés dans les réseaux sociaux. Des passages sont parfois pertinents, mais l’impression générale qui s’en dégage est que la conclusion est écrite à l’avance ; pour arriver à la “bonne“ conclusion, le vérificateur ramasse ainsi les éléments de discrédit, et s’ils n’existent pas, il suffit de faire comme si. Il évacue ou minore les éléments gênants, et s’attache surtout à ne pas poser les bonnes questions. Dans le cas où un intervenant est contacté, l’idéal est de ne pas lui poser de questions.

Ex. Questions que l’agent de Reuters n’a pas posées à la porte-parole anonyme de British Airways :

  • Qui êtes vous ?
  • Les pilotes décédés ont-ils bien été vaccinés ? Quand ? Combien de temps avant le décès ?
  • Si oui, avec quels fournisseurs ? Les vaccins provenaient-ils du même lot ? Les lots ont-ils été analysés ? Étaient-ils conformes ? (on sait avec le piratage de Pfizer que des lots sont de qualité déplorable)…
  • Le lien ou l’absence de lien entre vaccin et décès a-t-il été établi ? Comment ? Par qui, quelle entité compétente ?…
  • Vous dites que les quatre morts ne sont pas en lien. De quels liens parlez-vous ?…

Le journaliste le plus nul et stupide sait et doit poser ces questions triviales dont la réponse existe nécessairement. L’éventuelle absence de réponse doit être rapportée, c’est une information.

L’apparence trompeuse d’un travail conclusif et accompli permettent aux responsables de ne pas se justifier, de se défausser de toute responsabilité (propos évasifs et anonymes…), et aux médias et maisons-mères de ne pas produire la nécessaire enquête fouillée (dans notre cas, circonstances précises des décès, autopsies, médecins impliqués, témoignages et déclarations identifiés…).

En parallèle, les GAFAM et autres médias prennent ces faits faussement vérifiés en référence, soit pour censurer, soit pour mouliner la choucroute, et les faits remodelés selon l’éthique exemplaire décrite ci-dessus, se répand par contagion.

Je ne peux m’empêcher d’ajouter une fournée du cru, j’en ai à la pelle. L’été dernier, alors que de nombreux parents s’inquiétaient des effets d’un masque collé à la figure des journées entières sur le nez de leurs enfants, je relayais une pétition en commentaire d’un article de Mediapart, aussitôt « dépublié » par les dits modérateurs.

Pour prouver que le masque ne présente aucun danger, ils mettent en lien le site de France Info TV, rubrique « Le vrai du Faux », un fact-check payé par nos impôts ; chacun sait que France Info est à la pointe des questions de santé (dirigée).

Son titre :

 

vraidufaux

 

Ses arguments : aucune référence d’étude, mais les vagues avis de deux médecins de la même fondation (du Souffle), le seul bout de phrase à retenir étant : « … aucune étude scientifique rigoureuse n’a montré qu’il provoquait une hypoxie ».

Il existe au moins une étude de 2008, faite sur 53 chirurgiens, qui constate des taux d’hypoxie importants. Elle est très rigoureuse en matière de mise en œuvre, mais ne peut disposer de groupes de contrôle, un chirurgien n’opère pas sans masque. Le doute persiste, mais AUCUNE étude ne prouve l’absence d’hypoxie.

Une myriade d’études parfaitement conformes avec les protocoles existent, portant sur les effets du port prolongé. Je n’en cite qu’une faite sur des soignant.e.s, issue des services de santé anglais : un tiers du panel déclare des maux de têtes, 10% des maux de tête fréquents, et 7% ont dû prendre un à quatre jours de congés maladies sur une période de 16 mois ; conclusion : « Une durée plus courte du port du masque facial peut réduire la fréquence et la gravité de ces maux de tête ».

En trois phrases et deux références, j’ai démontré que le titre du « Vrai du Faux » comportait DEUX FAUSSE NOUVELLES flagrantes : des forts maux de têtes à répétition, ce n’est pas dangereux pour la santé ? Et pour celle des enfants ? Cette étude récente est plutôt inquiétante, et tend à démontrer que les maux de têtes infantiles sont liés à l’hypoxie et à l’hypercapnie (à quoi d’autre, sinon ?), sachant que l’excès de CO2 dans le sang n’est pas indépendant de l’absorption d’oxygène. Quoiqu’il en soit, le masque PEUT provoquer l’hypoxie, tant que le contraire n’est pas prouvé, et il comporte des dangers, c’est démontré. L’incurie de France Info contamine Mediapart, pendant que des gamins en souffrance sont punis par les instits.

Rassurez-vous, la santé n’est pas la seule cible des « vérificateurs », la géopolitique de l’OTAN est un domaine très prisé.

Nous avons donc en début de chaine, la matière première des faits, évacuée ou déformée, et à l’autre bout, l’assemblage conforme à l’idéologie de la pensée unique à dynamique infantilisante-totalitaire, livré en flux tendu, gratos.

