Transparence sur les contrats d’achat des vaccins COVID : Condamnation de la Commission Européenne par la CJUE

La Commission est condamnée aux dépens

Délibéré –

Le Tribunal (5ème Chambre) déclare et arrête : « o La décision C(2022) 1359 final de la Commission, du 28 février 2022, prise en application de l’article 4 du règlement (CE) no 1049/2001 du Parlement européen et du Conseil, du 30 mai 2001, relatif à l’accès du public aux documents du Parlement européen, du Conseil et de la Commission, et accordant […] aux autres personnes physiques dont les noms figurent en annexe un accès partiel à certains documents concernant l’achat de vaccins par cette institution dans le cadre de la pandémie de COVID-19, ainsi que la version française de ladite décision communiquée […] aux autres requérants dont les noms figurent en annexe, le 31 mars 2022, sont annulées pour autant que la Commission a refusé un accès plus large, d’une part, aux déclarations d’absence de conflit d’intérêts signées par les membres de l’équipe conjointe de négociation pour l’achat de vaccins contre la COVID-19 sur le fondement de l’article 4, paragraphe 1, sous b), du règlement no 1049/2001 et, d’autre part, aux stipulations relatives à l’indemnisation dans les contrats d’achat anticipé et les contrats d’achat conclus entre la Commission et les sociétés pharmaceutiques concernées pour l’achat desdits vaccins sur le fondement de l’article 4, paragraphe 2, premier tiret, de ce même règlement. […] o La Commission est condamnée aux dépens, en ce compris les dépens afférents à la requête dans sa version initiale. »

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Dans l’affaire la Commission von der Leyen vient donc d’être condamnée par le Tribunal de l’Union européenne, sur les contrats d’achats des vaccins Covid-19 à :

  • révéler les clauses indemnitaires signées dans l’intérêt des fabricants au préjudice des citoyens et des victimes,

  • révéler les noms des négociateurs de ces contrats, ce qui permettra d’en vérifier les conflits d’intérêts.

La presse écrite a largement couvert cette condamnation (voir les articles sur le Parisien, le Figaro, Euronews, TF1, Euractiv, la Libre, les Echos, la Depeche, etc.).

À part le journal EpochTimes, trop peu se sont penchés sur les tenants et les aboutissants de cette action collective.

Il aura fallu que Maître Arnaud Durand soit interviewé par une chaîne de télévision… américaine (!) pour pouvoir s’exprimer sur cette action collective et ses suites au sein de l’Union européenne.

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Plus de 2000 requérants dans cette action collective !

 

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Sources : site dejavu.legal.fr
https://palace.legal/dejavu/fr

 

 

Législatives 8ème circo Finistère 2eme tour : Communiqué du “Collectif des Citoyens sans Culotte et sans étiquette”

Les fascistes et leurs alliés : second tour des législatives 2024

Après avoir sabordé la candidature du Nouveau Front Populaire, les notables du Parti Socialiste de la huitième circonscription du Finistère et leurs amis confirment leur choix mortifère du premier tour des élections législatives : nous ou le chaos.

Arrivé en troisième position, leur candidat dont l’ivresse de pouvoir n’est plus à démontrer, se maintient au second tour, accentuant la probabilité d’une victoire de l’extrême droite.
Il est temps, pour les partisans du Nouveau Front Populaire et de la gauche rassemblée, en espérant qu’ils aient compris la leçon du premier tour, de commencer à solder les comptes avec les élus socialistes et leurs affidés dans la perspective des prochaines élections municipales, départementales
et régionales.

Triste constat : le très tiède et opportuniste député de droite sortant, parvenu à se hisser à la seconde place après les fascistes, apparait le mieux placé pour les battre.
Malgré le dégout engendré et conformément aux règles du Nouveau Front Populaire, il s’agit d’abord de voter pour le député sortant, en meilleure position pour faire rempart à l’extrême droite.
Ensuite, il faut rompre immédiatement toute collaboration aux différents échelons locaux avec le socialisme ranci des élites du territoire qu’elles soient encartées ou non.

