Moëlan : Manifestations contre le laisser passer sanitaire

Déambulation de contestation du laisser passer sanitaire

Marché de Moëlan sur mer, sur le marché du mardi matin

laisser passerr contestation

Rendez vous hebdomadaires de contestation du laisser passer sanitaire

Le samedi à 13 h devant la mairie de Moëlan

Pour une application de la loi du 12 juillet 1990 contre la discrimination  !

Toujours en vigueur à ce jour !!!

Article 225-2

Version en vigueur depuis le 29 janvier 2017

Modifié par LOI n°2017-86 du 27 janvier 2017 – art. 177

La discrimination définie aux articles 225-1 à 225-1-2, commise à l’égard d’une personne physique ou morale, est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende lorsqu’elle consiste :

A refuser la fourniture d’un bien ou d’un service ;

2° A entraver l’exercice normal d’une activité économique quelconque ;

3° A refuser d’embaucher, à sanctionner ou à licencier une personne ;

A subordonner la fourniture d’un bien ou d’un service à une condition fondée sur l’un des éléments visés à l’article 225-1 ou prévue aux articles 225-1-1 ou 225-1-2 ;

5° A subordonner une offre d’emploi, une demande de stage ou une période de formation en entreprise à une condition fondée sur l’un des éléments visés à l’article 225-1 ou prévue aux articles 225-1-1 ou 225-1-2 ;

6° A refuser d’accepter une personne à l’un des stages visés par le 2° de l’article L. 412-8 du code de la sécurité sociale.

Lorsque le refus discriminatoire prévu au 1° est commis dans un lieu accueillant du public ou aux fins d’en interdire l’accès, les peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 euros d’amende.

Article 225-1

Version en vigueur depuis le 20 novembre 2016

Modifié par LOI n°2016-1547 du 18 novembre 2016 – art. 86

Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques sur le fondement de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de leur situation économique, apparente ou connue de son auteur, de leur patronyme, de leur lieu de résidence, de leur état de santé, de leur perte d’autonomie, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une Nation, une prétendue race ou une religion déterminée.

Constitue également une discrimination toute distinction opérée entre les personnes morales sur le fondement de l’origine, du sexe, de la situation de famille, de la grossesse, de l’apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de la situation économique, apparente ou connue de son auteur, du patronyme, du lieu de résidence, de l’état de santé, de la perte d’autonomie, du handicap, des caractéristiques génétiques, des mœurs, de l’orientation sexuelle, de l’identité de genre, de l’âge, des opinions politiques, des activités syndicales, de la capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français, de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une Nation, une prétendue race ou une religion déterminée des membres ou de certains membres de ces personnes morales.

 

 

Bayer perd en appel sur les cancers liés à son Roundup

Bayer perd en appel

Devant la Cour d’Appel de San Francisco des États Unis, contre une décision statuant que le Roundup provoquait des cancers, un nouveau revers alors qu’il fait face à des milliers de poursuites judiciaires dans ce pays. .

La Cour d’Appel a confirmé un jugement de 2019 en faveur d’Alva et Alberta Piliod, un couple affirmant être tombé malade après avoir utilisé le désherbant Roundup pendant des années.
La Cour a cependant validé la décision de réduire très fortement le montant de la compensation accordée par le jury au couple, à 86,7 millions de dollars au lieu de 2 milliards.

Bayer refuse d’informer

Dans son arrêt, le juge a déclaré que Monsanto avait fait preuve d’un “refus intransigeant d’informer le public” sur les dangers d’un produit que la firme a rendu largement disponible dans les quincailleries américaines.
“Monsanto savait que les études soutenant l’innocuité du Roundup n’étaient pas valides lorsque les Piliod ont commencé à pulvériser du Roundup dans leur jardin sans gants ni équipement de protection, incités par les publicités télévisées”

Bayer persiste dans le déni

Bayer se dit “respectueusement en désaccord avec la décision de la Cour de San Fransisco, qui ne s’appuie, selon lui, sur “aucune preuve tangible”…
“Nous continuons à défendre fermement l’innocuité du Roundup, une position soutenue par quatre décennies de données scientifiques approfondies  et les évaluations dans des principaux organismes de réglementation sanitaire du monde entier qui soutiennent son utilisation sûre” a déclaré un porte parole du groupe.