Mise à jour du 22 avril 2022 avec l’article suivant :

https://www.anguillesousroche.com/videos/un-pilote-vaccine-fait-un-arret-cardiaque-avec-200-personnes-a-bord-blackout-mediatique/

 

plane-crash-factcheck

 

Militants anti-bassines arrêtés : solidarité et maintien de l’appel à manifestation du 6 novembre

Communiqué de presse de La Confédération paysanne, De Bassines Non Merci et des Soulèvements de la Terre
 
Le 27 octobre 2021
Militants anti-bassines arrêtés : solidarité et maintien de l’appel à manifestation du 6 novembre
Ce mercredi 27 octobre à 8h, Julien Le Guet et Thomas X, militants du collectif Bassines Non Merci ont été arrêtés chez eux puis mis en garde-à-vue. Selon la presse « cette interpellation serait en lien avec la manifestation du 22 septembre qui avait vu 700 opposant-e-s investir le chantier en cours de la première retenue à Mauzé-sur-le-Mignon et mettre les machines à l’arrêt ».
La police a également perquisitionné les appartements de 2 personnes dont un membre de la Confédération paysanne des Deux-Sèvres pour une prétendue implication dans ces actions.
Les Soulèvements de la Terre, la Confédération paysanne et Bassines Non Merci expriment leur solidarité sans faille et renouvellent leur appel à mobilisation nationale contre les méga-bassines le 6 novembre prochain à Mauzé-sur-le-Mignon en pleine COP 26.
Cette arrestation de militants, menottés et à l’aube est une véritable mise en scène visant à intimider à nouveau l’ensemble du mouvement anti-bassines.
Une convocation aurait en effet suffi, le collectif Bassines Non Merci ayant désormais l’habitude de répondre aux convocations de la gendarmerie.
Cette mise en scène indigne ne fait que confirmer le soutien du gouvernement à ces projets d’accaparement de l’eau par l’agro-industrie, qu’il appuie déjà financièrement.
Ces méga-bassines privatisent la ressource en eau, au profit de quelques uns et d’un modèle agricole simplifié, industriel et destructeur.
Nous ne nous laisserons pas intimider.
Ce coup de pression ne fait que renforcer notre détermination à stopper ces projets absurdes et mortifères et à nous battre pour une préservation et un partage de la ressource en eau.

Nous serons encore plus nombreux.ses le 6 novembre prochain pour répondre à cette attaque et marquer notre solidarité.

No bassaran !

A l’heure de ce communiqué, Julien Le guet vient de sortir de Garde à Vue.

Mobilisation nationale contre les “méga bassines” – 6 novembre – Mauzé le Mignon (79)

Appel à mobilisation nationale le 6 novembre 2021 à Mauzé-sur-le-Mignon (79) 

STOP aux mégabassines !

RDV devant la mairie de Mauzé-sur-le-Mignon à midi

Après une première mobilisation le 22 septembre 2021 où nous avons réussi à pénétrer sur le chantier, bloquant les travaux quelques heures, nous allons repartir à l’’assaut des méga-bassines, ces projets gigantesques et dévastateurs ! Nous allons exiger l’arrêt immédiat des travaux !

Oui l’’eau est nécessaire à l’’agriculture, oui l’’irrigation peut être une réponse et un moyen pour produire mieux et employer plus.

A condition d’être dans une logique de préservation et de répartition de la ressource.

Bien au contraire, ces bassines démesurées sont un accélérateur pour un modèle simplifié et spécialisé qui conduit les paysans dans le mur et met notre environnement en danger. Tout comme les OGM ou la 3ème révolution agricole que Macron nous promet (numérique, robotique et génétique), elles mettent directement en danger notre existence.

Ce modèle cherche à s’accaparer toujours plus les communs et à s’’imposer comme hégémonique. Comme pour les 1 000 vaches, il est prédateur d’’une agriculture paysanne qui est empêchée de se développer partout et de répondre aux différents défis écologiques, alimentaires et sociaux. Et surtout, comme pour la lutte contre les fermes usines, le combat qui se mène en Poitou-Charentes sera déterminant pour la suite :

Si les méga-bassines avancent sur ce territoire, elles avanceront demain partout !

Si les accapareurs gagnent sur l’’eau, alors la brèche sera ouverte en grand pour faire de même sur le foncier, les semences, sur tous nos communs et toutes nos valeurs !

La lutte qui s’’engage là-bas est une lutte pour notre survie : survie d’’un modèle agricole qui emploie, produit et préserve, une lutte pour notre survie tout court pour éviter d’’accélérer la fuite en avant climaticide d’’une agriculture déraisonnable !

Le Comité national de la Confédération paysanne a décidé de faire de cette bataille de l’’eau le fer de lance de notre bataille pour la préservation des communs.

