Covid : l’autre narration, par le journaliste économiste Ernst Wolf

La vidéo proposée ci-dessous est VRAIMENT TRÈS INSTRUCTIVE : nous autres avons compris l’aspect fallacieux de la narrative officielle concernant l’aspect pseudo-sanitaire du covid, mais là, nous comprenons les raisons qui poussent l’oligarchie à appliquer ce qui se confirme être un “PLANdémie” !
37 minutes à ne pas rater pour “tout” comprendre !
“Un Humain averti…..en vaut deux” !
Nous devons dénoncer “notre ennemi” : c’est bien “la finance” !
Nous devons “renverser le système” et non espérer que ceux qui y ont participé le réforment………..(la classe politicienne complice)
“Dieu se rit des Hommes qui maudissent les conséquences, dont ils chérissent les causes” (Bossuet) ;
L’heure n’est pas à rire, alors donc nous devons collectivement agir pour favoriser la R-évolution des Consciences en vue de la nécessaire “Révolution citoyenne” pour l’avènement de la “1ère Démocratie française”.
Il y a urgence !
XXX

Les soignants résistent à l’obligation vaccinale en Guadeloupe

La Guadeloupe résiste et fait plier les autorités en refusant en masse des injections dites antiCovid – tmpx

Gérard Cotellon, directeur du CHU de la Guadeloupe (Pointe-à-Pitre): Avec 74 % de soignants non vaccinés, impossible d’appliquer la loi sur l’obligation vaccinale.

Extrait vidéos à partir de 00:02:12 > https://www.france.tv/franceinfo/ca-fait-l-actu/2797143-emission-du-vendredi-17-septembre-2021.html

entete

 

Fichage ADN : Les Faucheurs et faucheuses volontaires manifestent à Rostrenen

Publié le 20 septembre 2021 à 17h57 sur le site : du Télégramme

Les faucheurs volontaires manifestent devant la gendarmerie de Rostrenen

Ce lundi après-midi 20 septembre, quatre faucheurs volontaires d’OGM convoqués à la gendarmerie de Rostrenen ont reçu le soutien d’une vingtaine de personnes.

Une vingtaine de personnes sont venues soutenir les quatre faucheurs volontaires convoqués ce lundi à la gendarmerie de Rostrenen.
Une vingtaine de personnes sont venues soutenir les quatre faucheurs volontaires convoqués ce lundi à la gendarmerie de Rostrenen. (Le Télégramme/Lionel Samson)

Ce lundi en début d’après-midi, quatre faucheurs volontaires d’OGM, condamnés le 2 avril dernier par le tribunal de Guingamp pour avoir recouvert de peinture des emballages de produits phytosanitaires contenant du glyphosate dans des jardineries de la région guingampaise, étaient convoqués à la gendarmerie de Rostrenen pour un prélèvement d’ADN et une audition.

Refus du prélèvement ADN

Autant l’audition n’a pas posé de problème, autant le prélèvement d’ADN s’est soldé par un refus des quatre faucheurs volontaires. « On refuse ce prélèvement, une manière de fichage complètement disproportionné par rapport aux faits reprochés, a confirmé Tugdual Carluer, un des quatre condamnés à Guingamp. Cela montre clairement la volonté de mettre la pression sur les actions militantes ». « Nous revendiquons un acte militant pour le bien commun et je ne pense pas que nous soyons dangereux pour la société », a ajouté Brigitte Plunian, elle aussi concerné par le prélèvement d’ADN.

Des faits qui remontent à 2016

L’acte militant en question remonte au samedi 19 mars 2016, quand sept faucheurs volontaires s’étaient introduits dans trois jardineries de la région guingampaise et avaient peinturluré des emballages de produits contenant du glyphosate, les rendant impropres à la vente. Le tout à visage découvert, dans le cadre d’une action nationale menée un peu partout en France par des militants écologistes. Par cet acte, ils voulaient dénoncer la lenteur des services publics à interdire la vente du glyphosate dans ces fameux produits phytosanitaires. Suspendu en 2017, le procès avait repris le 28 janvier 2021 avant un jugement et une condamnation le 2 avril des faucheurs à une amende avec sursis de 300 €.

