Les Faucheurs Volontaires paralysent le site chimique BASF à Genay (69)

Communiqué de presse des Faucheurs et Faucheuses Volontaires

https://faucheurs-volontaires.fr/

Revue de presse

https://www.leprogres.fr/environnement/2022/03/04/80-faucheurs-volontaires-occupent-le-site-de-l-entreprise-basf-a-genay

https://www.leprogres.fr/faits-divers-justice/2022/03/05/pourquoi-l-usine-chimique-basf-de-genay-a-ete-envahie-par-les-faucheurs-volontaires

https://theworldnews.net/fr-news/rhone-des-faucheurs-volontaires-s-introduisent-sur-le-site-sensible-basf-de-genay

https://actu.fr/auvergne-rhone-alpes/genay_69278/lyon-helicoptere-gendarmes-en-nombre-action-choc-de-militants-dans-une-usine-chimique-a-risque_49162866.html

https://www.lyonmag.com/article/121465/pres-de-lyon-des-dizaines-de-manifestants-investissent-un-site-classe-seveso

Le site chimique de BASF à Genay a été paralysé vendredi par les Faucheurs Volontaires durant plusieurs heures

https://rebellyon.info/Le-site-chimique-de-BASF-a-Genay-a-ete-23758

Violences d’État : LIBRE FLOT EN GRÈVE DE LA FAIM

Nous avons rencontré des membres de ce collectif à plusieurs reprises, et échangé avec elles et eux lors des 20 jours contre les violences d’Etat – Rennes – octobre 2021

Voici leur communiqué aujourd’hui :

Aujourd’hui, cela fait plus d’un an que notre ami Libre Flot est placé à l’isolement, illégalement.

Les recours juridiques sont épuisés, il a décidé de reprendre sa vie en main par une grève de la faim.

Voici SA DÉCLARATION :

https://soutien812.blackblogs.org/2022/02/27/pourquoi-je-fais-la-greve-de-la-faim-libre-flot/

“Cela fait plus de 14 mois que la DGSI m’a expliqué que je n’étais pas
arrêté pour ce qu’elle voulait me faire croire, à savoir mon engagement
auprès des forces kurdes contre Daech au Rojava.

Cela fait plus de 14 mois que rien ne valide la thèse élaborée de toutes
pièces par la DGSI alors même que pendant au moins 10 mois j’ai été
suivi, tracé, sous écoute 24 heures sur 24 dans mon véhicule, mon lieu
de vie, espionné jusque dans mon lit.

Cela fait plus de 14 mois que je comprends que ce sont mes opinions politiques et ma participation aux forces kurdes des YPG dans la lutte
contre Daech qu’on essaie de criminaliser.

Cela fait plus de 14 mois qu’on reproche une association de malfaiteurs à 7 personnes qui ne se connaissent pas toutes les unes les autres.

Cela fait plus de 14 mois à répondre aux questions d’un juge d’instruction utilisant les mêmes techniques tortueuses que la DGSI : la manipulation, la décontextualisation, l’omission et l’invention de propos et de faits afin de tenter d’influencer les réponses.

Cela fait plus de 14 mois que je subis les provocations de ce même juge
d’instruction qui, alors que je croupis dans les geôles de la République, se permet de me dire que cette affaire lui fait perdre son temps dans la lutte contre le terrorisme. Pire encore, il se permet la plus inacceptable des insultes en se référant aux barbares de l’État islamique comme étant mes« amis de chez Daech ». Bien que verbal, cela reste un acte inouï de violence. C’est inadmissible que ce juge s’octroie le droit de m’injurier au plus haut point, tente de me salir, et crache ainsi sur la mémoire de mes amis et camarades kurdes, arabes, assyrien.ne.s, turkmènes, arménien.ne.s, turc.que.s et internationaux.les tombé.es dans la lutte contre cette organisation.
J’en reste encore aujourd’hui scandalisé.

Cela fait plus de 14 mois d’une instruction partiale où contrairement à
son rôle le juge d’instruction instruit uniquement à charge et jamais à décharge. Il ne prend pas en considération ce qui sort du scénario préétabli et ne sert qu’à valider une personnalité factice façonnée de A à Z par la DGSI, qui loin de me représenter ne reflète que les fantasmes paranoïaques de cette police politique. Ainsi, je suis sans cesse présenté comme « leader charismatique » alors même que tout mode de fonctionnement non horizontal est contraire à mes valeurs égalitaires.

Cela fait plus de 14 mois que sans jugement on m’impose la détention dite provisoire que je subis dans les plus terribles conditions possibles : le régime d’isolement (voir les lettres de mars 2021 et juin 2021) considéré comme de la « torture blanche » et un traitement inhumain ou dégradant par plusieurs instances des droits humains.

Cela fait plus de 14 mois que je suis enterré vivant dans une solitude infernale et permanente sans avoir personne à qui parler, à juste pouvoir contempler le délabrement de mes capacités intellectuelles et la dégradation de mon état physique et ce, sans avoir accès à un suivi
psychologique.

*

Après avoir sous des airs faussement neutres fourni à l’administration pénitentiaire des arguments fallacieux pour s’assurer de mon maintien à l’isolement, le juge d’instruction demande le rejet de ma demande de mise en liberté, tout comme le parquet national antiterroriste. Pour ce faire, ils reprennent presque en copier / coller le rapport de la DGSI du 7 février 2020, base de toute cette affaire dont nous ne savons pas d’où viennent les informations et dont la véracité n’a pas été démontrée. On est en droit de se demander à quoi ont servi les écoutes, les surveillances, les sonorisations et ces deux ans d’enquête judiciaire et d’instruction puisque sont occultés les faits qui démontrent la construction mensongère de la DGSI.

Le parquet national antiterroriste et le juge d’instruction n’ont de cesse d’essayer d’instiller la confusion et de créer l’amalgame avec des terroristes islamistes alors même qu’ils savent pertinemment que j’ai combattu contre l’État islamique, notamment lors de la libération de Raqqa, où avaient été planifiés les attentats du 13 novembre.

Le juge d’instruction prétend craindre que j’informerais des personnes imaginaires de ma situation alors que celle-ci est publique notamment
parce que la DGSI ou le PNAT eux-mêmes ont fait fuiter l’information dès
le premier jour. Il prétend ainsi empêcher toute pression sur les témoins, les victimes et leurs familles alors même qu’il n’y a ni témoin, ni victime puisqu’il n’y a aucun acte. C’est ubuesque. Est aussi évoquée sa crainte d’une concertation entre coinculpé.es et complices même si toutes et tous les coinculpé.es ont été mis.es en liberté, qu’il n’a plus interrogé personne d’autre que moi depuis octobre 2021, et que j’ai attendu patiemment qu’il ait fini de m’interroger pour déposer cette demande de mise en liberté.

Il aurait pu être comique dans d’autres circonstances de constater l’utilisation à charge de faits anodins comme : jouir de mon droit à circuler librement en France et en Europe, de mon mode de vie, de mes opinions politiques, de mes pratiques sportives, de mes goûts pour le rap engagé ou les musiques kurdes.