Cette journée fait également partie d’’un appel plus vaste : c’’est en effet le jour choisi par les organisations de lutte pour le climat comme journée internationale d’’action en marge de la COP 26 qui se tiendra à Glasgow. Ce sera donc notre mobilisation climat : plutôt que de battre le pavé à Paris ou en province, nous vous proposons cette journée de mobilisation et d’’action !

Cette action sera plus concrète, plus festive (concerts prévus le soir) et surtout plus percutante qu’’une simple marche, méthode qui semble montrer ses limites…

Le travail de formation, de réflexions et de partage d’expériences continue en interne, l’urgence de la situation ne fait que croître : ministre et FNSEA étant unis pour siphonner l’’eau au profit de quelques-uns.

Alors, les citoyennes, citoyens, paysannes et paysans de toute la France doivent converger en Deux-Sèvres le 6 novembre sur le site de la bassine en construction que nous avons occupé symboliquement le 22 septembre dernier. La seule issue envisageable est d’’empêcher cette construction pour marquer les esprits afin de stopper la multiplication de ces projets.

Nous devons être très nombreuses et nombreux et nous devrons par nos actes de résistance et de désobéissance imposer la nécessité de revoir l’’orientation prise localement et nationalement sur la gestion de l’eau.

Tous unis pour défendre l’agriculture paysanne et nos communs !

A nous de faire flotter des drapeaux jaunes partout autour de ce projet mortifère et climaticide pour continuer à porter haut et fort qu’’un autre monde est possible, qu’’une autre agriculture est possible et qu’’il est plus qu’’urgent de dénoncer ces fausses solutions qui finiront par nous perdre.

Alors surtout on ne lâche rien, on remplit les voitures, on prépare les drapeaux, et on vient toutes et tous avec détermination et conviction scander ensemble : NO BASSARAN et empêcher la construction !

    Informations:

– 4 pages sur le sujet des méga-bassines à consulter ICI pour mieux connaître les enjeux

 – Appel à mobilisation commun avec Soulèvements de la Terre, LPO et Bassines Non Merci !

https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/6-nov-manifestation-nationale-contre-les-mega-bassines

Consignes sur l’action :

Vous êtes invité.e.s à venir vêtu.e.s de votre plus beau bleu de travail, coiffé.e.s de votre plus beau casque ou chapeau bleu, et muni.e.s de votre plus beau parapluie !

Procès baillon contre l’association “Alerte aux toxiques” pour “Dénigrement des vins de Bordeaux”

Nouveau bras de fer entre l’interprofession et une association anti-phytos

AFPle 13/10/2021 à 14:58
Une association anti-phytos condamnée en février pour avoir « dénigré » des vins de Bordeaux a défendu mercredi devant la justice son « droit » à faire appel, auquel s’oppose l’interprofession au motif qu’elle n’a pas payé les dommages et continue ses critiques « illicites ».

« Cette nouvelle procédure est une tentative pour me faire taire à tout jamais, c’est une intimidation », a affirmé Valérie Murat, la porte-parole de l’association Alerte aux toxiques devant le palais de justice de Bordeaux où la question de son appel sera tranchée le 10 novembre.
Dénonçant « procès bâillon » et « grave atteinte à la liberté d’expression », environ 80 personnes étaient venues apporter leur soutien à la militante anti-phytos, à l’appel d’une vingtaine d’organisations (associations, collectifs, chercheurs).

En septembre 2020, l’association, qui lutte en Gironde contre les phytosanitaires en viticulture, avait dénoncé la présence de résidus de pesticides de synthèse dans 22 vins (dont 19 Bordeaux) certifiés Haute valeur environnementale (HVE), sur la base d’une étude effectuée grâce à un financement participatif.
Cette présence était toutefois faible et légale, selon le laboratoire lui-même, qui avait pris se..

Le tribunal judiciaire de Libourne, jugeant que la publication relevait d’un « dénigrement fautif », avait condamné en février dernier Valérie Murat et son association, à verser 100 000 euros de dommages et intérêts au bénéfice du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) et 25 000 euros à cinq des 25 autres plaignants – châteaux, viticulteurs, appellations, négociants.

Le CIVB avait stigmatisé « une escroquerie intellectuelle » alors que la militante dénonçait un « label (HVE) trompeur pour le consommateur ». Les magistrats avaient ordonné le retrait sous astreinte de la publication contestée et assorti leur jugement d’une exécution provisoire.

Mme Murat a fait appel mais ce recours au civil n’était pas suspensif et l’association devait donc payer.

L’interprofession et d’autres plaignants ont par la suite demandé la radiation de ce recours.

