Armes nucléaires : sortir des récits officiels

Armes nucléaires : sortir des récits officiels

Par Fabien Escalona

Article paru sur Médiapart le 22 avril 2022 : https://www.mediapart.fr/journal/international/220422/armes-nucleaires-sortir-des-recits-officiels


Entretien avec Benoît Pélopidas, qui détaille les vulnérabilités auxquelles nous expose la dissuasion nucléaire.
Ce chercheur indépendant souhaite que le débat se déverrouille sur les politiques de défense et les armes les plus adaptées aux menaces identifiées (ou imaginables à plus long terme).

Mercredi 20 avril, les autorités russes ont procédé au premier tir réussi du missile balistique intercontinental Sarmat dont la portée maximale se situe entre 10 000 et 18 000 km. Vanté par Vladimir Poutine comme « une arme unique » capable d’emporter jusqu’à 15 têtes nucléaires, le RS-28 Sarmat ne révolutionne pas les équilibres stratégiques, même s’il sera certainement le meilleur, mais à la marge, des missiles intercontinentaux.

Ce test, et la rhétorique qui l’accompagne, s’inscrivent néanmoins dans une phase de tensions entre la Russie et le bloc occidental, due à la guerre en Ukraine. Très tôt dans le conflit, confronté à des sanctions internationales inédites contre son régime, Vladimir Poutine a agité le spectre d’une escalade nucléaire entre grandes puissances.

Pour la première fois depuis longtemps, si l’on met de côté les agitations nord-coréennes, la question de la vulnérabilité de nos sociétés aux arsenaux nucléaires s’est réinvitée avec force, jusque dans nos conversations quotidiennes. D’où l’intérêt de l’approche de Benoît Pélopidas, qui insiste sur la « vulnérabilité » à laquelle nous expose la possession d’armes nucléaires.

Invité de notre émission « Un monde à vif », le chercheur insiste sur la nécessité d’un savoir indépendant à propos du nucléaire militaire. « Quel système d’armes pour quelle politique de défense ? » est le débat qu’il cherche à susciter, notamment sur la base de Repenser les choix nucléaires, publié en début d’année aux Presses de Sciences Po.

« Comme on parle de politiques qui nous engagent pour 70 ans, prévient-il, il ne faut pas se cantonner à un imaginaire de l’avenir qu’on suppose unique, avec un adversaire dissuadable par les armes nucléaires dont nous disposons. »

https://www.mediapart.fr/studio/podcasts/entretien/armes-nucleaires-sortir-des-recits-officiels

Le discours officiel sur le nucléaire

Bienvenue dans le Truman show !!!

Nucléaire : les réacteurs sont corrodés !!!

Nucléaire: un problème de corrosion s’étend à un autre réacteur

Un réacteur nucléaire de la centrale de Penly (Seine-Maritime) est également concerné par un problème de corrosion sur un système de sécurité déjà détecté ou soupçonné sur quatre autres réacteurs EDF actuellement à l’arrêt, a indiqué jeudi à l’AFP l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

Agence France-Presse

13 janvier 2022 à 18h07

Un réacteur nucléaire de la centrale de Penly (Seine-Maritime) est également concerné par un problème de corrosion sur un système de sécurité déjà détecté ou soupçonné sur quatre autres réacteurs EDF actuellement à l’arrêt, a indiqué jeudi à l’AFP l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

« Les défauts qui ont été constatés sur les réacteurs de dernière génération ont été constatés sur un autre réacteur », celui de Penly 1, qui est déjà à l’arrêt, a indiqué Karine Herviou, directrice générale adjointe de l’Institut.

Actuellement, 10 réacteurs sur 56 sont à l’arrêt, ce qui représente environ 20% de la capacité nucléaire française.

Le problème n’avait jusqu’à présent été identifié que sur des réacteurs parmi les plus récents et les plus puissants du parc français, ceux de 1.450 MW. Le défaut détecté à Penly 1, un réacteur de 1.300 MW, est le premier qui concerne une autre famille de réacteur.

EDF avait annoncé à la mi-décembre l’arrêt par précaution des deux réacteurs de la centrale de Chooz (Ardennes) pour vérification d’éventuels défauts sur son circuit de refroidissement de secours, après la détection de défauts à Civaux (Vienne), une autre centrale de même modèle, dont l’arrêt avait alors été prolongé.

Le groupe a depuis annoncé qu’un des réacteurs de Chooz était effectivement concerné par le même problème. Le second fait toujours l’objet d’investigations.

Le problème identifié à Penly « serait dû aussi à un phénomène de corrosion sous contrainte, c’est-à-dire le même phénomène qui a été détecté » sur les réacteurs de 1.450 MW, a précisé Karine Herviou, évoquant « un défaut de l’ordre du millimètre ».

« On ne sait pas s’il n’y a pas de problèmes ailleurs.

EDF est en train de revoir tous les enregistrements  des contrôles effectués dans le passé sur le parc »

a-t-elle ajouté.

Commentaires :

  • Et si EDF contrôle les contrôles, nous ne pouvons qu’être inquiet.e.s !!!
  • Un “défaut de l’ordre du mm”, ça donne quoi à l’échelle atomique ?
  • Peut on avoir confiance en EDF ?

Exemple : la réduction de la consommation d’électricité, vue par EDF …

site EDF : réduction de consommation
La réduction de consommation électrique, vue par EDF

Copie d’écran du site : https://www.edf.fr/

Les 2 individus illustrant la réduction de la  consommation d’électricité sur le site d’EDF sont manifestement en pleine action de réduction de leur consommation !!!

Conclusion :

 

STOP AU NUCLÉAIRE

CIVIL ET MILITAIRE !!!

 

Et pour rappel,

Intervention de l’association ACG au Contre Sommet Européen pour le Désarmement nucléaire – Brest – 8 janvier 2022

 

entete