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Rostrenen. Les « faucheurs volontaires » refusent un prélèvement ADN

A lire sur le site de Ouest France

​Sept « faucheurs volontaires » avaient été condamnés en avril 2021, à Guingamp (Côtes-d’Armor) pour avoir recouvert de peinture des bidons de pesticides. Ce lundi 20 septembre, quatre d’entre eux ont été convoqués à la gendarmerie de Rostrenen, pour un prélèvement ADN qu’ils ont refusé.

Une vingtaine de personnes ont soutenu quatre faucheurs volontaires d’OGM convoqués à la gendarmerie de Rostrenen. | OUEST-FRANCE

C’est un nouveau volet qui s’ouvre dans l’affaire des sept « faucheurs volontaires » qui avaient été condamnés à 300 € avec sursis, en avril 2021 au tribunal correctionnel de Guingamp (Côtes-d’Armor), pour détérioration de biens. En 2016, ils avaient aspergé de peinture des bidons d’herbicide au glyphosate, dans trois jardineries de Guingamp, Plouisy et Saint-Agathon.

Ce lundi 20 septembre 2021, quatre d’entre eux ont été convoqués à la gendarmerie de Rostrenen pour un prélèvement d’ADN. Un autre avait été convoqué à la gendarmerie de Callac, il y a quelques jours de cela, pour le même motif. Les deux autres « faucheurs » feront, eux aussi, l’objet d’une convocation prochainement.

« Ils ont été jugés pour détérioration de biens en avril, explique Me Bouquet-Elkaïm, leur avocat. Après le jugement, le parquet de Saint-Brieuc a demandé un prélèvement ADN ; c’était une possibilité. C’est un nouveau volet qui s’ouvre. » Un prélèvement que les cinq premiers « faucheurs volontaires » ont rejeté. Et qui, selon l’avocat, devrait faire également l’objet d’un refus par les deux autres personnes concernées. « Ce refus constitue une nouvelle infraction, souligne Me Bouquet-Elkaïm. Il reviendra au procureur de décider de la suite à donner. »

Et la suite :

Le procureur a décidé de convoquer les “malfaiteurs” et “malfaiteuses”  au  Tribunal Correctionnel de St Brieuc le 22 mai 2022…

Pass sanitaire et réunion publique : interpellation des élus par un collectif d’opposants au pass

Lettre du collectif

LE COLLECTIF DES CITOYENS LIBRES du 13heures

Le samedi 18 septembre 2021

A l’attention de :

Michael QUERNEZ, Maire de Quimperlé (Michael.QUERNEZ@ville-quimperle.fr)

la rédaction Quimperlé du journal Ouest France (redaction.quimperle@ouest-france.fr)

la rédaction Quimperlé du journal Le Télégramme (quimperle@letelegramme.fr)

Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs des rédactions,

Le « Collectif CITOYENS LIBRES du 13heures », a pour objectif de porter à la connaissance de tous les Citoyens du Pays de Quimperlé, une information juste et éclairée sur les problématiques liées à la crise sanitaire ; notre Collectif est constitué depuis environ huit semaines. Nous nous sommes retrouvés ce Samedi 18 Septembre, à 13h, pour une agora ayant pour thème le « passe sanitaire ».

Il a été porté à notre connaissance, un article du jour paru dans le journal OF, concernant la réunion publique organisée par la Ville de Quimperlé, au sujet des travaux dans le quartier Saint-Yves ; l’article se terminait ainsi : « Conformément aux dispositions en vigueur, le passe sanitaire devra être présenté pour y assister ».

Nous supposons que les « dispositions en vigueur » évoquées sont celles prévues par la Loi n° 2021-1040 du 05 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire et par le Décret n° 2021-1059 du 07 août 2021, modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire. (les liens en pièces jointes)

Ci-après, un extrait du décret, art 1er, 6° article 47-1 modifié,

« II » : Les documents mentionnés au « I » doivent être présentés pour l’accès des participants, visiteurs, spectateurs, clients ou passagers aux établissements, lieux, services et évènements suivants :

1° les établissements relevant des catégories mentionnées par le règlement pris en application de l’article R. 143-12 du code de la construction et de l’habitation figurant ci-après, pour les activités culturelles, sportives, ludiques ou festives qu’ils accueillent »

L’article paru dans MAIRE INFO du 16 septembre 2021, (lien en pièce jointe), émanant de la Direction Générale des Collectivités Locales (DGCL), confirme la lecture stricto-sensu du texte, savoir que ne sont concernées que les « activités culturelles, sportives, ludiques ou festives » ; il apparaît donc que toute réunion publique ne répondant à aucun de ces quatre critères, ne requiert pas la présentation d’un passe sanitaire, ni pour les participants, ni pour les visiteurs, ni pour les spectateurs, ni pour les clients.