Leur trahison illustre la corruption de leur mœurs politiques.
Cette trahison nourrit gravement la montée du fascisme et ne
doit pas être encouragée.
Ce n’est qu’en les mettant politiquement hors d’état de nuire dès que possible qu’une gauche moderne démocratique, sociale et écologique pourra émerger ici chez nous et contribuer à rénover de fond en comble notre système politique en répondant aux urgences qui nous menacent.
Faisons le pari de l’intelligence d’une nouvelle génération à gauche… un pari risqué il est vrai.

Débarrassons la huitième circonscription du Finistère du péril fasciste.
Libérons-la de l’aristocratie socialo-conservatrice locale motivée par ses seuls intérêts.

Pour le Collectif des Citoyens sans Culotte et sans Étiquette,
Christophe Morvan

CCCE_2eme_tour

Législatives 8ème circo Finistère : Communiqué du “Collectif des Citoyens sans Culotte et sans étiquette”

Législatives dans la 8ème circonscription du Finistère

Communiqué du Collectif des Citoyens sans Culotte et sans Étiquette

tract collectif citoyen sans culotte et sans étiquette

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Collectif de Citoyens sans Culotte et sans Etiquette

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Et en même temps la presse locale titre : “14 maires affichent leur soutien à Sébastien Miossec”

https://www.letelegramme.fr/finistere/concarneau-29900/legislatives-a-concarneau-quimperle-quatorze-maires-affichent-leur-soutien-a-sebastien-miossec-6612335.php

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Le PS local : de trahison en trahison

En 2017, le candidat socialiste de notre circonscription, essentiellement trahi par les siens qui ont massivement rejoint Macron, a perdu une terre historique pour le PS. (avec 1000 voix de différence)

En 2022, le candidat de la France Insoumise a perdu l’élection législative affaibli par la déloyauté du PS local qui ne l’a pas soutenu malgré un accord national à gauche.  (avec 2000 voix d’écart).
Aucun appel à voter pour ce candidat n’a été lancé par le PS local

En 2024, cette aristocratie socialiste confite dans ses intérêts propres poursuit sa stratégie mortifère en présentant un candidat contre le candidat désigné par le Nouveau Front Populaire.
Stratégie qui se résume ainsi : nous ou l’échec de la gauche, nous ou le chaos de la majorité sortante, nous ou le néant de l’extrême droite.

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Les fascistes et leurs alliés

Les notables locaux du Parti Socialiste (PS) de la 8eme circonscription du Finistère ont décidé de piétiner l’accord national du Nouveau Front Populaire signé par leur propre formation et créé pour repousser les fascistes aux prochaines élections législatives. Ce faisant, ils entrainent dans une entreprise mortifère des électeurs et électrices encore sous le choc du résultat calamiteux des dernières élections européennes qui placent l’extrême droite aux portes du pouvoir.

Tentative de hold up sur la 8eme circonscription

Ils ont pour cela missionné l’un d’entre eux pourtant déjà titulaire de deux mandats d’élus. Aussi, les motivations de celui-ci doivent nous interpeler… Est-il chargé en candidatant de faire échouer à tout prix le ticket Thomas Le Bon / Marie Croguennec désigné par l’ensemble de la gauche pour représenter le Nouveau Front Populaire ?
Il se fait en tout cas l’allié des fascistes, assumant aussi le risque de favoriser le candidat complice de la majorité sortante qui se représente.
Le comportement des caciques du PS révèle leur conception égocentrée de la politique et par conséquent de leur représentation douteuse de la démocratie. Ils donnent l’impression de rejeter l’idée que la 8eme circonscription du Finistère puisse échoir à un autre parti à gauche.
Leur stratégie serait-elle eux ou l’échec de la gauche, eux ou le chaos de la majorité sortante, eux ou le néant de l’extrême droite ?