En cause : des versements insuffisants et la persistance de « propos dénigrants » sur les site et réseaux sociaux de la militante, selon un courrier du CIVB d’avril qui mettait en demeure l’association d’« exécuter » le jugement.
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Film en ligne sur TV Citoyenne :

Les guerriers des pesticides, de Stephanie Muzard

Synopsis :
13 octobre 2021, les soutiens de Valérie Murat se donnent rendez-vous devant la Cour d’Appel de Bordeaux…

Avec Valérie Murat, Marie-Lys Bibérian, Benoît Biteau, Joël Labbé, Loïc Prud’homme, les victimes des pesticides, les associations Collectif info Médoc, Alerte aux toxiques, la Confédération Paysanne, Collectif Bassine Non Merci, Les Faucheurs Volontaires d’OGM, des cavistes, des paysans, des ouvriers viticoles, des artistes….

Réalisation, tournage, montage, chant et écriture parodie : Stéphanie Muzard
Durée du film : 37 minutes 41.

Images d’articles, BD et film cités : droits réservés.

Film protégé par le droit d’auteur © latelierdesmuses.com

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80 personnes pour l’AFP mais sur place on en  compte 150 …

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Association incriminée : Association Alerte aux Toxiques

Retour sur le rassemblement et l’audience du 13 octobre devant la cour d’appel de Bordeaux.

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logo du CSVPOfVLogo PIG BZH

Soutien des collectifs et associations breton.ne.s à Valérie Murat, porte parole de l’association “Alerte aux toxiques”

–> Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest

–> Faucheuses et Faucheurs Volontaires

–> Pisseurs et Pisseuses Involontaires de Glyphosate BZH

 

Il nous paraît absolument nécessaire de dire la vérité sur le label HVE qui est du même tonneau que l’agriculture “raisonnée” du programme FARRE il y a quelques années !!!

Un déplacement de soutien à Valérie Murat a été organisé vers Bordeaux par le Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest, le 13 octobre

Intervention de la Confédération Paysanne de Gironde

https://gironde.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=11873&PHPSESSID=lb6p2cf04v00nrde3smf2d7tm3

Sommes nous encore en démocratie?

La Confédération Paysanne de Gironde a été de tous les combats contre les pesticides et pour la défense des victimes de ceux-ci, qu’ils soient agriculteurs ou non.
C’est pourquoi nous avons soutenu depuis le début Alerte aux Toxiques et sa porte-parole dans cette procédure bâillon intentée par l’interprofession viticole de Bordeaux, le CIVB.
Nous nous retrouvons donc devant un Tribunal où nous avions plutôt l’habitude de voir des membres du CIVB à la place des prévenus.
La Confédération paysanne vient en effet se porter régulièrement partie civile dans des affaires de fraudes sur les vins impliquant des responsables professionnels, notamment membres du CIVB.
Ainsi, les 20 et 21 septembre derniers, nous étions, ici même, au procès pour prise illégale d’intérêt de deux éminents responsables viticoles bordelais, membres importants du CIVB au moment des faits.
Cette attaque contre Valérie Murat pour dénigrement des vins de Bordeaux vient donc, pour partie, de fins experts en dénigrement des vins de Bordeaux.
Au passage, nous sommes étonnés de la rapidité de la procédure contre Valérie Murat, alors qu’une affaire de fraudes mouillant le gratin du négoce bordelais est à l’instruction depuis des années, sans aucune suites.
Chers Messieurs du CIVB, pourquoi poursuivre des gens qui ont combattu l’utilisation de produits cancérigènes et toxiques ?
Est-ce ainsi que vous pensez rehausser la réputation de Bordeaux ?
La récente conversion bio du président du CIVB ne leur donne-t-elle pas raison a posteriori ?
Alors le mieux que vous pourriez faire c’est de stopper cette procédure qui vous ridiculise et de consacrer les cotisations volontaires obligatoires à d’autres buts plus utiles.
Responsables pour une grande partie de la débandade économique des appellations de Bordeaux, vous devriez arrêter d’imputer à d’autres par des actions judiciaires les effets de vos orientations désastreuses.
Vous pourriez arrêter ces ventes de vins de Bordeaux à 1,69 euros la bouteille et permettre à la viticulture honnête de vivre dignement.
La question posée aujourd’hui devant le Tribunal de Bordeaux est de savoir si, faute de pouvoir aligner instantanément 125 000 euros, Alerte aux Toxiques perd le droit de se défendre devant la justice, dans la patrie des droits de l’homme.

Si la Cour d’appel validait une telle interprétation de la procédure, alors le risque existe que cela fasse jurisprudence.
Dans un tas d’autres affaires où de riches hommes d’affaires pourraient se sentir « dénigrés » (injustement bien sûr), les avocats les plus coûteux de France seraient mobilisés pour défendre leur noble cause et leur honneur bafoué.
On irait vers une justice à l’américaine avec son lot de cautions aux montants astronomiques. Et l’omerta pourrait enfin régner tranquillement avec l’onction de la justice.
Cette tentative de faire taire les voix non conformes vient après la création, par la Gendarmerie Nationale, de la cellule Demeter, qui sous couvert de lutter contre l’agribashing, veut interdire toute remis en cause d’un modèle agricole toxique. Cette cellule ne s’est pas activée suite aux intimidations visant Morgan Large, journaliste bretonne investiguant sur la filière agro-alimentaire de sa région.
A la Confédération paysanne, cela nous remet aussi en mémoire notre camarade de Saône et Loire, Jérôme Laronze abattu par les gendarmes le 20 mai 2017 à la suite d’un contrôle administratif illégal sur sa ferme.