Le juge d’instruction s’en prend à ma mère en la désignant comme n’étant
pas une garantie valable pour la simple raison qu’elle n’a pas empêché son fils âgé de 33 ans à l’époque de rejoindre les forces kurdes des YPG dans la lutte contre Daech. Encore une fois, c’est ma participation dans ce conflit qu’on criminalise. Il lui reproche également l’utilisation d’applications cryptées (WhatsApp, Signal, Télégram…) comme le font des millions de personnes en France. Enfin, il dénigre tout d’un bloc toutes les autres options de garanties (travail, hébergement…) sans rien avoir à leur reprocher alors même que les personnels du SPIP dont c’est le métier ont rendu un avis favorable.

*

Comment alors comprendre qu’après avoir ordonné ces enquêtes de faisabilité signifiant la possibilité de me remettre en liberté avec bracelet électronique, le juge des libertés et de la détention malgré le rendu refuse ensuite de la mettre en place ? Nous sommes nombreux et nombreuses à constater que dans toute cette affaire la « justice » viole ses propres lois et est soumise à l’agenda politique de la DGSI.

J’ai récemment appris de la bouche même du directeur des détentions de
la maison d’arrêt des Yvelines (Bois d’Arcy), que je remercie pour sa franchise, que mon placement et mon maintien à l’isolement étaient décidés depuis le premier jour par des personnes très haut placées et que quoi je dise ou que lui-même dise ou fasse, rien n’y ferait, que cela le dépasse, le dossier ne sera même pas lu et je resterai au quartier  ’isolement et que de toute façon rien ne pourrait changer avant les élections présidentielles.

*

Puisque l’on cherche à criminaliser les militants et militantes ayant lutté avec les Kurdes contre Daech,

Puisque l’on utilise la détention soi-disant provisoire dans le but de punir des opinions politiques,

Puisque cette histoire n’existe qu’à des fins de manipulation politique,

Puisqu’aujourd’hui on ne me laisse comme perspective que la lente
destruction de mon être,

Je me déclare en grève de la faim depuis le dimanche 27 février 2022 à 18 heures, je ne réclame à l’heure actuelle que ma mise en liberté en attendant de démontrer le côté calomnieux de cette honteuse accusation.

Libre Flot.

Le texte du Comité de Soutien Rennais aux inculpés du 8/12 :

NOTRE TEXTE DE SOUTIEN:


La solidarité est la condition vitale qui nous unit dans les luttes.
Je remercie les amis et camarades qui se sont montrés solidaires.
Je remercie tous les progressistes pour leur soutien, qui n’était pas un
soutien à une seule personne, mais un moment de lutte contre un pouvoir
inhumain” Déclaration de Dimitris Koufontinas après 66 jours de grève de
la faim
(http://blogyy.net/2019/05/24/dimitris-koufontinas-arrete-sa-greve-de-la-faim/)

Que vaut un mouvement social qui ne supporte pas ses prisonnier.ères ?
Une fois passé les barreaux de la répression, ne sommes-nous plus du même camp ?

L’imaginaire policier a réussit depuis le 8 décembre, à faire croire que cette opération antiterroriste était légitime et que les camarades emprisonnés représentaient une quelconque “menace”.
Nous avons dénoncé, protesté, démêlé, appelé à soutenir, témoigné, etc.

Nous avons vu les moyens de l’antiterrorisme s’expérimenter massivement
depuis 2015.
Et la plus grosse “critique” de la gauche de ce moment était, comme toujours, de quémander plus de moyens pour ces services de police militaire extra-légale.
Aujourd’hui l’avant-garde policière s’exprime chaque semaine dans les médias alors que la parole des camarades inculpé.es y est méprisée.

Notre ami aujourd’hui, par sa grève de la faim
(http://soutien812.blackblogs.org/2022/02/27/pourquoi-je-fais-la-greve-de-la-faim-libre-flot/)
reprend en main son destin et une fois de plus met sa vie en jeu contre
le fascisme.
Cette fois-ci, non plus contre Daesh mais contre la justice d’un Etat policier. Libre Flot est de ces libertaires voyageur qui rêvent d’autonomie, qui foule de ses pieds et de son coeur les montagnes et leurs histoires.
Son mode de vie lui permettait d’aller là où les besoins s’en faisaient sentir. En dehors du Rojava (dont nous avons déjà parlé), il a passé plusieurs mois à Calais pour soutenir les exilé.es, il leur donnait notamment des cours de français (et le plaisir des jeux de mots!).
A Toulouse aussi, il aimait faire des squats des lieux ouverts et émancipateurs sur le modèle de centres sociaux autogérés.
Lors du premier confinement à Toulouse, il participait à des collectes
et distributions gratuites de nourriture.
Que faisait la DGSI à ce moment?
Elle fichait les lieux (ainsi que les militants s’y trouvant) dans lesquels il se déplaçait: épicerie solidaire, La Chapelle, le Pumbat’, etc.
Plus d’une centaine de téléphones fichés par ISMI Catching
à ce moment, qui sont désormais disponibles à tous les services de
renseignement.

Le juge d’instruction en charge de l’affaire (et ses deux co-juges),
utilisent son placement à l’isolement pour l’empêcher de se défendre.
Le juge lui assène des questions/accusations d’une demi page alors qu’il
n’arrive plus à se concentrer et à formuler correctement des phrases
(symptomes connus et documentés de l’isolement carcéral).

Dans un contexte où vos propos ont été traqués pendant des mois,
sélectionnés, décontextualisés et criminalisés; se défendre de telles
accusations tordues requiert une grande aisance d’argumentation,
d’éloquence et de réthorique. Chaque “incohérence” vous condamne, chaque “hésitation” vous enlève tout crédit, chaque “silence” vous accuse.

Dans un cadre juridique où des PRESOMPTIONS DE CULPABILITE font office de preuves, infliger consciemment ce type de souffrances psychologiques à un PREVENU revient à obtenir des aveux sous la torture.

C’est sur ce mécanisme que le gouvernement, la DGSI, le juge d’instruction, la chambre d’instruction et le parquet antiterroriste veulent faire condamner les 7 inculpé.es.

Là où la Russie utilise la torture brute pour obtenir des aveux, la France utilise une panoplie de violences pénitenciaires et judiciaires qui sont reconnues comme “torture blanche”.

Son isolement a été reconduit illégalement depuis plus d’un an, et ces
prochains jours, c’est encore Dupont-Moretti qui aura le marteau dans la
main.

Il n’est pas seul dans sa lutte pour la dignité, au CRA de Vincennes,
une soixantaine de personnes sont aussi en grève de la faim depuis
plusieurs jours!
(https://abaslescra.noblogs.org/au-cra-de-vincennes-les-retenus-du-batiment-2-en-greve-de-la-faim/)

Cette situation est intenable, il faut mettre fin au délire sécuritaire.