Rappelons que le Glyphosate a été classé comme “cancérogène probable” par le Centre International de Recherche sur le Cancer de l’OMS… (le CIRC)

Rappelons aussi que les preuves s’accumulent sur la toxicité du glyphosate, avec notamment la méta-analyse du Dr Stéphanie Séneff : https://pig.log.bzh/2021/07/20/glyphosate-sortie-de-toxic-legacy-du-dr-stephanie-seneff/

Mais Bayer provisionne …

“C’est pour ce cas de figure que la somme de 4,5 milliards a été provisionnée. Une décision finale est attendue en 2022. “Dans le cas d’une décision négative de la Cour suprême, Bayer mettra en place un programme d’administration des réclamations géré par des professionnels, qui sera assorti de valeurs d’indemnisation prédéterminées” pour indemniser les plaignants s’estimant victimes du Round’Up, précise le communiqué.”

 

Retrouvez les infos sur

https://www.rtbf.be/info/monde/detail_dans-l-affaire-des-cancers-lies-au-roundup-le-geant-allemand-bayer-perd-de-nouveau-en-appel?id=10821556

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/cancers-lies-au-roundup-bayer-perd-de-nouveau-en-appel-6237b1f9e51b6bf8d1cfeb3726b169c6

https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/glyphosate/cancers-lies-au-roundup-le-groupe-bayer-perd-de-nouveau-en-appel-aux-etats-unis_4733361.html

https://www.capital.fr/entreprises-marches/glyphosate-roundup-bayer-monsanto-passe-une-lourde-provision-face-au-risque-judiciaire-1410843

La crise : un paradis pour les actionnaires !!! (ATTAC)

La crise : un paradis pour les actionnaires

Les entreprises du CAC 40 ont réalisé 60 milliards d’euros de profits au premier semestre 2021, soit 41% de plus qu’au premier semestre 2019.
La hausse est même de 56% pour LVMH.
L’indice boursier du CAC 40 a progressé de 20% depuis le début de l’année, ce qui est un record…La crise se révèle être un paradis pour les actionnaires !

 

Rivière "La crise" - Aisne (02) © Cédric BERGER Rivière “La crise” – Aisne (02) © Cédric BERGER

 

Comment l’expliquer ?

Merci le gouvernement… et les précédents !

  • Sur fond de crise, des dizaines de milliards d’euros d’aides supplémentaires ont été versés, sans condition sociale, fiscale et écologique ou presque : depuis le début de la pandémie de Covid-19, près de 200 milliards d’euros d’aides supplémentaires ruissellent sur le secteur privé !
    100 % des multinationales du CAC40 ont touché des aides publiques liées au Covid-19.
    Y compris les 26 d’entre elles qui ont versé un généreux dividende en 2020 (comme Carrefour, LVMH, Veolia, Vinci…).
    Certaines ont licencié dans le même temps, caché leurs bénéfices dans les paradis fiscaux, ou ne respectent les accords de Paris sur le climat.

 

  • L’évasion fiscale reste toujours largement impunie : les entreprises du CAC 40 continuent de délocaliser artificiellement leurs bénéfices dans des paradis fiscaux comme le Luxembourg ou les Pays-Bas.

 

  • Les entreprises ont bénéficié de cadeaux fiscaux qui perdurent (ex. CICE transformée en exonérations sociales) et de certains nouveaux, notamment la baisse progressive des impôts sur les sociétés depuis 2017 (de 33% à 25% en 2022) et des impôts de production.

 

  • La politique de la BCE reste extrêmement généreuse, avec notamment des rachats d’actifs financiers.