Certains et certaines intellectuelles se posent la question : « Sommes nous encore en démocratie ? ».
Il est en tout cas sûr et certain qu’il y a une véritable pulsion autoritaire du système et que nous devrons nous y opposer, ici et ailleurs.

Revue de presse

https://www.lacledesondes.fr/article/proces-baillon-contre-valerie-murat-a-bordeaux-le-front-de-la-resistance

https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/vins-de-bordeaux-la-radiation-de-l-appel-de-valerie-murat-tranchee-le-10-novembre-6555048.php

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/denigrement-des-vins-de-bordeaux-valerie-murat-saura-dans-un-mois-si-elle-peut-faire-appel-1634121715

https://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/cote-chateaux/2021/10/13/manifestation-de-soutien-a-valerie-murat-devant-le-palais-de-justice-de-bordeaux.html

 

Laurent Mucchielli : “Les vaccins génétiques anti-covid sont une forme d’expérimentation médicale”

Au regard du droit européen et du droit international, les vaccins génétiques anti-covid constituent une expérimentation médicale sur les êtres humains.
Or, d’un point de vue tant éthique que juridique, nul ne peut être obligé de se soumettre à une expérimentation médicale en l’absence d’un consentement libre et éclairé.

Épisode 65

Par Alessandro A. NEGRONI, chercheur et professeur de philosophie du droit à l’Université de Genève, auteur notamment de La libertà di (non) vaccinarsi (Vicolo del Pavone, 2021). 

 * * *

L’expérimentation médicale revêt plusieurs formes, sans qu’il soit toujours possible de tracer une ligne de séparation nette et précise entre ses différentes formes et sans considérer le fait que l’expérimentation médicale n’est pas nécessairement conduite sur les êtres humains. Il existe en effet des expérimentations médicales conduites sur les animaux ou en laboratoire sans aucun cobaye), même si nous ne discutons ici que de l’expérimentation médicale sur les êtres humains (1).

Ainsi, par exemple, une distinction importante à faire lorsque l’on parle d’expérimentation médicale est celle entre expérimentation « thérapeutique » et expérimentation « non thérapeutique » (ou « pure »). L’expérimentation thérapeutique est conduite sur un individu malade et a pour but d’être bénéfique pour la santé dudit individu. L’expérimentation non thérapeutique est conduite sur un individu sain et a pour seul objectif la recherche (2).

Cette distinction est toutefois moins nette qu’il n’y paraît. Une expérimentation thérapeutique a malgré tout un objectif de recherche et on ne peut pas exclure en outre qu’une expérimentation non thérapeutique puisse être bénéfique (ne fusse qu’indirectement) aux individus qui s’y sont soumis, augmentant ainsi le patrimoine de connaissances de la médecine.

Lorsque nous conduisons une forme quelconque d’expérimentation, nous nous exposons au risque d’un dommage dont nous ignorons la nature et l’ampleur car l’expérimentation est par définition une activité que nous commençons sans en connaître les effets sur nous-mêmes, sur les autres êtres humains, sur les animaux ou sur l’environnement (3).

L’expérimentation médicale sur les êtres humains, en tant qu’elle est accomplie dans le but de vérifier les effets, l’efficacité et la sécurité d’un traitement sanitaire pour la santé humaine (sans en connaître a priori le résultat), expose le sujet humain de l’expérimentation à un risque pour sa santé que nous ignorons encore. Le « traitement » en question pouvant être, par exemple, un médicament précis, une technique médicale particulière ou, à la limite, l’absence d’intervention sur un patient.

L’expérimentation médicale sur les êtres humains se caractérise donc par l’exposition du sujet de l’expérimentation à un risque inconnu pour sa santé et certains estiment que le consentement de ce sujet soumis à l’expérimentation médicale représente sa « libre acceptation à se soumettre à une activité risquée » (4). En d’autres termes, la présence d’un risque inconnu pour la santé peut être considérée comme un « signe » caractéristique de l’expérimentation médicale sur les êtres humains ainsi que ce qui permet de distinguer l’expérimentation médicale (thérapeutique ou non) des autres interventions médicales où le patient est soumis au meilleur traitement disponible consolidé (5).

Ce n’est pas un hasard si, historiquement (depuis le Code de Nuremberg), comme l’observent entre autres Ruth Faden et Tom Beauchamp, la première et principale préoccupation morale et légale intéressant l’expérimentation médicale sur les êtres humains consiste à contrôler le « risque » pour la santé auquel le sujet humain de l’expérimentation est exposé (6).