Une inéluctable sanction dans les urnes après les élections législatives

Les élus du PS local oublient un peu vite que les succès de leur parti pendant plus de 40 ans sur ce territoire n’ont été obtenus que par l’union à gauche.
Ils choisissent de s’en affranchir. Pourtant le PS ici comme ailleurs n’a plus les moyens de ses prétentions hégémoniques.
En poursuivant leur funeste dessein, ils se montrent prêts à sacrifier cette union lors des prochains scrutins municipaux, départementaux et régionaux. Leur sanction par les urnes sera alors perçue comme le seul recours pour les mettre hors d’état de nuire et retrouver à long terme une situation électoralement favorable. Ils seront donc responsables de l’installation sur le territoire d’une spirale de la défaite à gauche.

Extrémisme

Le procès en extrémisme intenté à l’égard des candidats du Nouveau Front Populaire / LFI par cette clique locale d’élus professionnalisés et arrogants est consternant.
Entre un programme politique audacieux pour tenter notamment de stopper les dérives néo-libérales et écocidaires qui affectent toujours plus les pauvres, les précaires, les défavorisés de toute nature… et la peste brune, ils ont choisi leur camp. Alors ? Qui est extrémiste ?

La presse quotidienne locale osera-t-elle relayer ce communiqué qui met en cause une élite politique dont elle tend à servir trop souvent les intérêts ? *Elle doit se faire l’écho de cette colère qui gronde et qui pourrait se traduire par le retour du fascisme en France à cause d’une succession terrifiante d’égarements d’élus sans scrupule.

Voter pour la dissidence socialiste le 30 juin 2024 dans la circonscription Quimperlé / Concarneau, c’est soutenir l’extrême droite.

Seul Thomas Le Bon, le candidat de l’union à gauche du Nouveau Front Populaire, est en mesure de la vaincre.

Le Collectif des Citoyens sans Culotte et sans Étiquette

entete

Législatives 8ème circonscription : paroles et paroles et paroles

Décidément la presse locale fait preuve d’un discernement à toute épreuve.
On peut lire dans le Télégramme que “la transition écologique est présente partout dans le programme de Sébastien Miossec”
https://www.letelegramme.fr/finistere/concarneau-29900/sebastien-miossec-ps-la-transition-ecologique-est-presente-partout-dans-mon-programme-pour-les-legislatives-6609653.php

Ah bon ???

Sur le terrain on constate la transition écologique selon Miossec : l’eau n’est plus potable mais on agrandit les élevages, les fermes usines…
Jeudi 22 juin 2023, le Télégramme annonçait : “La qualité de l’eau potable questionnée à Quimperlé. Devant Quimperlé Communauté, une dizaine de personnes ont manifesté pour alerter sur les taux de S-metolachlore, constitutif d’un herbicide, dans l’eau du pays de Quimperlé.”
https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimperle-29300/la-qualite-de-leau-potable-questionnee-a-quimperle-a1a5bf40-1121-11ee-be68-0182cf49ad63

https://www.letelegramme.fr/finistere/quimperle-29300/des-manifestants-devant-quimperle-communaute-pour-alerter-sur-la-qualite-de-leau-6378506.php

Et quelques mois plus tard, comme si de rien n’était, on favorise les agrandissements d’élevages industriels : https://www.letelegramme.fr/finistere/quimperle-29300/le-collectif-stop-ferme-usine-ria-29-de-quimperle-veut-agir-dans-la-duree-6597154.php

Le collectif « Stop Ferme usine Rias 29 », constitué par 20 associations et syndicats dans le pays de Quimperlé s’étrangle : « l‘extension de la porcherie Les Genêts, également autorisée, accroit encore les pratiques d‘élevage hors-sol et confirme la fuite en avant agro-industrielle du territoire de Quimperlé communauté. Nous nous inquiétons des conséquences pour la qualité de l’eau et de l’air, pour les plages, le tourisme et l’ostréiculture…»

Comme quoi nous n’avons pas tous la même notion de ce que pourrait être la transition écologique sur le territoire de Quimperlé Communauté …

Mobilisation contre le nouvel incinérateur de Planguenoual : 11 décembre à Lamballe

 

Le collectif Alerte Incinérateur Planguenoual s’est rendu vendredi dernier 1er décembre à 11 h à la mairie de Lamballe Armor pour déposer sa contribution dans le cadre d’une consultation publique organisée par le Préfet durant quatre semaines.