 

Et surtout à qui ça profite ?

  • On peut s’attendre à des versements particulièrement importants pour les dividendes, pour « rattraper » toute baisse de l’année précédente, ainsi qu’à des rachats d’actions pour faire monter les cours.
    Les grands gagnants sont les actionnaires, au détriment de l’investissement et de l’emploi. D’ailleurs en 2020, les dividendes représentent 140% des profits du CAC40, selon l’Observatoire des multinationales.

 

  • Sur le fond de l’emploi, il faut rappeler que la plupart des entreprises qui composent cet indice ne réalisent pas l’essentiel de leur activité en France. Malgré la hausse des bénéfices, ces multinationales ont plutôt eu tendance à détruire de l’emploi. Ainsi, en 2020, malgré 4,7 milliards d’euros de bénéfices, LVMH a détruit 888 emplois en France, 13 000 dans le monde.

 

  • Sur le fond des recettes publiques, ce sont des multinationales qui pratiquent massivement l’évasion fiscale. Par exemple, LVMH détient 305 filiales dans les paradis fiscaux.

 

  • In fine, une forme de « retour à la normale » inacceptable !

 

La crise du Covid est un paradis pour les actionnaires, mais un enfer pour les précaires, les TPE et plus largement la population :

    • Dans le même temps, il n’existe pas de moyens publics suffisants mis dans les hôpitaux publics, comme le montrent les urgences obligées de fermer pendant l’été, une partie significative des lits fermés faute de personnel, des services toujours débordés par malades du Covid, un Ségur de la santé très loin de répondre aux besoins…)
    • sous prétexte d’économies budgétaires, la réforme de l’assurance chômage va baisser drastiquement les droits des chômeurs et Emmanuel Macron a annoncé sa volonté de reporter l’âge de départ à la retraite.
    • plus généralement, les caissières et tous les autres premières et premiers de corvée attendent toujours d’être revalorisées, les services publics s’étiolent par manque de moyens, le monde de la culture dépérit, les petites entreprises et le secteur non lucratif souffrent, tout comme l’essentiel des salariés, tandis que les pauvres s’appauvrissent et les précaires se précarisent.

Sources : observatoire des multinationales et rapports d’Attac

Surveiller et punir en pandémie

Surveiller et punir en pandémie

Il est temps de relire les quelques pages que le philosophe Michel Foucault consacrait à la gestion politique des épidémies. La réalité biologique du coronavirus n’est pas la seule à agir sur les corps. Les réflexions de Michel Foucault dégagent deux modalités combinables de politiques sécuritaires qui disciplinent les corps et semblent se réaliser aujourd’hui dans le contexte politico-sanitaire.

 

Épisode 60

Par Nicolas Guérin, Maître de conférences (HDR) en Psychologie à Aix-Marseille Université

* * *

Il est désormais impossible de rester indifférent à la redoutable actualité de la première partie du chapitre III de l’ouvrage de Michel Foucault paru chez Gallimard en 1975, Surveiller et punir, concernant la gestion des épidémies. « Redoutable actualité » car, bien que l’ouvrage de Foucault date de plus de 40 ans, qu’il porte lui-même sur des phénomènes sociaux vieux de plusieurs siècles (les épidémies de peste surtout) et qu’il dresse le portrait d’une société disciplinaire qu’on croirait disparue, voire franchement  dystopique, il est difficile de manquer ce en quoi les dispositifs disciplinaires et sécuritaires décrits par le philosophe se réalisent, au moins en France, dans le contexte sanitaire que nous connaissons aujourd’hui.