Les vaccins génétiques anti-covid

A propos du vaccin anti-covid-19 de Pfizer-BioNTech (mais le même raisonnement s’applique aux autres vaccins anti-covid disponibles dans l’Union Européenne), nous devons observer que :

1) à long terme, les effets et les dommages du vaccin anti-covid-19 sur la santé ne sont ni connus ni prévisibles (comme l’indique d’ailleurs le point 10 du formulaire du consentement du ministère de la santé italien) ;

2) nous ignorons notamment le potentiel cancérigène, la génotoxicité et la capacité de compromettre la fertilité masculine de ce vaccin. A la page 12 de la fiche Product Information de l’Agence européenne des médicaments relative au vaccin anti-covid-19 de la Pfizer-BioNtech, il est rappelé que « Neither genotoxicity nor carcinogenicity studies were performed » (« aucune étude de génotoxicité ou de cancérogénicité n’a été réalisée »). Et, de façon similaire, à la page 15 du Package Insert de la U.S. Food and Drug Administration, on peut lire : « Comirnaty has not been evaluated for the potential to cause carcinogenicity, genotoxicity, or impairment of male fertility » (« Comirnaty n’a pas été évalué quant à son potentiel cancérigène, génotoxique ou d’altération de la fertilité masculine ») ;

3) le vaccin anti-covid-19 comporte un risque (inconnu) pour la santé car l’efficacité et la sécurité du vaccin ne sont pas connus sur la base d’études cliniques complètes et que des données supplémentaires sont nécessaires à ce sujet. Le vaccin anti-covid-19 a en effet reçu de l’Agence européenne des médicaments une « conditional marketing authorisation » (autorisation de mise sur le marché conditionnelle) accordée par définition en se fondant sur des données cliniques moins complètes que celles normalement exigées et en présence d’un risque inhérent au fait que des données supplémentaires sont encore nécessaires. La conditional marketing authorisation est utilisée lorsque les données présentées par le producteur du médicament ne sont pas assez solides et complètes pour justifier l’approbation standard et elle permet de renvoyer une partie de la production et de l’acquisition de preuves sur les bénéfices et les risques du médicament de la phase de pré-autorisation à la phase de post-autorisation. Un médicament soumis à une conditional marketing authorisation comporte des risques inconnus pour le patient auquel il est administré. Les retards fréquents dans l’obtention par l’Agence européenne des médicaments des données complètes sur les bénéfices et les risques du médicament ont une incidence négative sur la santé publique car ils prolongent l’exposition des patients à des « risques inconnus » (7) et, dans un éditorial du British Medical Journal, on a pu observer comment « even when manufacturers do eventually provide comprehensive clinical data, it can hardly be considered as ethically and clinically appropriate that patients and their doctors have been unaware of the benefit-risk profile of medicines they have been using for a long time – over seven years in some cases » (« même lorsque les fabricants finissent par fournir des données cliniques complètes, on peut difficilement considérer comme éthiquement et cliniquement approprié le fait que les patients et leurs médecins ignorent depuis longtemps – plus de sept ans dans certains cas – le profil bénéfices-risques des médicaments qu’ils utilisent ») (8) ;

4) enfin, nous pouvons aussi rappeler comment, à propos des vaccins à mRNA et à nanoparticules lipidiques choisies par Pfizer-BioNTech et par Moderna pour leurs vaccins, certains spécialistes en biotechnologies pharmaceutiques ont exprimé des préoccupations en raison des incertitudes liées aux effets de ces nanoparticules et souligné l’exigence de conduire à ce propos des études indépendantes en vue de vérifier la sécurité et l’efficacité à long terme (9).

La balance bénéfice/risque en question

La conséquence de ce que nous avons observé dans l’ensemble est la suivante : le vaccin anti-covid-19 est une forme d’expérimentation médicale sur les êtres humains. Le cas du vaccin anti-covid-19 AstraZeneca l’illustre de façon empirique et sans équivoque possible. En mars 2021, l’utilisation du vaccin AstraZeneca, alors qu’il avait été déjà administré à de nombreux citoyens européens, est interrompue en Italie et dans de nombreux autres pays européens à cause d’effets indésirables graves signalés à la suite de la vaccination (cf. le communiqué du 15 mars 2021 de l’Agence italienne du médicament). Quelques jours après l’interruption, un communiqué de l’Agence européenne des médicaments estime que les bénéfices du vaccin sont supérieurs aux risques, reconnaît le lien possible du vaccin avec des cas de thromboses associés à de faibles niveaux de plaquettes et signale que les informations sur le produit seront modifiées. Après le communiqué de l’Agence européenne des médicaments, en Italie (comme d’ailleurs dans d’autres pays européens) l’utilisation du vaccin AstraZeneca reprend, tout d’abord pour toutes les tranches d’âge (cf. la circulaire du 19 mars 2021 du ministère de la santé italien), par la suite uniquement pour les individus de plus de 60 ans, tandis qu’aux individus de moins de 60 ans vaccinés avec une première dose d’AstraZeneca on propose (tout d’abord obligatoirement, par la suite de préférence seulement) un vaccin à mRNA comme deuxième dose (cf. la circulaire du 11 juin 2021 et la circulaire du 18 juin 2021 du ministère de la santé italien).