En effet, Kerval, syndicat de traitement des ordures ménagères de la moitié des costarmoricains, demande au Préfet une DEROGATION pour être dispensé de mettre en place le traitement obligatoire des oxydes d’azote (NOx) sur l’incinérateur en fonctionnement.

Nous demandons une mise aux normes de cet incinérateur, traitement des oxydes d’azote compris, sans construction d’une nouvelle usine.

L’argumentaire du collectif est résumé dans le document de deux pages – simple, compréhensible – qui a été déposé et que vous trouverez ci-joint.

Vous pouvez également consulter la déposition complémentaire faite par Eau et Rivières de Bretagne, par le lien suivant : https://www.eau-et-rivieres.org/sites/erb.fr/files/pdf/22/2023-11-30-Pref22-DmdDerogationVLE-Kerval-Contribution%20ERB.pdf

Ouest-France, Le Télégramme et Tébéo étaient présents.

En pièces jointes et par le lien ci-après, la bonne couverture médiatique de notre action (reprise de nos arguments mais il est regrettable que Le Télégramme ne montre que 2 personnes alors que nous étions 10, à un moment où les gens sont au travail).

http://www.tebeo.bzh/video/lamballe-un-incinerateur-qui-inquiete/

Au moins une journaliste a reçu des pressions pour tenter de l’empêcher de relayer notre action.

La mairie de Lamballe Armor n’avait même pas pris la peine de mettre le dossier de 220 pages à la disposition du public pendant quatre semaines.

Lamballe Armor refuse de mettre ce point à l’ordre du jour de son prochain conseil municipal du 11 décembre alors que le Préfet a sollicité son avis sur la demande de Kerval.

Kerval ne démord pas de sa politique ruineuse, climaticide, polluante et totalement aberrante et a publié le 30 novembre un appel d’offres pour la poursuite de l’exploitation de l’incinérateur actuel et la construction et l’exploitation du nouvel incinérateur : un marché de 353 millions € !!!

Juteux marché en perspective pour Suez et des factures qui vont flamber pour les usagers… pendant que, bla bla, fleurissent les discours incantatoires sur la nécessité de réduire les déchets.

Alors continuons ensemble le combat !

 SOYONS NOMBREUX LUNDI PROCHAIN

11 décembre, à partir de 18 h

à Lamballe

au 41, rue St-Martin pour assister au conseil municipal (dans la salle de l’hémicycle de Lamballe Terre & Mer)

Covoiturage possible à partir de Saint-Brieuc (départ à 17h30 du parking de la Croix Lambert, en face de la Poste)

Il s’agit de dénoncer la folie de la politique déchets de Kerval et de rappeler les conseil municipal de Lamballe Armor à ses devoir (avis à émettre sur la demande de dérogation en cours, participation à la définition de la politique déchets de Kerval comme le demande la Cour des Comptes, tri à la source des fermentescibles ou “biodéchets” obligatoire partout à partir du 1er janvier 2024)

Merci de faire circuler cet appel.

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Collectif Alerte Incinérateur Planguenoual

  • ARPE
  • Eau et rivières de Bretagne
  • Erquy Plurien Environnement
  • Extinction Rébellion Saint-Brieuc
  • Glaz Natur
  • Stop Méthane Plouha
  • Urgence Climatique Armor
  • Zéro Waste pays de Saint-Brieuc

alerteincinerateurplanguenoual@gmail.com

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1er décembre 2023
DEPOSITION
relative à une demande de dérogation
formulée par le syndicat Kerval Centre Armor
afin de ne pas mettre en place de système de
traitement des oxydes d’azote émis par
l’incinérateur de Planguenoual

Dossier mis à la disposition du public du 6 novembre au 1er décembre 2023
Dossier accessible sur le site internet de la préfecture, en mairie de Lamballe Armor, Andel, Hénansal et Saint-Alban.