La thèse de Foucault concernant la gestion politique des épidémies n’est pas une théorie du complot. Foucault ne dit pas, par exemple, qu’un virus est fabriqué quelque part par des classes dominantes pour nourrir un dessein caché, comme celui d’asservir les populations par le biais d’une politique sanitaire autoritaire. L’idée de Foucault, résumée à grands traits, est plutôt que l’exercice du pouvoir peut trouver son plein accomplissement à l’occasion d’une épidémie. Comme si un lien organique existait entre la mécanique du pouvoir politique et le processus labile et instable de l’épidémie de sorte que, lorsque l’un et l’autre se rencontrent, le pouvoir lui-même mutait, semblable à un virus, pour finalement s’exercer dans une forme virulente, à la fois disciplinaire et sécuritaire.

Je ferai deux remarques et poserai une question, que j’adresse ici à la cantonade. Pour ce faire, je m’appuierai toujours sur ce qui me semble être le plus crucial parmi les remarques de Foucault sur la gestion des épidémies, tant ces quelques pages méritent de faire office pour nous tous de piqure de rappel, si j’ose dire.

Rêve politique d’épidémie et microphysique du pouvoir cellulaire

Première remarque : tout en décrivant le type de gestion sanitaire des épidémies de peste en Europe, Foucault rappelle qu’il « y a eu autour de la peste toute une fiction littéraire de la fête » (1) où les individus se démasquent et où les corps se mélangent sans respect ni distance, comme c’est aussi le cas dans les révoltes ou les émeutes. Bakhtine (2) soutient une idée voisine en remarquant que le corps à corps dans les scènes de carnaval chez Rabelais opère une rupture dans les semblants de l’ordre féodal (3). Mais Foucault ajoute que cette fiction littéraire de la fête autour de la peste trouve son envers dans « un rêve politique de la peste » (4) qui lui, au contraire, vise une société sectionnelle en séparant les corps pour appliquer ce que Foucault appelle ailleurs joliment (dans un chapitre intitulé non moins joliment « Les corps dociles ») une microphysique du pouvoir cellulaire (5). Chaque individu y est contrôlé, caractérisé pour lui-même et la multiplicité des individus y est mise en ordre. Au désordre de la fête et au mélange des corps dans l’épidémie, s’oppose « la discipline [faisant] valoir son pouvoir qui est d’analyse » (6) : « non pas la fête collective mais les partages stricts ; non pas les lois transgressées, mais la pénétration du règlement jusque dans les plus fins détails de l’existence et par l’intermédiaire d’une hiérarchie complète qui assure le fonctionnement capillaire du pouvoir » (7). Or cet envers et cet endroit résonnent aujourd’hui avec la méfiance, voire la criminalisation, du gouvernement à l’égard des rassemblements festifs des jeunes essentiellement.

Seconde remarque : Foucault distingue là, dans un contexte sanitaire d’inquiétude et d’égarement, deux modalités d’exercice du pouvoir dans une société disciplinaire. L’une est calquée sur la gestion de la peste. Elle génère des séparations multiples et procède par « quadrillage tactique » (8) de la population, comme ce peut être le cas aujourd’hui avec l’extension du « passe sanitaire » et les procédures de contrôle corrélatives appliquées à quasiment tous les domaines de la vie sociale et probablement professionnelle. L’autre modalité d’exercice du pouvoir est quant à elle calquée sur le modèle de la gestion de la lèpre. Elle se fonde sur l’exception comme condition de l’universel. Elle procède par l’exil et l’exclusion. Sa logique est binaire et son idéal est celui d’une « communauté pure » (9) comme c’est le cas maintenant avec le clivage de la population entre individus vaccinés versus individus non-vaccinés, la stigmatisation et l’ostracisation calculée des non-vaccinés réglées sur l’idéal d’un monde pur, immunisé, et purgé à jamais du virus et de ses variants.

Enfin Foucault souligne, et c’est précieux, que ces deux modalités d’exercice du pouvoir disciplinaire et sécuritaire, soit le quadrillage tactique d’une part, et l’exclusion d’autre part, ne sont pas incompatibles et qu’elles se combinent à partir du XIXéme siècle.