Ami.es, Camarades, soutenons-les par tous les moyens!

-> Nous serons à Paris le 19 mars pour la Journée Internationale contre
les violences d’Etat (policières, judiciaires et pénitenciaires) et le
racisme systémique. (https://fb.me/e/3MsWsMGHY)

-> Le 29 mai, organisons-nous pour la Journée Nationale contre les
Violences Pénitenciaires.

-> Des visuels pour affiches et stickers sont disponibles sur notre blog
(https://soutien812.blackblogs.org/affiches-stickers/)

-> Participez à l’action postale contre l’isolement carcéral
(https://soutien812.blackblogs.org/2021/11/27/parlons-justice/)

Cagnotte de soutien pour les frais de justice

https://www.cotizup.com/soutien-8-12

Coordonnées pour soutien

retrouvez-nous sur : soutien812.net

sur notre liste mail : écrire à
comiterennes8decembre-subscribe@lists.riseup.net

https://soutien812.blackblogs.org/

Fb :
www.facebook.com/Comité-de-soutien-rennais-aux-inculpées-du-8-décembre-101138728633495

Coordonnées pour lui écrire

Vous pouvez poster les cartes que vous souhaitez lui faire parvenir à l’adresse de la cnt à rennes (CNT 35 BP30423-35004 Rennes Cedex) et elles lui seront transmises.

 

Le Sénat demande une levée “rapide” du pass vaccinal

Retrouvez l’article complet sur le site du Sénat

Demande de la Commission d’enquête du Sénat

  • demande d’une levée “rapide” du pass vaccinal
  • demande de renforcer la transparence dans la gestion de l’épidémie

Les élus du Sénat soulignent

  • une succession d’annonces parfois contradictoires
  • une place top prépondérante du Conseil de Défense

Alors là on s’en serait bien douté.e.s …. depuis le début !

Le pass vaccinal est un gadget

La commission d’enquête qualifie le passe vaccinal de « gadget » « qui a paru servir de justification au relâchement des réflexes prophylactiques ». S’appuyant sur le taux d’incidence de la semaine du 13 février, 1 367 cas pour 100 000 habitants, le Sénat demande à ce que soit engagé « sans délai, mais avec prudence » une levée du passe vaccinal.
Les élus plaident pour l’établissement de conditions de la réversibilité de la décision (situation hospitalière, nombre de contaminations…)

Réversibilité : méfions nous tout de même des annonces …

Les élu.e.s demandent tout de même apparemment à ce que ces mesures discriminatoires puissent être remises en place en fonction de critères très flous établis par des instances très floues également …

Serait-ce une arnaque ?

Notre pressentiment semble bien confirmé par l’analyse du site “Le Courrier des Stratèges”

Tout ça pour ça. Le Sénat a présenté son rapport sur l’adéquation du passe vaccinal à la situation épidémique jeudi 24 février 2022.
Bien qu’en apparence il préconise une levée « rapide » du dispositif, il nous propose surtout de vivre avec une épée de Damoclès constamment au-dessus de nos têtes.
Le passe vaccinal doit être réversible – alors qu’ils jugent eux-mêmes l’outil de « gadget » – et n’est pas synonyme de levée du passe sanitaire dans les hôpitaux ni de l’obligation vaccinale pour les soignants.
Les parlementaires tentent ridiculement de nous faire croire qu’ils sont encore un organe de contre-pouvoirs.

A d’autres.

Article à retrouver dans son ensemble sur le site du Courrier des Stratèges, ici

Conclusion : en image

Découvrez le film “Secrets Toxiques” en avant première

Le film en avant première

­Le film de Secrets Toxiques est enfin sorti !

Pour le visionner en exclusivité, cliquez directement sur l’image ci dessous.

Cette histoire commence par une loi européenne exigeant des études à long terme sur la toxicité des produits accessible à la vente : une belle avancée.
Pourtant, que ce soit le déclin des oiseaux, des insectes, ou la hausse des taux de cancers dans les milieux agricoles : tout porte à croire que des substances dangereuses sont utilisées dans les campagnes européens.

Face à ce constat, un travail d’enquête s’impose auprès des scientifiques, des institutions politiques, des agences sanitaires, des citoyens…

  • Comment en sommes nous arrivés à retrouver des pesticides toxiques dans nos champs et nos assiettes ?
  • Comment est évaluée la toxicité des pesticides en France et en Europe ? Quelles sont les alternatives ?
    Avec ce film, nous répondons à ces questions.

Aidez à diffuser ce travail

Pour nous aider à diffuser notre travail, nos idées et avancer dans notre combat, vous pouvez partager ce film sur Youtube, Facebook ou Twitter, ou encore en transférant ce mail à 3 de vos contacts!

Projections – débats du film en Bretagne

PIG BZH (Association des Pisseurs et Pisseuses Involontaires de Glyphosate de Bretagne) est membre de la coalition d’ONG / associations Secrets Toxiques et organisera très prochainement des projections-débats autour de ce film.
Les dates et lieux des projections seront bientôt publiées.

Si vous êtes vous même intéressé.e par l’organisation d’une projection-débat, et disposez d’un lieu pour la projection, rapprochez vous de nous en écrivant un email  à cette adresse

 

Aide au financement des actions de Secrets Toxiques

­Et vous, que pouvez vous faire contre le système des pesticides ?
­
­Pour nous permettre d’aller jusqu’au bout et de transformer ce système inefficace afin qu’aucun pesticide dangereux ne soit autorisé, nous avons besoin de vous.
Ce mouvement est historique et nous n’avons jamais été aussi proche de la réussite.
Nous souhaitons organiser le maximum de projections-débats pour diffuser le film, et sensibiliser au maximum le public en cette période de renouvellement de l’autorisation du glyphosate et de campagne présidentielle.
C’est pourquoi nous venons solliciter votre aide aujourd’hui : c’est avec vous que nous y arriverons !!!
Que ce soit à hauteur de 1€, de 20€ ou de plus, chacun de vos dons peut nous permettre d’aller un peu plus loin. En plus, vos dons sont défiscalisés : c’est à dire qu’un don d’une valeur de 100€ ne vous coûte en réalité que 34€ ! Pour nous aider et agir en direction d’un monde sans pesticides, cliquez sur le bouton ci-dessous :

J’agis directement contre les pesticides

­Secrets Toxiques dans le détail

http://secretstoxiques.fr/

pesticides : notre santé / leur procès
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Halte aux marées vertes : action d’Extinction Rébellion – 23 février à St Brieuc

Dénonciation de l’inaction de l’État et du modèle agricole actuel

Une centaine de personnes a manifesté à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) ce mercredi 23 février à l’appel de l’association Extinction Rebellion pour dénoncer les pratiques de l’agrobusiness en Bretagne.

Dénonciation du scandale des marées vertes

Extinction Rébellion appelle à repenser en urgence notre système agroalimentaire​.