Arrêté préfectoral du 18 octobre 2023 organisant les modalités de mise à disposition du public
https://www.cotes-darmor.gouv.fr/contenu/telechargement/64614/536869/file/Lamballe-Armor-Kerval%20Centre%20Armor%20AP%20CP.pdf

Dossier : résumé non technique en 16 pages + dossier complet en 221 pages. https://www.cotes-darmor.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Environnement-et-transition-energetique/Installations-classees-industrielles/Consultations-du-public2/Lamballe-Armor-UVE-Kerval-Centre-Armor/Dossier-de-reexamen-IED-et-derogation-aux-prescriptions-IED
La directive européenne IED (Directive sur les Emissions Industrielles) du 24 novembre 2010 fait obligation aux exploitants d’installations industrielles polluantes d’employer les MTD (Meilleures Techniques Disponibles) et de fournir périodiquement au préfet un dossier permettant le réexamen de leurs conditions d’exploitation au vu de ces MTD et, si nécessaire, l’actualisation des conditions de l’autorisation préfectorale.

Dans le dossier de réexamen fourni concernant l’incinérateur en fonctionnement à Planguenoual, on lit que Kerval s’est engagé à apporter des améliorations techniques au process sur divers points. En revanche, Kerval ne souhaite pas faire les investissements lui permettant de se doter des Meilleures Techniques Disponibles concernant la limitation des émissions d’oxydes d’azote (NOx).
Le dossier précise qu’il existe deux techniques de traitement possibles qui ont chacune leur inconvénient, la 1ère a un coût élevé, la 2ème crée d’autres pollutions.
Ainsi on lit, en page 16 du résumé non technique :
« – l’atteinte de la NEA-MTD (Niveau d’Emission Associé aux MTD) sur les NOx apporterait un gain sanitaire trop faible au vu du coût que cela représenterait sur la durée de la dérogation demandée ;
– la solution la plus simple règle le problème des NOx mais en crée d’autres (émissions notablement plus importantes de NH3 et de CO2 ). »

Kerval demande donc une DEROGATION pour pouvoir continuer à fonctionner durant 5 ans (jusqu’à l’arrêt de cet incinérateur en 2028 et la mise en route du nouveau), en dépassant les normes d’émissions d’oxyde d’azote
(NOx) : 400 mg/Nm3 (soit 82 tonnes par an) au lieu des 150 mg/Nm3.
Les NOx sont des irritants respiratoires puissants, pouvant créer des lésions pulmonaires, et qui participent à la formation de l’ozone et aux pluies acides.

NOS OBSERVATIONS
1 – On nous parle de transparence alors que, depuis le début, il manque l’essentiel !
Il s’agit du 4ème dossier qu’il nous a été donné de lire cette année : celui soumis par Kerval à la concertation publique organisée du 17 avril au 17 mai 2023 + le dossier fourni à l’appui d’une demande de recours à une
Délégation de Service Public pour l’incinérateur en projet (présenté en réunion de la CCSPL du 19/06/23) + le bilan d’activité 2022 de Kerval (CCSPL du 24/10/23) + le présent dossier.

Il ne s’agit en réalité que d’un semblant de concertation puisque nous sommes mis devant le fait accompli : il n’est question que du projet de construction d’un nouvel incinérateur : aucun élément d’information ne nous est fourni sur l’alternative de la rénovation de l’incinérateur actuel.
Où est L’ETUDE qui a mis les deux hypothèses dans la balance, si elle existe ?
On a seulement entendu en réunion publique du 4 mai que 10 millions € aurait permis de prolonger de 10 ans la durée de vie de cet incinérateur. Investissement à comparer sérieusement avec les « 100 à
120 millions € » pour un incinérateur devant fonctionner 25 ans !