La question qui s’impose est la suivante : ne doit-on pas penser que nous assistons aujourd’hui, en France du moins, à la résurgence et au développement de ces deux modèles politiques disciplinaires ainsi qu’à leur combinaison ? Si tel est bien le cas, une structure combinée de dispositifs disciplinaires se répète et nous assistons, avec notre politique sanitaire, à un phénomène qui n’est pas aussi inédit qu’on a tendance à le dire. Il faudrait néanmoins compliquer les observations de Foucault avec les traits spécifiques de notre époque qui participent et renouvèlent la microphysique du pouvoir cellulaire : des enjeux socio-économiques colossaux et le traitement viral de l’information par les réseaux sociaux qui relaient les axiomes du pouvoir gouvernemental, influencent le milieu journalistique mais qui agissent aussi probablement, à leur tour, sur une partie des décisions politiques elles-mêmes.

Et si ce n’est pas une métaphore que de dire avec Foucault que les « rapports de pouvoir passent à l’intérieur des corps » (10), il faudra être attentif aux effets subjectifs des variants combinatoires plus ou moins raffinés de ces deux modalités de politique sécuritaire, dans le réel de chacun.

 

Notes

(1) M. Foucault, (1975), Surveiller et punir, tel Gallimard, Paris, p. 231.

(2) M. Bakhtine, (1970), L’œuvre de François Rabelais et la culture populaire au Moyen Age et sous la Renaissance, tel Gallimard, Paris.

(3) Notons au passage qu’au moment des manifestations dites des « gilets jaunes », certains médias avaient eu l’intuition du phénomène social épidémique et contagieux, impliquant le corps, en qualifiant ce mouvement contestataire de « fièvre jaune ». Voir entre autres : L’Humanité, Le Point et La Provence.

(4) M. Foucault, op. cit., p. 231.

(5) Ibid., p. 175.

(6) Ibid., p. 231.

(7) Ibid., p. 231.

(8) Ibid., p. 231.

(9) Ibid., p. 232.

(10) Entretien de M. Foucault avec L. Finas, « Les rapports de pouvoir passent à l’intérieur des corps », Dits et écrits II, Quarto Gallimard, 2001, pp. 228-236.

Ordre des médecins : non au pass sanitaire obligatoire dans les hôpitaux

https://www.conseil-national.medecin.fr/publications/communiques-presse/pass-sanitaire-acces-soins
Pour l’Ordre des médecins, la mise en place du pass sanitaire ne doit pas limiter l’accès aux soins.

https://www.lunion.fr/id280892/article/2021-08-03/pass-sanitaire-lordre-des-medecins-met-en-garde-contre-le-risque-de-limitation

Recours contre le pass sanitaire

Recours contre le pass sanitaire

Collectif dejavu.legal

https://dejavu.legal/fr
Des avocats attaquent le pass sanitaire au Conseil constitutionnel au nom de “50.000 citoyens”

“Le Conseil constitutionnel doit rendre le 5 août sa décision sur le texte de loi prévoyant l’extension de l’utilisation du pass sanitaire. Pour l’enjoindre à annuler ou retoquer ce projet, un collectif d’avocats a déposé un recours, signé par plus de 50.000 particuliers.”

A lire sur : https://www.capital.fr/economie-politique/des-avocats-attaquent-le-pass-sanitaire-au-conseil-constitutionnel-au-nom-de-50000-citoyens-1411076

Pass sanitaire : 50.000 citoyens déposent un recours devant le Conseil constitutionnel

La vaccination Covid à l’épreuve des faits

La vaccination Covid à l’épreuve des faits. 2ème partie : une mortalité inédite

30 juillet 2021
Par Laurent MUCCHIELLI (sociologue, directeur de recherche au CNRS), Hélène BANOUN (pharmacien biologiste, PhD, ancienne chargée de recherches à l’INSERM), Emmanuelle DARLES (maîtresse de conférences en informatique à Aix-Marseille Université), Éric MENAT (docteur en médecine, médecin généraliste), Vincent PAVAN (maître de conférences en mathématique à Aix-Marseille Université) & Amine UMLIL (pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier, unité de « pharmacovigilance/CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques)/Coordination des vigilances sanitaires » du Centre hospitalier de Cholet).