Au passage, nous remarquons que le vaccin AstraZeneca n’a jamais été autorisé en Suisse car l’administration suisse compétente (Swissmedic) estime que les données disponibles ne permettent pas de prendre une décision positive sur le rapport risques/bénéfices dudit vaccin (cf. le communiqué de Swissmedic du 3 février 2021). Ce qui s’est passé avec le vaccin AstraZeneca serait inconcevable pour un médicament non expérimental et incompréhensible si nous ne nous trouvions pas dans le cadre d’une expérimentation médicale.

Enfin, au moment où ces lignes sont écrites, nous apprenons que la Suède, le Danemark et la Finlande ont interrompu l’utilisation du vaccin Moderna pour les individus les plus jeunes à cause du risque de myocardite.

Conclusion

Cet article n’exprime aucun jugement de valeur sur l’expérimentation médicale sur les êtres humains. En revanche, il affirme simplement que, d’un point de vue éthique et juridique, personne ne peut être obligé à se soumettre à une forme d’expérimentation médicale (et donc aussi à ces vaccins génétiques anti-covid-19) en l’absence d’un consentement libre et éclairé.

Cela est prescrit par tous les principaux textes qui ont règlementé l’expérimentation médicale et énoncé en la matière des principes acceptés au niveau international, à partir duCode de Nuremberg (1947),décalogue des dix principes en matière d’expérimentation médicale sur les êtres humains élaboré dans le cadre du procès de Nuremberg, en réaction aux expérimentations sur des individus non consentants faites par des médecins dans l’Allemagne nazie,dont le premier principe prescrit que pour conduire une expérimentation médicale admissible d’un point de vue éthique et légal : « Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel ». Et, comme l’affirment les juges, « cela veut dire que la personne concernée doit avoir la capacité légale de consentir ; qu’elle doit être placée en situation d’exercer un libre pouvoir de choix, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes sournoises de contrainte ou de coercition ; et qu’elle doit avoir une connaissance et une compréhension suffisantes de ce que cela implique, de façon à lui permettre de prendre une décision éclairée» (10).

Plus proche de nous, je rappelle la Convention sur les droits de l’homme et la biomédecine (Oviedo, 1997), premier traité international approuvé en matière de bioéthique, qui, à l’article 5 « Règle générale », énonce : « Une intervention dans le domaine de la santé ne peut être effectuée qu’après que la personne concernée y a donné son consentement libre et éclairé. Cette personne reçoit préalablement une information adéquate quant au but et à la nature de l’intervention ainsi que quant à ses conséquences et ses risques. La personne concernée peut, à tout moment, librement retirer son consentement ». Le chapitre V de la Convention d’Oviedo, qui porte sur la « Recherche scientifique », établit nettement : « La recherche scientifique dans le domaine de la biologie et de la médecine s’exerce librement sous réserve des dispositions de la présente Convention et des autres dispositions juridiques qui assurent la protection de l’être humain » (Article 15 « Règle générale »). « Aucune recherche ne peut être entreprise sur une personne à moins que les conditions suivantes ne soient réunies : […] iv la personne se prêtant à une recherche est informée de ses droits et des garanties prévues par la loi pour sa protection ; v le consentement visé à l’article 5 a été donné expressément, spécifiquement et est consigné par écrit. Ce consentement peut, à tout moment, être librement retiré » (Article 16 « Protection des personnes se prêtant à une recherche ») (11).

La Convention d’Oviedo a été promue par le Conseil de l’Europe et, dans la Résolution 2361 du 27 janvier 2021, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a justement pris une position claire et nette concernant le vaccin anti-covid-19 et l’hypothèse de le rendre obligatoire.
Dans la Résolution, on peut lire : « L’Assemblée demande donc instamment aux États membres et à l’Union européenne : 7.3.1 de s’assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n’est PAS obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement ; 7.3.2 de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner » et encore : « 7.5 en ce qui concerne la surveillance des effets à long terme des vaccins contre la covid-19 et de leur innocuité : […] 7.5.2 d’utiliser les certificats de vaccination uniquement dans le but désigné de surveiller l’efficacité du vaccin, les effets secondaires potentiels et les effets indésirables ».

La position du Conseil de l’Europe revêt une grande importance politique et juridique, non seulement à cause du rôle et de l’autorité de l’organe qui l’a exprimée, mais aussi car ladite position semble exprimer parfaitement, concernant le vaccin anti-covid-19, les principes énoncés dans la Convention d’Oviedo et, d’une façon plus générale, cet « esprit de liberté » qui caractérise la tradition politique et juridique contemporaine des sociétés européennes occidentales.