2 – Dans le présent dossier aussi, il manque l’essentiel !
Nous lisons qu’il n’est pas envisageable de mettre en place un traitement des oxydes d’azote en raison de son coût : « la réduction catalytique SCR, est la plus performante, mais présente un ratio coût-efficacité bien trop
conséquent (34 k€/tonne évitée), bien au-delà des valeurs de référence (5 et 20 k€/t) du BREF transversal ».
Nous aurions aimé connaître le coût, en valeur absolue, de la mise en place de ce traitement.
Il figure peut-être dans LA DEMANDE DE DEROGATION ELLE MEME mais celle-ci faisant l’objet d’un document à part, elle N’EST PAS FOURNIE (voir p. 105/221) !
Nous en sommes réduits à nous référer au rapport de novembre 2020 de la Cour des Comptes qui évalue la mise aux normes incontournable à 3,73 millions € et la mise aux normes avec progression limitée du taux de valorisation à 5,83 millions €. Très loin du coût faramineux d’un nouvel incinérateur !
La technique n’est pas nouvelle : un gros dossier pour noyer le lecteur et lui faire oublier l’essentiel.

3- Ce dossier rappelle et illustre remarquablement les deux tristes réalités suivantes :
A – Les limites réglementaires d’exposition aux polluants ne sont pas du tout fixées en fonction des risques pour notre santé que ces polluants nous font courir !
Les Valeurs Limites d’Emissions (VLE) des polluants sont fixées en fonction du niveau qu’il est techniquement possible d’atteindre grâce aux MTD (Meilleures Techniques Disponibles).

B – Sous couvert d’améliorations, toujours plus de pollutions.
Au fur et à mesure que de nouvelles sophistications du process industriel sont conçues par des ingénieurs-chercheurs, les incinérateurs (et autres usines polluantes) sont obligées – périodiquement – de faire réexaminer
leurs conditions d’autorisation.
Le principe paraît louable : apporter des améliorations pour que l’usine pollue moins. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue ceci :
1) Les émissions toxiques préoccupantes sont toujours là (aériennes mais aussi aqueuses et solides) : métaux lourds, HCl, HF, SO2, NH3, dioxines, furanes, PCB ET toutes les molécules qui ne sont ni réglementées ni
mesurées, comme les PFAS (des centaines de molécules différentes de ces redoutables « polluants éternels »), etc, etc, aucune équipe de scientifiques n’étant capable de dresser la liste de tout ce qui sort de ce chaudron !
S’agissant des émissions d’oxydes d’azote de l’usine, il est choquant de lire qu’elles « ne contribuent pas beaucoup à la dégradation de la qualité de l’air du territoire de Lamballe Terre & Mer » alors qu’avec une part
de 5,1 % des émissions de NOx sur LTM, l’incinérateur représente très vraisemblablement le plus gros point d’émissions de NOx du territoire !
En tout état de cause, dénonçant l’incohérence du projet de nouvel
incinérateur, nous demandons la mise aux normes de cet incinérateur avec traitement des oxydes d’azote.
2) Si certaines émissions polluantes sont diminuées par tonne incinérée, comme on incinère un tonnage de plus en plus important et que les incinérateurs se multiplient, la pollution globale augmente ( effet « rebond »).
3) Surtout, cette démarche s’inscrit dans une fuite en avant technologique qui assure aux ingénieurs-chercheurs, bureaux d’études et cabinets de conseil, aux fabricants de matériel et constructeurs d’usines de pouvoir
engranger des solides profits.
Le solutionnisme technologique braque nos yeux sur les performances
techniques de l’incinérateur pour faire oublier qu’on doit s’intéresser à la racine du problème : le volume des déchets à incinérer qui ne cesse de grossir et qu’il n’est jamais question de diminuer, seulement de mieux
traiter.
De surcroît, on oublie très facilement que la construction d’une nouvelle usine, au lieu de la réhabilitation de l’actuelle, représente en elle-même de considérables émissions de GES et une grosse consommation de
ressources de toutes sortes, génératrices en amont de pollutions diverses et variées non prises en compte.
►►Kerval se garde de nous fournir des éléments d’information nécessaires à un choix éclairé car la concertation n’est qu’un vain mot puisque Kerval n’entend pas laisser de choix.
►►Nous continuons d’en appeler à une rénovation-mise aux normes de l’incinérateur actuel sans augmentation de capacité, seule façon de permettre d’ouvrir la voie à une politique de réduction des déchets,
au travers notamment du tri à la source des fermentescibles et d’une taxation incitant les usagers à de meilleures pratiques.