Revendications :

« Nous exigeons plus de transparence à chaque maillon des instances agricoles et un  contrôle renforcé vis à vis de l’influence des lobbies de la FNSEA sur les politiques agricoles

Par les pouvoirs qui nous sont conférés par notre Mère la Terre, en tant que citoyens du Monde, nous levons le voile sur cette union céleste et nous sellons la fin de ces amoures maudites qui nous empoisonnent depuis bientôt 50 ans »

Soutien de plusieurs associations :

XR St Brieuc : https://rebellion.global/fr/groups/fr-saint-brieuc/
Halte aux marées vertes : https://www.halteauxmareesvertes.org/
Eaux et Rivières de Bretagne : https://www.eau-et-rivieres.org/home
Pisseurs et Pisseuses Involontaires de Glyphosate (PIG BZH) https://pig.log.bzh

Dans la presse :

Ouest France

Le télégramme

France Bleu

https://theworldnews.net/fr-news/intrusion-a-la-prefecture-de-saint-brieuc-six-activistes-en-garde-a-vue

https://hanslucas.com/epays/photo/52850

info flash

actu orange .fr

Le droit d’emmerder les français devient constitutionnel

TRIBUNE — Ainsi en a décidé le Conseil constitutionnel, avec à sa tête, Laurent Fabius.
L’arrêt rendu par les supposés 
« Sages » ne s’en cache d’ailleurs que très maladroitement, reprenant les arguments fallacieux que même le président Emmanuel Macron et son ministre de la Santé Olivier Véran n’osaient plus servir, reconnaissant pour le premier qu’il s’agissait d’une envie très forte d’emmerder les non-vaccinés, et pour le second d’une obligation vaccinale déguisée.
Le soutien inconditionnel à Emmanuel Macron de ceux dont la mission est d’être les garants de notre Constitution représente un réel danger pour notre démocratie et ce n’est pas par les urnes que nous la sauverons : il nous faut nettoyer au karcher les ors de la République.

Article à retrouver sur FranceSoir : https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/le-droit-demmerder-les-francais-devient-constitutionnel

Auteur(s): Mounir Aberkane et Xavier Azalbert, pour FranceSoir

 

Citation directe pour diffamation publique contre Emmanuel Macron

Procédure de citation directe pour diffamation publique contre Emmanuel Macron


Publié le 08/02/2022 à 14:56

Source : https://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/citation-directe-diffamation-publique-emmanuel-macron.

Le 5 janvier 2022, nous pouvions lire dans les colonnes du Parisien « les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder ». Ces mots choquants, provenant d’Emmanuel Macron, ont fait le tour du monde et alimenté de nombreuses chroniques et débats sur le devoir d’un président quant à l’unité des Français.
Suite à la décision du Conseil constitutionnel de valider la loi sur le passe vaccinal, certains sont allés jusqu’à s’interroger, non sans une pointe d’ironie, si le “droit d’emmerder” n’avait pas été consacré dans la Constitution.

Des devoirs aux droits, il n’y a qu’un pas.

Lire aussi : “Les devoirs passent avant les droits” : politiques et intellectuels accusent le gouvernement de “fascisme”

Ce jour, le citoyen français José Mercier, a lancé une procédure de citation directe pour diffamation publique contre Monsieur Macron, pour les propos qu’il a tenus en marge de ses fonctions, le 5 janvier 2022, dans le journal « Le Parisien ».

José Mercier est professeur de philosophie en retraite et effectue son sixième mandat de maire (depuis 1993) d’une petite commune rurale d’Ille-et-Vilaine, sans aucune appartenance politique.

Il précise, afin d’éviter tout amalgame :

« La procédure que j’engage contre les propos de Monsieur Macron l’est à titre de simple citoyen et en aucun cas en tant que maire d’une petite commune ».

La situation décrite par M. Mercier

Mi-décembre 2021, le président de la République déclare avoir « sans doute » appris à mieux aimer les Français. Il le confesse aux Français, le regard bien droit, la voix douce et le ton convenu, de nature à susciter l’empathie.

Cependant « en même temps », Monsieur Macron « stigmatise une partie de ses compatriotes », les accusant d’irresponsabilité et d’une « immense faute morale ».
En un instant, « il les déchoit symboliquement de leur citoyenneté ». Ces propos sont d’une violence sans précédent venant d’un président français.

« Le paradoxe c’est que nous, non vaccinés, restons dans la légalité et sommes, malgré tout, tenus pour responsables de la propagation de l’épidémie et de la saturation des hôpitaux ! » déclare José Mercier.

Avant de rajouter : « Si l’on suit la logique de Monsieur Macron, ne pas nous imposer l’obligation vaccinale devrait également constituer, comme l’affirme notre Président, une “immense faute morale”. »
Et à ce titre, l’État est bien le premier responsable.

La procédure engagée

L’objectif principal de José Mercier est de « revendiquer le respect qui est dû à tout citoyen », et « d’exprimer son attachement à ce que doit rester la fonction présidentielle ».  Et, il rajoute : « il n’est pas ici question de discuter de l’opportunité ou de l’efficacité d’un vaccin ».

Pour le moment, le Président bénéficie d’une immunité pour ces propos, mais son immunité cessera un mois après la fin de son mandat, s’il n’est pas réélu.
C’est pourquoi la 17ᵉ chambre correctionnelle du Tribunal Judiciaire de Paris a fixé l’audience publique à laquelle tout citoyen pourra assister le 10 juin 2022 à 13 h 30.

Objet de la démarche

José Mercier espère que sa démarche sera suivie par tous ceux sur lesquels on a jeté l’opprobre et qui, comme lui, « se sont sentis stigmatisés, offensés. »

Citoyens déchus

Afin que soit respectée la dignité de tout citoyen non vacciné
Audience le 10 juin 2022 à 13h30 – 17e chambre Tribunal judiciaire de Paris

 

“J’ai engagé une procédure de citation directe pour diffamation publique contre Monsieur Macron pour ses  propos publiés le 5 janvier 2022 dans le journal Le Parisien et contre le directeur de publication de ce journal

Vaccinés ou non vaccinés :

Si vous êtes indignés par les propos du président de la République

Si vous estimez que les personnes non-vaccinées sont toujours des citoyens à part entière

Je vous invite à :

Télécharger la lettre de soutien à mon action en justice, la compléter et la poster à l’adresse indiquée.

José Mercier, citoyen stigmatisé

 Lien pour la lettre de soutien en bas de l’article de France Soir du 8 février 2022 :

https://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/citation-directe-diffamation-publique-emmanuel-macron.