Pour cette raison, nous vous appelons, Monsieur le Maire, à faire publier dès lundi matin, un rectificatif, afin de donner aux lecteurs et par delà aux Citoyens, une information juste et conforme aux textes juridiques.

Nous vous remercions de prendre en considération cette information et de faire le nécessaire pour informer de façon claire et juste, les citoyens concernés par cette rencontre avec leurs élus, ceci pour un respect de la loi et de la démocratie.

Recevez Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs des rédactions, l’assurance de notre considération.

LE COLLECTIF DES CITOYENS LIBRES du 13heures

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimperle-29300/quimperle-logements-dans-l-ilot-saint-yves-reunion-publique-ce-lundi-20-septembre-a1358fb4-17d0-11ec-980f-18f5c72f36bc?utm_source=neolane_of_newsletter-EDDVC&utm_medium=email&utm_campaign=of_EDDVC-quimperle-29&utm_content=20210918&vid=4165040

https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=KV88RcN_J88ijRLW9EJIqJ96WAkxk7JLKoUd3uP63A4=

https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=N_93kSOn6MVkUPcYdCBBIx-a2mQGLEMfNcfE5ZmY-HQ=

https://www.maire-info.com/coronavirus/reunions-des-organes-deliberants-le-pass-sanitaire-ne-doit-%C3%AAtre-demande-ni-aux-elus-ni-au-public-article-25624

La suite :

Victoire du collectif !!!

Voici l’information que le Maire a envoyé aux Conseillers Municipaux, après qu’il ait pris attache auprès de la Préfecture, au sujet de l’obligation que nous dénoncions de présenter le passe-sanitaire pour accéder à une réunion publique se tenant dans une salle type ERP (Établissement Recevant du Publique) ;
voici le résultat : “pas de pas-sanitaire” !

De : XXXXXX
Envoyé : lundi 20 septembre 2021 15:31
À : conseil municipal
Cc : XXXXXX
Objet : Réunion et passe sanitaire

Cher.e Collègue,

Ce lundi 20 septembre se tient une réunion publique sur le projet d’aménagement de l’îlot Saint-Yves, à 20h à l’Espace Benoîte-Groult.

En amont de l’organisation de cette réunion, la Ville avait interrogé la Préfecture du Finistère sur le protocole sanitaire à adopter, et notamment, sur l’obligation ou non de mise en place du passe sanitaire.

La Préfecture avait alors indiqué que seules les réunions des organes délibérant (le Conseil Municipal) étaient exemptées d’obligation de passe sanitaire pour les participants comme pour le public y assistant.

 Ce lundi ,la Ville a réinterrogé la Préfecture pour s’assurer que ce protocole sanitaire était toujours valable. Or, cette dernière revoit sa position en indiquant que la réunion publique « se tient dans le cadre du fonctionnement de la collectivité » et n’est donc pas concernée par l’obligation du passe sanitaire.
La réunion ayant pour objet de présenter un projet d’aménagement porté notamment par la Ville, l’interprétation de la Préfecture est donc de l’assimiler à une « réunion institutionnelle », non soumise au pass
e sanitaire.

Les prochaines réunions de quartier, qui vont se tenir entre fin septembre et fin octobre dans des locaux appartenant à la Ville, ne seront pas soumises non plus à l’obligation de passe sanitaire.