VOIR EN ANNEXE NOTRE ARGUMENTAIRE plus complet du 28 août 2023.
Nous ne perdons pas de vue que ces incinérateurs, qui grossissent et se multiplient et qui sont de plus en plus onéreux, sont un cadeau fait aux industriels, payé par nos deniers d’usagers :
– une aubaine pour les industriels de l’incinération (Suez, Veolia, Guyot) et pour les acteurs économiques locaux qui attendent de pouvoir incinérer leurs déchet  dans la nouvelle usine ;
– et SURTOUT, UN SOUTIEN PUISSANT ET INDISPENSABLE aux industriels du plastique et autres déchets produits par un gaspillage insensé des ressources.
Il s’agit de continuer à surproduire et à surconsommer, sans considération pour la raréfaction des ressources (pétrolières et autres), pour les rejets toxiques, pour le dérèglement climatique.

Continuez braves gens, nous « valorisons » vos déchets (incinérateur, (incinérateur, usine de CSR Ti Valo associée à des « chaudières » nouvelles versions de l’incinération, centre de tri et filières de recyclage).

 

Vaccination Covid : un collectif de Sages-femmes porte plainte contre le ministre de la Santé

Un collectif de sages-femmes porte plainte à la CJR (Cour de Justice de la République), contre M. Rousseau, ministre de la Santé, pour propos mensongers concernant l’absence d’effets secondaires de la vaccination contre le Covid.

Les sages-femmes sont empêchées d’accéder à l’information et interdites d’informer leurs patientes (pour un « choix libre et éclairé »).

 

Communiqué du collectif de sages-femmes « SF Clés »
Plainte à la CJR contre le ministre de la Santé

 

Notre collectif « SF Clés (Sages-Femmes pour un Choix Libre et Éclairé en Santé) » a porté plainte à la CJR (Cour de Justice de la République) contre Monsieur ROUSSEAU ministre de la santé pour ses propos mensongers du 3 octobre 2023 sur France-Inter concernant l’absence d’effets secondaires de la vaccination contre la COVID 19.

Notre collectif s’est joint à l’action du Pr PERRONNE, de Xavier AZALBERT
(journaliste) et de tous les Collectifs de Victimes.

Conscientes de l’enjeu de nos responsabilités de sages-femmes et de nos contacts réguliers avec les patients, nous nous sommes très vite interrogées devant les affirmations contradictoires des médecins, chercheurs et scientifiques, tant en France qu’à l’étranger, sur l’efficacité réelle des
vaccins et leur éventuels effets indésirables, notamment sur les femmes enceintes.
Nous avons suivi de très près les publications scientifiques depuis le début de l’émergence de l’épidémie de COVID afin d’apporter le maximum de sécurité médicale à nos patientes et leurs enfants à naître, tout en respectant notre code de déontologie.
Nous avons également questionné l’ordre des sages femmes, sans recevoir de réponse sur l’opportunité de la vaccination pour les femmes enceintes et ses potentiels effets secondaires, non seulement sur elles mais sur leurs enfants à naître, d’autant qu’il n’y avait aucune étude préalable, les femmes enceintes étant exclues des études des laboratoires.

Nous avons interrogé notre ordre précisément sur deux études à destination des femmes enceintes :

La première, l’étude COROPREG, qui a été annoncée par le ministre de la Santé au mois de mai 2020 et qui a pour objectif de connaître l’incidence de l’infection maternelle COVID19, sa gravité et les conséquences sur la morbi-mortalité maternelle et néonatale.
Aucune réponse n’a été faite par l’INSERM et il est étonnant que les conclusions de cette étude, annoncée il y a bientôt 3 ans, ne soient pas connues.