 

Copie citation directe :  https://citoyens-dechus.com/wp-content/uploads/2022/02/Citation-directe-Mercier.pdf

Accaparement de notre bien commun : “One Ocean Summit” Brest du 9 au 11 février : manifestations

« Le 11 février, à Brest, Emmanuel Macron présidera le « One Ocean Summit » qui réunira des chefs d’État et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Auparavant, les 9 et 10 février, des ateliers auront réuni plusieurs centaines de participants, dont des parlementaires, des experts scientifiques et certaines ONGs, qui adresseront des recommandations aux chefs d’État. »

Rise Up for Oceans et Extinction Rebellion Brest appellent à se rassembler mercredi 9 février à 8h30 bas de rue de Siam à Brest :
Mercredi 9 février à 14h place de la Liberté, organisé par KBAL – Collectif Brestois pour l’Autonomie des Luttes (Gilets Jaunes Brest y est associé. Pour plus d’infos : voir notre article)
Rassemblement vendredi 11 février à 9h, 185 Quai Éric Tabarly , organisé par Association Pleine Mer et Greenpeace France (« le lieu et l’heure du rassemblement seront précisés dans les jours qui viennent« ) :

Toutes les informations et mobilisations sur le site des Soulèvements de la mer : https://soulevementsdelamer.noblogs.org/

Décryptage de BLOOM association :

One Ocean Summit : le flop diplomatique, la charge des affairistes

Lettre ouverte de BLOOM au président de la “république”

Par Claire Nouvian, Fondatrice de l’association BLOOM pour la défense des océans et de la pêche artisanale
Lauréate en 2018 du Prix Goldman pour l’environnement

Paris, le 9 février 2022

Monsieur le Président,

Le sommet de l’océan que vous avez convoqué à Brest s’ouvre et l’association BLOOM, ardente défenseuse du milieu marin, n’y participera pas. Je voudrais ici vous dire pourquoi, à vous ainsi qu’aux Françaises et Français qui suivent et soutiennent nos actions. Notre décision s’inscrit dans une ligne de conduite dont la cohérence s’est imposée à nous en réponse à votre propre cohérence d’utilitariste de la nature, qui n’a pas cillé depuis que vous aviez commencé à en montrer la teneur, alors que vous n’étiez encore qu’un ministre classiquement extractiviste. Depuis, votre statut présidentiel n’a pas rééquilibré votre posture, au contraire. Vous avez utilisé la fonction suprême de l’État pour faire reculer la France de façon inattendue en matière de protection environnementale. La somme et l’étendue de vos actes vous font porter aujourd’hui une responsabilité inédite dans la destruction de l’environnement et de l’océan en particulier.

C’est pour cela que nous refusons de collaborer avec votre gouvernement. Parce que vous avez tué l’espoir. Vos prédécesseurs étaient globalement hostiles à l’écologie, mais une certaine flexibilité idéologique de principe assurait quand même l’existence, à l’intérieur de l’appareil d’État, de débats contradictoires permettant à des arbitrages d’être pris en faveur de la protection de la nature.

Avec vous, la flamme du « possible » en politique s’est éteinte. Vous avez appliqué de façon exagérément pyramidale vos convictions socio-économiques ultralibérales, avez protégé et augmenté les intérêts de vos fortunés bailleurs de fonds, et dans un mélange d’arrogance et de mépris pour les corps intermédiaires, les classes populaires et les défenseurs de l’environnement, n’avez laissé aucune marge d’interaction, d’accueil, de surprise ni même de respect. Vous avez piétiné jusqu’à la convention citoyenne pour le climat que vous aviez créée. Malgré les avis défavorables des enquêtes publiques et des rapports d’expertise, vous avez fermement soutenu le lobby du BTP pour la réalisation de l’autoroute du « Grand Contournement Ouest » de Strasbourg, un projet aberrant et inutile datant des 30 Glorieuses et d’une époque où la voiture individuelle était l’alpha et l’oméga de l’aménagement du territoire. Vous avez mis à feu et à sang la gestion des forêts publiques françaises en soumettant ce bien commun stratégique pour la préservation de la biodiversité et la gestion des risques climatiques à votre impitoyable dogme libéral. Alliant productivisme et logique comptable inhumaine, vous avez coupé les postes à la hache, tout en augmentant massivement la charge des missions à assurer. Vous avez jeté les forestiers dans un état de mal-être indicible, traité les forêts comme de simples champs d’arbres à exploiter et avez poussé à la privatisation de l’Office national des forêts.

Vous vous êtes dédit de la plupart de vos promesses et annonces : l’interdiction du glyphosate n’a jamais été mise en œuvre, la sortie promise de la France des énergies fossiles et votre loi hydrocarbures ont été assorties du renouvellement de dizaines de permis d’exploration. Heureusement, l’inaction climatique de votre gouvernement a été reconnue par la justice qui vous condamne désormais à agir pour respecter l’Accord de Paris.

A défaut d’être « champion de la planète », vous avez été champion des cadeaux faits aux lobbies. Pour celui des chasseurs, votre mandat a été une fête. Ils n’avaient sans doute jamais vu ça… Vous avez divisé par deux le coût du permis de chasse, avez refusé d’instaurer un jour sans chasse, de suspendre la chasse des mammifères en période de reproduction. Vous avez signé des arrêtés autorisant la chasse d’oiseaux menacés et vous êtes entêté à défendre les méthodes de piégeage les plus indignes et impactantes pour la biodiversité, contre les jugements mêmes du Conseil d’État et de la Cour de justice de l’UE… L’horrible chasse à la glu n’a été interdite que grâce aux recours déposés par la Ligue de protection des oiseaux et à la menace de sanctions de la Commission européenne.

Les lobbies agricoles n’ont pas été en reste : vous avez réintroduit les néonicotinoïdes, pesticides tueurs d’abeilles, et au moment de la réforme de la PAC, la France a nivelé la négociation vers le bas pour éviter de remettre en cause un système agricole et des pratiques d’élevage verrouillés par un modèle productiviste intensif. Votre gouvernement s’est opposé à l’existence d’obligations environnementales pour l’agriculture et à ce que les subventions publiques allouées au secteur agricole soient conditionnées à des critères de performance écologique. Pas plus tard que la semaine dernière, les députés LREM ont refusé d’interdire les additifs nitrités, malgré le danger qu’ils représentent pour notre santé… Dans un pli méthodologique pris du maître, vos « marcheurs » ont repoussé la décision à une date postérieure à l’élection présidentielle : de quoi éviter le tribunal populaire et satisfaire les lobbies agro-alimentaires.

On voit qu’il serait injuste de vous reprocher de ne faire que de la « comm ». Votre habileté de faussaire va bien au-delà. Tel Tartuffe, vous soignez vos effets et jetez des mots fleuris pour semer une confusion perverse dans les esprits. Tel Dom Juan, vous traitez en comptable récidiviste de la performance l’humain et la nature. Tel Scapin, vos fourberies et intrigues mènent à des situations rocambolesques comme la gêne manifeste de vos ministres qui ont dû fuir les questions de la presse après l’annonce du bout des lèvres de l’abandon du projet minier « Montagne d’or » en Guyane.