 

 

 

                Cordialement

Michaël Quernez
Maire de Quimperlé
1er Vice-président du Conseil Régional de Bretagne
Ville de Quimperlé – Kêr Kemperle
02 98 96 37 54 /VivreQuimperle | www.quimperle.fr

La PQR en parle enfin !

https://www.letelegramme.fr/finistere/quimperle/le-passe-sanitaire-passe-finalement-a-la-trappe-pour-la-reunion-publique-de-quimperle-20-09-2021-12830307.php

 

 

Animap.fr = portail professionnel non discriminatoire

animap.fr – De quoi s’agit-il

animap.fr – De quoi s’agit-il

À cause du Corona et de la gestion politique de ce virus, des fractures de plus en plus profondes se forment au sein de la population.
Avec le passeport vaccinal prévu dans un avenir proche, seront désavantagées et exclues toutes les personnes qui ne veulent pas se faire injecter ce vaccin Covid-19 en phase expérimentale.
La réponse à cet apartheid vaccinal imminent est ANIMAP.

Il s’agit d’un répertoire d’industries et de produits, pour les entreprises de tous les secteurs, n’excluant personne, vacciné ou non, testé ou non, et qui permettent à tous d’accéder librement à leurs produits et services.


Loi sur la discrimination (LOI n° 2008-496 du 27 mai 2008 portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations (1))

Article 1

Constitue une discrimination directe la situation dans laquelle, sur le fondement de son origine, de son sexe, de sa situation de famille, de sa grossesse, de son apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de sa situation économique, apparente ou connue de son auteur, de son patronyme, de son lieu de résidence ou de sa domiciliation bancaire, de son état de santé, de sa perte d’autonomie, de son handicap, de ses caractéristiques génétiques, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son identité de genre, de son âge, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales, de sa capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée, une personne est traitée de manière moins favorable qu’une autre ne l’est, ne l’a été ou ne l’aura été dans une situation comparable.

Article 2

3° Toute discrimination directe ou indirecte fondée sur un motif mentionné à l’article 1er est interdite en matière de protection sociale, de santé, d’avantages sociaux, d’éducation, d’accès aux biens et services ou de fourniture de biens et services.


Êtes-vous également et sans hésitation contre la discrimination et l’exclusion des personnes qui ne veulent pas se faire vacciner ?
Cliquez ici pour enregistrer gratuitement votre entreprise.

Le site ANIMAP est géré par une équipe bénévole. Nous vous remercions par avance pour votre soutien par un don.

 

Le Vivant se révolte contre les marées vertes à St-Brieuc

Revue de presse après l’action :
sur Ouest France
Annonce de l’action :
N’hésitez pas à diffuser,
Vous avez des convictions ? Vous souhaitez que ça change ?
Notre avenir, celui de nos enfants s’écrit aujourd’hui ?
Dépend-t-il de toi ?
Entrez dans l’action, inscrivez vous ! =>> ici – suivez le lien 
Le lieu (proche Saint-Brieuc) et la cible vont rester secrets jusqu’à la fin.
Venez en tant que simple public,
Pour protéger ceux qui prennent des risques pour défendre nos droits (Voir =>>  Charte de l’environnement de 2004 à valeur constitutionnelle),
Pour soutenir ceux qui prennent des risques pour défendre nos communs,
Chaque action, chaque soutien compte, vous avez tous un rôle important.
Nos enfants, tout comme nous, ont le droit à un avenir heureux qui dépend d’un environnement sain.
Venez lutter contre la ré-intoxication du monde !
A vendredi,
Appel à mobilisation générale contre la réintoxication du monde*
Contre le scandale des marées vertes en terre Breizh !
Rendez-vous vendredi 17 septembre 2021 à partir de 13 heures
Près de Saint Brieuc
Pour une action citoyenne afin de lever l’omerta sur un scandale qui nous empoisonne tous et toutes !
Malgré 11 ans de Plans Algues Vertes, cet été, c’est du jamais vu à plage de la Granville à Hillion (mais pas que !) où s’étend désormais une marée verte de pourriture toxique…
La baie de Saint-Brieuc concentre 48,5 % de la surface d’échouage bretonne !!!
Selon le rapport de la Cour des Comptes, sur le bassin versant de la baie de Saint-Brieuc, chaque hectare de SAU (Surface Agricole Utile) supporte en moyenne 37,5 porcs + 253 volailles + 1 bovin, soit 3 750 porcs + 25 300 volailles + 100 bovins au km2 dans un département qui compte en moyenne 92 habitants au km2.

Or, le lien entre le développement de l’agriculture industrielle et les algues vertes n’est plus à démontrer puisque 94 % des nitrates (responsables de la prolifération des algues vertes) proviennent de l’agriculture industrielle !
De plus, nous savons aussi que le réchauffement climatique ne fera qu’accentuer ce phénomène.