Même si actuellement, en France et en Italie, les gouvernements contraignent (avec des obligations directes et/ou indirectes) les citoyens à se soumettre au vaccin anti-covid-19, ceci reste une forme d’expérimentation médicale. Et, d’une façon plus générale, comme le souligne Philippe Segur (voir l’Episode 52 de cette enquête), « la pandémie de covid-19 a conduit les autorités sanitaires à autoriser une expérimentation vaccinale à grande échelle inédite dans l’histoire de la médecine », le tout pour répondre à une maladie (le Covid-19) qui ne représente ordinairement un réel danger que pour les personnes très âgées et/ou atteints de maladies préexistantes importantes.

Références

(1) Sur l’expérimentation médicale sur les êtres humains, même pour une ultérieure bibliographie, consulter au moins R. R. Faden, T. L. Beauchamp, A History and Theory of Informed Consent, Oxford University Press, New York-Oxford, 1986, p. 151 et s.; D. J. Rothman, Research, Human: Historical Aspects (1995) et K. F. Schaffner, Research Methodology. I. Conceptual Issues (1995, Revised by author) in S. G. Post (ed.), Encyclopedia of Bioethics, 3rd edition, Macmillan Reference USA, New York, 2004, p. 2316 et s. et p. 2326 et s.; A. V. Campbell, Bioethics: The Basics, Routledge, New York-London, 2013, p. 115 et s.; J. D. Moreno, D. Sisti, Biomedical Research Ethics: Landmark Cases, Scandals, and Conceptual Shifts, in J. D. Arras, E. Fenton, R. Kukla (eds.), The Routledge Companion to Bioethics, Routledge, New York-London, 2015, p. 185 et s.

(2) Dans le classique Principles of Biomedical Ethics Tom Beauchamp et James Childress estiment que l’expression « recherche thérapeutique » doit être utilisée avec précaution car « the term therapeutic research is potentially misleading because, when misunderstood, it draws attention away from the fact that research is being conducted » (T. L. Beauchamp, J. F. Childress, Principles of Biomedical Ethics, Seventh Edition, Oxford University Press, New York, 2013, p. 333).

(3) Voir P. U. Macneill, Regulating Experimentation in Research and Medical Practice, in H. Kuhse, P. Singer (eds.), A Companion to Bioethics, Second edition, Wiley-Blackwell, Oxford, 2009, p. 469.

(4) S. Pollo, Sperimentazione su esseri umani, in E. Lecaldano, Dizionario di bioetica, Laterza, Roma-Bari, 2002, p. 494.

(5) Dans le cas aussi du meilleur traitement disponible consolidé, il existe des risques pour la santé du patient, cependant non seulement il s’agit de risques connus, prévisibles et limités mais ledit meilleur traitement se caractérise par des “bénéfices” pour la santé du patient clairement considérés dans le secteur médical comme supérieurs aux “risques”.

(6) Voir R. R. Faden, T. L. Beauchamp, A History and Theory of Informed Consent, op. cit., p.  151-152.

(7) Comme l’observent L. T. Bloem, A. K. Mantel-Teeuwisse, H. G. M. Leufkens, et al., Postauthorization Changes to Specific Obligations of Conditionally Authorized Medicines in the European Union: A Retrospective Cohort Study, in Clinical Pharmacology & Therapeutics, 2019, p. 426 et p. 430-431.

(8) R. Banzi, C. Gerardi, V. Bertelè, S. Garattini, Conditional approval of medicines by the EMA, in British Medical Journal, 2017.

(9) Voir J. W. Ulm, Rapid response. Will covid-19 vaccines save lives? Current trials aren’t designed to tell us, in British Medical Journal, 2020 (21 December 2020); S. Tinari, The EMA covid-19 data leak, and what it tells us about mRNA instability, in British Medical Journal, 2021 (10 March 2021).

(10) Sur l’expérimentation médicale sur les êtres humains, nous pouvons au moins rappeler, non seulement le Code de Nuremberg, mais aussi la Déclaration de Helsinki (1964), élaborée par la World Medical Association, et le Rapport Belmont (1979), élaboré par une commission du gouvernement des Etats-Unis.

(11) La Convention d’Oviedo a force obligatoire sur le sol français (loi n. 2011-814 du 7 juillet 2011 relative à la bioéthique). En Italie, la Convention a été ratifiée avec la loi n. 145 du 28 mars 2001, mais le processus de ratification n’a pas été achevé ; dans tous les cas la Convention peut et doit être utilisée comme instrument herméneutique, en ce sens que les sources internes italiennes doivent être interprétées d’une façon le plus possible conforme à la Convention (sur la valeur de la Convention d’Oviedo en Italie, cf. B. Conforti, Diritto internazionale, Editoriale Scientifica, Napoli, 2014, p. 357; A. A. Negroni, Il diritto al consenso informato nella Costituzione, in Id. (par), Il consenso informato tra bioetica e diritto, Vicolo del Pavone, Tortona, 2020, p. 107-109).