Car oui, vous avez mis fin à de grands projets controversés, mais avec combien de dualité…

Vous vous êtes positionné contre ce projet minier extravagant et ultra-destructeur d’un poumon forestier de Guyane, mais en utilisant cette annonce comme joker écolo in extremis avant les élections européennes. Les arguments justifiant l’abandon du projet étaient si faibles ou inexistants qu’ils ont permis au consortium minier russo-canadien d’attaquer l’État français et de gagner (le gouvernement ne s’est même pas donné la peine d’envoyer un émissaire plaider en première instance !), comme par un fait exprès…

Sous la contrainte de la mobilisation citoyenne, vous avez aussi concédé « Europacity », ce projet anachronique de méga complexe commercial et de loisirs que vous avez qualifié de « dépassé » mais sans mettre fin à l’urbanisation des terres fertiles du Triangle de Gonesse et sans remettre en cause la desserte désormais inutile de la ligne 17 du Grand Paris Express.

Le seul arbitrage favorable à l’environnement à ne pas avoir eu de double fond a été la fin de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes. Vous le souteniez ministre, il était parfaitement compatible avec votre matrice idéologique, mais c’était le prix à payer pour pouvoir afficher le trophée de chasse Hulot à votre gouvernement.

La mobilisation a parfois eu raison de votre logique libérale de casseur social et environnemental mais à y regarder de près, on passe de l’autre côté du miroir de l’affichage pour comprendre que vos annonces et concessions étaient piégées. Ainsi de votre position contre la pêche électrique que BLOOM a fait interdire par l’Union européenne. Sous pression des médias et de la coalition ONG-pêcheurs artisans que nous avons mise sur pied, vos députés européens ont voté pour l’interdiction de cette méthode de pêche inventée aux Pays-Bas et consistant à électrocuter les poissons. Mais dans les coulisses, la France a joué le jeu des industriels néerlandais qui ont fait main basse sur une grande partie des flottes de pêche françaises et trusté les organes de représentation des pêcheurs en France. Au moment des très opaques négociations de trilogue menées entre les trois institutions européennes, la France ne s’est pas opposée au délai honteux de mise en œuvre de l’interdiction qui a permis aux industriels de ravager pendant encore trois ans la Mer du Nord et la Manche, signant ainsi la ruine des fileyeurs des Hauts de France… Dans son immense complicité avec les lobbies industriels, la France n’est pas non plus intervenue au Collège des Commissaires pour que la Commission ouvre une procédure d’infraction contre les Pays-Bas pour l’attribution illégale de licences à des navires souhaitant s’équiper en chaluts électriques, comme nous le réclamions et comme cela s’imposait. Ce n’est pas tout : votre gouvernement n’a pas soutenu au sein de la Commission européenne notre demande d’ouverture d’enquête à propos des fraudes aux subventions commises par les Pays-Bas sur les licences illégales de pêche électrique. Une requête que le très compromis Office européen de lutte antifraude (OLAF) a poussée sous le tapis pour éviter une enquête qui se retournerait inévitablement contre ses propres fonctionnaires corrompus. En raison de la passivité de votre gouvernement, les Pays-Bas restent impunis pour une série d’actes de corruption de la décision publique, de fraudes aux licences et aux subventions publiques.

La pêche industrielle est reconnue comme étant la première cause de destruction de l’océan mais vous garantissez aux lobbies le relais politique, l’impunité, l’opacité et le laxisme d’un régime de contrôle (quasi inexistant) dont ils ont besoin pour commettre leurs méfaits. Jeune ministre, vous souteniez déjà la pêche industrielle et son modèle économique prédateur de ressources naturelles et financières, puisqu’il convient de rappeler que les navires industriels sont les plus gros bénéficiaires de subventions publiques et que sans le concours de l’argent public, une grande partie des navires industriels seraient déficitaires et resteraient à quai. En tant que ministre de l’économie, vous avez contribué à maintenir l’omerta en rejetant les amendements demandant la publication en toute transparence des allocations de subventions au secteur de la pêche. Au cours de la réforme de l’instrument financier européen de la pêche, la France a appuyé la réintroduction des pires catégories d’aides publiques au secteur de la pêche européenne.

Le « la » était donné mais vous êtes allé bien plus loin.

Vous ne vous êtes pas contenté de faire passer une série de décisions néfastes pour la biodiversité et le climat, vous vous êtes attaqué à l’échelon supérieur, en cherchant à modifier le cadre structurel de protection de la nature de façon à faciliter la poursuite, le développement et l’implantation de projets dommageables à l’environnement. Votre gouvernement et votre majorité ont mené une lourde charge de déconstruction juridique des normes, instances et procédures de protection de l’environnement. On ne remerciera jamais assez les associations environnementales et les mobilisations citoyennes qui ont permis de faire dérailler certains (mais malheureusement pas tous) de vos terribles desseins. L’acte le plus élevé dans la hiérarchie des dégâts structurels que vous avez causés est sans aucun doute le fait d’avoir fait voter à l’Assemblée nationale le CETA, l’accord climaticide de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada qui sacrifie les droits humains aux intérêts commerciaux et institue des tribunaux d’arbitrage privés pour régler les litiges entre investisseurs et États. Coutumier de l’effet d’annonce, vous aviez évidemment déclaré être contre les « accords commerciaux internationaux qui alimentent le dumping social » pour mieux vous asseoir sur votre propre parole comme sur les conclusions d’un rapport commandité par votre gouvernement, alertant sur les conséquences environnementales, sociales et sanitaires désastreuses de cet accord-cadre.

Ce que prévoient les mécanismes d’arbitrage des litiges, c’est une justice d’exception permettant aux multinationales d’attaquer des États dans des tribunaux supranationaux au titre des manque-à-gagner que les normes nationales leur feraient subir. C’est ainsi que passent désormais à la caisse les contribuables de nombreux pays ligotés par ces accords. Il suffit parfois à un investisseur de menacer de poursuites pour que l’État abandonne un projet de législation qui visait à augmenter les normes de protection sociale, sanitaire, environnementale ou fiscale… Quelques exemples de poursuites donneront une idée de la violence et du cynisme de ces dispositifs : Total a attaqué l’Ouganda pour dénoncer une réforme fiscale et une hausse des taxes. Vattenfall, une entreprise de production d’électricité, a réclamé 4,7 milliards d’euros à l’Allemagne suite à son choix de sortir du nucléaire après la catastrophe de Fukushima. Philipp Morris a attaqué l’Uruguay et l’Australie sur des lois portant sur le paquet de cigarettes neutre. L’entreprise n’a pas obtenu gain de cause, mais ces plaintes ont eu pour effet de dissuader ou de retarder des législations similaires dans d’autres pays. C’est là le vice intrinsèque de ces accords : que les entreprises puissent manier la menace du mécanisme d’arbitrage privé pour dissuader les États de légiférer dans le sens de l’intérêt général.

Donner autant de pouvoir aux entreprises, affaiblir à ce niveau-là la puissance publique, désarmer les citoyens au point d’avoir orchestré leur plus totale impuissance semblait relever de la science-fiction, mais c’est la réalité du nouvel ordre libéral que vous avez voulu, et que vous nous avez imposé avec un souverain mépris pour l’extraordinaire mobilisation réunissant plus de 70 ONG, des éleveurs, des agriculteurs et des centaines de milliers de citoyens.