Contact : laurent.mucchielli@protonmail.com

A retrouver ici : https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/la-vaccination-covid-lepreuve-des-faits-2eme-partie-une-mortalite-inedite

La vaccination à l’épreuve des faits. 1ère partie : les chiffres de l’épidémie :

https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/200721/la-vaccination-l-epreuve-des-faits-1ere-partie-les-chiffres-de-l-epidemie

Publications précédentes de Laurent Mucchielli :

Entretien avec Christian Vélot, président du Comité scientifique du CRIIGEN  https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/080721/covid-19-vaccins-experimentaux-strategie-vaccinale-entretien-avec-christian-velot

 

Interview de Christian Vélot – Président du Conseil Scientifique du CRIIGEN

Christian Vélot est maître de conférence en génétique moléculaire à l’université Paris-Sud, directeur scientifique du comité scientifique du Comité de Recherche de l’Information Indépendante du Génie Génétique (CRIIGEN)

Interviewé par France Soir il revient sur différents aspects de la pandémie actuelle (virus, vaccins, Autorisations de Mise sur le Marché – AMM, politique vaccinale) pour élargir son propos sur les liens entre cette pandémie et les maladies environnementales.

Interview Dr Christian Vélot – CRIIGEN

Partie virus, vaccin,

Christian Vélot revient sur la nature de ce virus qu’il qualifie de dangereux car présentant un grand nombre de symptômes différents.
Il se montre surpris de voir que pour lutter contre un virus qui nous réserve beaucoup d’incertitudes, on ait recours à des technologies pour lesquelles on n’a pas de recul.
Il revient sur les traitements précoces, notamment ceux préconisés par le professeur Didier Raoult, un virologue d’une pointure exceptionnelle et regrette qu’on ait balayé l’hydroxychloroquine qui n’a jamais tué personne pour lui préférer le Remdesivir, une molécule toxique et mutagène.

Le biologiste donne des explications très détaillées sur les différents types de vaccins mis sur le marché, vaccins qu’il divise en trois catégories selon la technique employée : vaccins à virus inactivé, vaccins à protéines recombinantes et vaccins génétiques.

Christian Vélot revient également sur les autorisations de mise sur le marché conditionnelles beaucoup trop rapides puisqu’une phase 3 prend normalement plusieurs années pour connaître l’immunotoxicité, la génotoxicité et l’intéraction avec le génome humain. Il regrette ces décisions et rappelle que « la sécurité est incompatible avec l’urgence ».

S’ensuivent des explications sur la nature de ce virus qui ne fait pas beaucoup de mutations mais des recombinaisons avec des virus qui ne sont pas de sa famille, une particularité qui l’amène à s’interroger sur l’échappement immunitaire, au rapport bénéficie/risque de la vaccination et de son efficacité.

Enfin il déplore l’absence de la diversité de pensée dans les instances de décisions et dénonce des erreurs de la part de certaines autorités notamment des propos scientifiquement faux du « Monsieur vaccin » Alain Fisher, responsable de la politique vaccinale pour la France.

Liens entre pandémie  Covid – maladies environnementales

Avec notamment
– à 1 h 01’25 » : fonctionnement des agences d’évaluation, en donnant l’exemple de l’EFSA (Agence Européenne d’Évaluation Sanitaire) Interpellée par notre campagne Secrets Toxiques : https://pig.log.bzh/2021/02/25/campagne-secrets-toxiques-interpellation-de-lefsa/

-à partir de 1h07’42 »: conseil de « ne pas  considérer la crise du covid toute seule, isolée du reste du monde »
Le SARSCOV2 n’est pas un virus tueur, c’est un virus qui porte l’estocade finale chez des gens qui sont déjà fragiles – pour la grande majorité –

« La vraie question est de se poser pourquoi y a t il autant de personnes fragiles ? »

– à partir d’1h10′ : les facteurs environnementaux
« c’est multiple la question des facteurs environnementaux, mais notamment on sait aujourd’hui à quel point par exemple les perturbateurs endocriniens sont responsables de ces cancers, sont responsables de ces maladies chroniques, de cette obésité, etc, et qu’est ce qu’on fait contre les perturbateurs endocriniens, contre les pesticides ?
RIEN !