La seconde, l’étude COVACPREG qui a été lancée en avril 2021 dans le but « d’enrichir les connaissances sur les vaccins contre la COVID 19 et leurs éventuels effets indésirables chez les femmes ».
Pourtant, là encore, 2 années après avoir débutée, aucun résultat de
cette étude n’est disponible et l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé) reste silencieuse…

Le Conseil National de l’ordre des sages-femmes dans son « FAQ sur la COVID 19 » a écrit[1] :
“Que risquent les sages-femmes qui participent à des opérations de désinformation ou qui dissuadent leurs patientes de se faire vacciner ?”

Et sous l’onglet “voir la réponse ” :
“Les autorités qui en seraient avisées peuvent porter plainte contre celles-ci pour mise en danger de la vie d’autrui tandis que le Conseil Départemental peut porter plainte pour manquements déontologiques”

Cette menace nous inquiète dans la mesure où les résultats des études à destination des femmes enceintes ne sont pas disponibles, nous privant de ressources concernant l’efficacité et l’innocuité des derniers vaccins contre la Covid 19[2].

Dès lors comment affirmer, comme le fait le ministre de la Santé, qu’il n’y aurait pas d’effets indésirables de la vaccination ?
Cette affirmation est trompeuse au regard des effets indésirables déclarés à l’ANSM.
De plus, nous constatons que les femmes sont fréquemment touchées par des troubles du cycle suite à la vaccination contre la Covid 19.
Nous nous sentons empêchées par la menace menacées d’exercer notre devoir de donner une information claire, honnête et transparente à nos patientes.
Comment respecter notre code de déontologie qui nous interdit de promouvoir un traitement insuffisamment validé sur le plan scientifique (art R.4127-314 du Code de la santé publique) ?
D’autant que nous avons interdiction d’aliéner notre indépendance professionnelle sous quelque forme que ce soit (article R.4127-307).

Contrairement au ministre de la Santé, nous ne pouvons pas dire à une femme que la vaccination contre la COVID 19 est sans risque.

C’est la raison de notre action.
[1] https://www.ordre-sages-femmes.fr/faq-covid-19/
[2] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-09/rapport_evaluation_place_des_vaccins_cominarty_bivalents_original.omicron_ba.1_et_origninal._omicron_ba.4-5.pdf

Contact : sf.cles@protonmail.com

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Sur le sujet des effets secondaires, voir également les plaintes en Allemagne :

https://www.dw.com/fr/sante-vaccination-covid-effets-secondaires-plaintes-allemagne/a-66079029

 

 

 

Affaire du « 8 décembre » : le droit au chiffrement et à la vie privée en procès

Affaire du « 8 décembre » : le droit au chiffrement et à la vie privée en procès

Le 3 octobre prochain s’ouvrira le procès de l’affaire dite du « 8 décembre ». Sept personnes sont accusées d’association de malfaiteurs terroriste. Pour construire le récit du complot terroriste, les services de renseignement de la DGSI chargés de l’enquête judiciaire, le parquet national antiterroriste (PNAT) puis le juge d’instruction instrumentalisent à charge le fait que les inculpé·es utilisaient au quotidien des outils pour protéger leur vie privée et chiffrer leurs communications. Face à cette atteinte inédite, que nous documentions longuement il y a quelques mois, le temps de ce procès va donc être crucial dans la bataille contre les velléités récurrentes de l’État de criminaliser des pratiques numériques banales, sécurisées et saines, pratiques que nous défendons depuis toujours.

Article à lire en entier sur le site de la Quadrature du Net, par ici : https://www.laquadrature.net/2023/10/02/affaire-du-8-decembre-le-droit-au-chiffrement-et-a-la-vie-privee-en-proces/

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Dans la presse (pas toute) :
Témoignage de Camille et de Chloé, son avocate : https://www.auposte.fr/ultra-gauche-quand-lantiterrorisme-deraille-le-proces-de-ceux-appeles-les-8-decembre/

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Pour mémoire :

Procès des inculpé·es du 8 décembre 2020 : Appel à soutien