Il faudrait un livre entier pour pouvoir mentionner l’ensemble des mesures que vous avez prises ou cherché à faire passer pour démanteler les contraintes environnementales vous empêchant de mettre en œuvre votre promesse de « choc » de construction. Votre gouvernement a par exemple attaqué la loi de protection du littoral, que vous vouliez assouplir pour autoriser la bétonisation des côtes françaises. Vous avez simplifié les procédures d’autorisation environnementales pour accélérer les implantations industrielles, donné plus de pouvoir de dérogation aux préfets et cherché à affaiblir le Conseil National de Protection de la Nature et l’inspection des sites classés en déconcentrant leurs avis de façon à mieux les contrôler et à leur retirer leur capacité d’alerte, d’évaluation des impacts et de protection (vous vouliez rendre les sites classés constructibles !)…

C’est parce qu’il faut une grille d’analyse technique de vos actions que votre bilan environnemental ne se dresse pas uniquement d’après un tableau en deux colonnes « pour » ou « contre ». Un tel exercice vous accable déjà, mais il faut en plus pondérer les décisions de votre gouvernement en fonction de leur dangerosité structurelle. Un arbitrage positif « pour » la nature n’équivaut pas à la transformation d’un cadre légal « contre » la nature. Dans un cas, un arbitrage enterre un projet nuisible, dans l’autre, la déconstruction du cadre juridique de protection de la nature ouvre la voie à des dizaines ou des centaines de projets néfastes pour l’environnement.

De ce point de vue, le pire reste à venir, car votre France (ce n’est pas la nôtre) a fait le choix de devenir l’un des principaux fers de lance d’un immense désastre environnemental que l’on peut encore éviter : l’exploitation des ressources minières dans le dernier espace sur terre que les humains n’ont pas encore détruit : les très grandes profondeurs marines, au-delà même de la portée des filets de pêche…

L’enjeu est colossal et il se décide actuellement. Sans aucune surprise, vous êtes du mauvais côté de la force. Votre position est si immensément honteuse que vous ne l’assumez pas encore pleinement publiquement alors qu’au sein de l’Autorité internationale des fonds marins, la France déploie sa force diplomatique pour que démarre dès que possible l’extraction de minerais des grandes profondeurs océaniques.

Les profondeurs marines sont essentielles à la diversité de la vie sur terre et à la régulation du climat : elles abritent le plus grand réservoir d’espèces au monde et absorbent de gigantesques quantités de dioxyde de carbone émises par les activités humaines. Les scientifiques ont prévenu qu’une exploitation de minerais en profondeur était non seulement inadaptée aux objectifs de développement durable et d’économie circulaire de l’ONU, totalement inutile étant donné les nombreuses alternatives qui existaient, mais qu’elle provoquerait des dégâts irréversibles à l’océan.

En voulant ouvrir le grand bal du pillage mondial du plus grand bien commun de notre biosphère, vous mettez la France en position de porter une responsabilité historique dans la destruction de l’océan.

Les intérêts sectoriels, industriels et financiers, que vous soutenez et avez incorporés à la matrice de l’État incarnent le modèle économique qui a provoqué le péril climatique, la destruction des habitats naturels et la crise d’extinction du vivant à laquelle nous assistons, impuissants, angoissés et tristes.

Les faits parlent d’eux-mêmes : vous êtes un homme inadapté, un homme du passé, un homme dangereux.

Un homme dangereux mais pour notre plus grand malheur à toutes et tous, vous être notre chef d’État au moment même où la biosphère, en réaction aux ravages que les humains lui font subir depuis la révolution industrielle, nous impose un compte à rebours impérieux de dix ans pour mettre en œuvre de nouvelles façons de produire, de consommer et de vivre.

C’est déjà déraison d’appliquer les vieilles recettes du néolibéralisme face à l’impératif de transformation profonde de nos modèles, mais attaquer le cadre juridique de protection de la nature est irresponsable et dangereux. Autrement dit, votre inaction pour l’environnement est coupable, mais votre action contre l’environnement est criminelle.

Tandis que vous nous assommez de fausses consultations, de fausses annonces, de fausses postures, de faux sommets, le monde se meurt et devient inhabitable, les machines continuent de ravager la terre, la mer et les conditions de survie de l’humanité. A cause de vous, nous venons de perdre cinq précieuses années, celles qui comptaient au centuple, celles sur lesquelles reposait notre destin commun.

Vous direz que je ne vous donne aucun crédit et vous avez raison. Pas le moindre. Je ne vois aucune raison objective -et encore moins intuitive- de croire que vous aurez un jour la volonté ou même la possibilité de changer : vos décisions ne vous appartiennent plus. Elles sont entre les mains des bailleurs de fonds qui financent vos campagnes. Face à la masse de faits objectifs qui accablent votre exercice du pouvoir, si vos électeurs veulent se bercer de l’illusion que libéralisme et écologie peuvent cohabiter, ils en porteront la responsabilité en même temps que nous en subirons collectivement les conséquences.

« La catastrophe, c’est quand les choses suivent leur cours », écrivait Walter Benjamin.

La catastrophe, c’est vous qui suivez votre cours et laissez dans votre sillage la ruine.

Le soir de votre élection à la Présidence de la République, nous avons pris la résolution, chez BLOOM, de ne jamais vous faire le cadeau de notre présence à vos côtés. Nous vous connaissions et savions la catastrophe qui allait s’abattre sur notre pays. Nous avons pensé que nos concitoyen.nes, comme nous-mêmes dans nos intimités morales, aurions besoin de repères imprenables pour défendre l’intégrité citoyenne, la nature, l’océan, les malmenés humains et non humains de vos politiques publiques antérieures et de celles que votre gouvernement ne manquerait pas, et n’a pas manqué, de mener. À mesure que votre action s’est révélée plus nocive encore que nous l’avions imaginé, notre détermination s’est renforcée.

Vous n’aurez pas une miette de notre légitimité et notre absence à vos sommets passés ou à venir symbolisera la chaise vide des espèces marines dévastées par les méthodes de pêche destructrices que vous soutenez, les pêcheurs artisans que les autorités publiques ont abandonnés à l’appétit insatiable des consortiums industriels, les grands fonds marins que vous promettez à la plus totale désolation, les citoyennes et les citoyens, écœurés mais prêts à croiser le fer avec l’idéologie que vous incarnez, jusqu’à ce que mort s’ensuive.