Il y a une maladie qui tue peu et il faut vacciner tout le monde, Il y a une maladie qui tue beaucoup et on ne fait RIEN

Et le problème c’est que les victimes de l’un sont les victimes de l’autre. C’est à dire que tout est lié.

ET qu’on ne résoudra pas le problème du Covid si on ne prend pas le problème dans sa globalité.
Et quand on avait mr Salomon qui venait tous les soirs nous faire le décompte du nombre de morts du Covid, s’il avait du nous faire le décompte du nombre de morts des maladies chroniques (il ne s’agit pas de mettre en opposition certains morts contre d’autres) mais visiblement vis à vis du gouvernement tous les morts n’ont pas la même valeur parce que en 2008 l’OMS – la fameuse Organisation Mondiale de la Santé – a fait un rapport mondial sur les maladies  chroniques dans le monde, c’était 38 millions de morts dans le monde en 2008, dont 29% avaient moins de 60 ans.

Et bien qu’est ce qu’on a fait pour ça ?
RIEN

On continue à autoriser les pesticides, on vient de ré-autoriser les néonicotinoïdes pour les betteraviers, alors qu’on sait que ces molécules sont des poisons, on sait à quel point on est entourés de pesticides qui nous tuent à petit feu, qui nous rendent fragiles, et donc si on ne prend pas ce problème à bras le corps et si on ne résout pas le problème des maladies environnementales de manière générale et qu’on ne se remet pas en question sur la manière, sur l’hyper-productivisme, sur la déforestation … et bien des pandémies arriveront et ces pandémies seront de plus en plus mortelles, même si le virus d’aujourd’hui ne l’est pas, simplement parce que les gens sont de plus en plus fragiles.

Donc traiter le problème de la Covid tout seul, c’est du vernis sur des ongles sales.
… il faut résoudre le problème de santé de fond et ne pas mettre les choses dans des petites boîtes et déconnecter tout ceci.

Avec la Covid,
il y a une pandémie qui en cache une autre,
c’est celle
des maladies environnementales

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Autres vidéos disponibles sur le sujet :

Covid-19, vaccins expérimentaux, stratégie vaccinale

https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/080721/covid-19-vaccins-experimentaux-strategie-vaccinale-entretien-avec-christian-velot

La vaccination Covid à l’épreuve des faits (article de blog du 30 juillet 2021) par Laurent Mucchielli : https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/300721/la-vaccination-covid-l-epreuve-des-faits-2eme-partie-une-mortalite-inedite
Article signé par Laurent MUCCHIELLI (sociologue, directeur de recherche au CNRS), Hélène BANOUN (pharmacien biologiste, PhD, ancienne chargée de recherches à l’INSERM), Emmanuelle DARLES (maîtresse de conférences en informatique à Aix-Marseille Université), Éric MENAT (docteur en médecine, médecin généraliste), Vincent PAVAN (maître de conférences en mathématique à Aix-Marseille Université) & Amine UMLIL (pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier, unité de « pharmacovigilance/CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques)/Coordination des vigilances sanitaires » du Centre hospitalier de Cholet).

Le virologue Jean Michel Clavery dénonce un mensonge d’Etat

Erreur de casting sur BFMTV, le virologue Jean Michel Clavery dénonce un mensonge d’Etat :

Jean Michel Clavery, virologue et fondateur de la Société française de virologie https://sfv-virologie.org/membres-sfv

250721 – Bulletin épidémiologique_RS_ w27_12 juillet-19 juillet