 

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Pesticides : audition de Secrets Toxiques à la commission des pétitions du Parlement Européen

2 événements à l’agenda de Secrets Toxiques cette semaine, retransmis en visio :

– 7 février : audition à la Commission des Pétitions du Parlement Européen
– 8 février : conférence de presse

Détails :

 

Communiqué et invitation conférence de presse – 8 février 2022 à 8h30
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https://us02web.zoom.us/j/89983357233?pwd=ZngxbXp0VktqejVTbUJUMEg0a0tlUT09
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Le 7 février 2022, aux alentours de 16h45, la Commission des Pétitions du Parlement Européen examine la demande de pétition déposée par 15 associations européennes situées en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et en Belgique.
L’audition peut être suivie à l’adresse suivante :

https://multimedia.europarl.europa.eu/en/webstreaming/peti-committee-meeting_20220207-1645-COMMITTEE-PETI

Ces associations demandent l’ouverture d’une pétition européenne appelant à la réalisation d’études expérimentales de toxicité à long terme des pesticides dans leur formulation complète avant leur homologation sur le marché européen.
Elles demandent également un audit des pesticides actuellement homologués, et une révision du secret industriel couvrant la composition des pesticides.

Ces demandes font suite aux résultats d’un travail d’enquête mené conjointement par l’ONG Secrets Toxiques et plusieurs parlementaires européens et français, à la suite de l’interpellation de l’EFSA par 119 parlementaires en février 2021.

Cette enquête a mis en lumière l’absence d’évaluation sérieuse des pesticides dans leur formulation complète.
Bien que le règlement 1107/2009 concernant la mise sur le marché des pesticides dans l’UE, confirmé par l’arrêt de la CJUE du 1er octobre 2019, exige que les pesticides soient évalués dans leur formulation complète, les seules études expérimentales réalisées dans le cadre du processus d’homologation portent sur la substance déclarée comme active.
Par exemple, dans le cas du RoundUp, seul l’effet à long terme du glyphosate seul est évalué expérimentalement.
L’effet des co-formulants du produit et des interactions entre eux n’est donc pas évalué expérimentalement.

D’après l’EFSA, les évaluations de la toxicité des produits en formulation complète sont réalisées sur la base de modélisations théoriques dont les résultats ne sont pas publiés, et dont les bases de données servant à ces modélisations ne sont pas toujours renseignées sur la toxicité à long terme des composants des pesticides.

Il en résulte une grave sous-estimation de la toxicité des produits autorisés, dont la conformité avec le règlement 1107/2009 doit être assurée au plus vite, au vu du risque sanitaire et environnemental encouru par l’ensemble des citoyennes et citoyens européens.

En présence de

Philippe Piard, co-président de Secrets Toxiques
Dominique Masset, co-président de Secrets Toxiques
François Veillerette, porte-parole de Générations Futures
Andy Battentier, directeur de campagne de Secrets Toxiques

Benoît Biteau, Eurodéputé, Verts/ALE
Claude Gruffat, Eurodéputé, Verts/ALE
Michèle Rivasi, Eurodéputée, Verts/ALE
Loïc Prud’homme, député français, LFI

« Le système d’évaluation européen des pesticides est-il réellement efficace ?
En toute honnêteté je pense que non!
La fiabilité de la méthode d’évaluation de toxicité d’un produit dans son ensemble est très discutable.
Que ce soit pour la santé des agriculteurs, celle des consommateurs ou encore pour l’environnement, une profonde révision du processus de validation de ces produits est indispensable.
Bien des années ont passé depuis la commission d’enquête du Parlement européen sur les pesticides, mais l’état des lieux aujourd’hui est le même qu’il y a 5 ans.
Ce n’est pas acceptable »

Eric Andrieu, eurodéputé et ancien président de la Commission PEST

Contacts

  • Pour Secrets Toxiques : Andy Battentier – andy.battentier@protonmail.ch – +33769161418
  • Pour Benoît Biteau : Océane Mariel – oceane.mariel@la.europarl.europa.eu – +33645483085
  • Pour Claude Gruffat : Jacques Loyau – jacques.loyau@europarl.europa.eu – +32493453710
  • Pour Michèle Rivasi : Charles-Maxence Layet – charles-maxence.layet@europarl.europa.eu – +33608924600
  • Pour Loïc Prud’homme : Elise Gaubert – loic.prudhomme@assemblee-nationale.fr – +33640429481
  • Pour Eric Andrieu : Emmanuel Foulon emmanuel.foulon@europarl.europa.eu +32497594186
  • Pour Manuel Bompard : Lucas Trottmann – lucas.trottmann@europarl.europa.eu – +33786908737
  • Pour Joël Labbé : Fanny Duperray – j.labbe@senat.fr – +33778100564

Dossier de presse

Dossier Presse Francais

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Création de la Convergence pour une Agriculture Paysanne Sociale et Ecologique en Bretagne

Ce mardi 1er février 2022 est née la CAPSEB

Coordination pour une Agriculture paysanne Sociale et agro-environnementale en Bretagne

27 structures et collectifs (dont PIG BZH, les Faucheurs Volontaires BZH, le Comité de Soutien Breton aux Faucheurs Volontaires, le Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest, le collectif Bretagne contre les Fermes usines, le collectif de la marche contre BayerMonsanto de Lorient, …) ont d’ores et déjà signé le texte discuté collectivement et rejoint cette coordination.

Texte fondateur de la CAPSEB

Le 7 mars 2022, la CAPSEB est devenue une Convergence pour une Agriculture Paysanne, Sociale et Écologique en Bretagne

Déclaration de la Convergence CAPSEB 05 02

 

Signe du Destin

Et, signe du Destin, la justice vient d’ordonner la cessation des activités de la cellule DEMETER aujourd’hui.

C’est exactement ce nous exigions dans notre texte fondateur…
L214 nous a précédé d’une petite encollure : BRAVO 😉

https://pig.log.bzh/2022/02/01/la-justice-ordonne-de-faire-cesser-les-actions-de-la-cellule-demeter/

Revue de presse – création de la CAPSEB

https://reporterre.net/En-Bretagne-ils-s-unissent-contre-le-lobby-agroalimentaire

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/defense-de-l-environnement-un-nouveau-collectif-breton-pour-peser-sur-les-decisions-politiques-et-faire-face-aux-lobbys-2443623.html

https://www.ouest-france.fr/bretagne/bretagne-les-partisans-d-une-agriculture-paysanne-se-federent-15c7b690-8392-11ec-94b7-b1b3167b9fc3

https://www.france.tv/france-3/bretagne/19-20-bretagne/3082247-emission-du-mardi-1-fevrier-2022.html
(René Louail à partir de 15′ 16″ )

https://www.letelegramme.fr/economie/avenir-de-l-agriculture-ce-que-propose-la-nouvelle-coordination-regionale-02-02-2022-12915781.php

Blog “Entreleslignesentrelesmots” : http://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/02/16/declaration-de-la-coordination-pour-une-agriculture-paysanne-sociale-et-environnementale-en-bretagne/

Note / revue de presse

Certains médias, voir ci dessous, ont déjà divisé le nombre de structures signataires par 2, portant le nombre de signataires de 27 à une quinzaine

https://www.notretemps.com/depeches/creation-d-une-coordination-pour-une-autre-agriculture-en-bretagne-45763

https://www.linfodurable.fr/creation-dune-coordination-pour-une-autre-agriculture-en-bretagne-30700

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