Il est donc temps d’agir !

Une telle densité d’élevages intensifs sur notre territoire est totalement scandaleuse et proprement insupportable pour l’environnement !
Et que dire des émanations toxiques, dangereuses pour notre santé, voire mortelles ?Pourtant, des autorisations d’extension d’élevages continuent à être accordées en Bretagne !Combien de temps encore allons accepter que l’on joue avec notre santé et celle de notre littoral ?
Entrons en RESISTANCE !

Rassemblons-nous le 17 septembre et dessinons ensemble une voie vers un monde s’émancipant des logiques marchandes et industrielles mortifères.
A celles et ceux qui croyaient encore qu’une Loi climat pouvait améliorer la situation, les débats parlementaires du printemps ont répondu par une gifle !
Il est donc urgent d’accentuer localement la pression sur les secteurs qui nous semblent le plus évidemment empoisonnant!
Pour y participer, prendre part à l’organisation, être tenu au courant des différents lieux de rendez-vous,  il vous suffit de vous inscrire, en suivant ce lien: ce lien
Info/contact : Extinction Rebellion – xr22@protonmail.com
 Facebook lien vers l’évènement: lien facebook vers l’événement
Amour et Rage
XR St-Brieuc
Olivier Garnier – Le Jardin du Clos – Plédéliac
http://kaolkozh.bzh/ Préservons nos semences !
Luttons localement contre le réchauffement climatique, pour nous et nos enfants : https://www.facebook.com/urgenceclimatiquearmor

Surveillance : les drones reviennent …

Par La Quadrature du net

Les députés examinent aujourd’hui la 4ème loi sécuritaire de 2021, qui autoriserait notamment les drones policiers. Ces drones que nous avions victorieusement repoussés 4 fois en 2020-2021, avec vous.

Le 20 juillet 2021, le gouvernement a déposé une nouvelle loi sécuritaire qui, entre autres choses, autorisera les drones policiers. Ces mêmes drones qui, par la force de nos efforts collectifs, avaient été rejetés à quatre reprises l’an dernier. Le gouvernement s’empresse de saper nos si précieuses victoires obtenues contre sa surveillance policière.

Première victoire : mai 2020

En juillet 2019, la police nationale comptait 30 drones et 23 pilotes. Un an plus tard, ces chiffres ont été multipliés par 7 : 235 drones et 146 pilotes. En avril 2020, un appel d’offre prévoyait l’acquisition de 650 drones de plus.

Au même moment, nous publiions un tour d’horizon des drones déployés en France par la police au prétexte de la crise sanitaire. En mai 2020, nous attaquions ces usages puis obtenions une première victoire décisive devant le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative française : à défaut de texte spécifique pour les autoriser, ces usages sont illégaux.

Deuxième victoire, décembre 2020

Hélas, la police a laissé traîner les choses en continuant d’utiliser illégalement ses drones. Elle a attendu deux mois pour commencer à réfléchir à une manière de contourner l’interdiction posée par le Conseil d’État, prétendant développer un soi-disant système de floutage des images captées. En octobre 2020, nous attaquions de nouveau la police en visant la surveillance des manifestations parisiennes par drones, telle que nous l’avions finement documentée avec votre aide.

En décembre 2020, le Conseil d’État confirmait notre seconde victoire décisive : injonction était faite à la police parisienne d’immobiliser ses machines au sol. Au-delà du rappel qu’aucun texte n’autorisait l’usage de drone, le Conseil d’État pointait un problème juridique encore plus fondamental de cette affaire : « le ministre n’apporte pas d’élément de nature à établir que l’objectif de garantie de la sécurité publique lors de rassemblements de personnes sur la voie publique ne pourrait être atteint pleinement, dans les circonstances actuelles, en l’absence de recours à des drones ».

Troisième victoire, janvier 2021

En janvier 2021, évènement aussi rare que bienvenu, la CNIL venait en renfort pour offrir une troisième victoire contre les drones : elle sanctionnait le ministère de l’intérieur et l’obligeait à cesser tout vol de drone sur l’ensemble du territoire. Ce faisant, la CNIL confirmait aussi l’extension de nos précédentes victoires contre la police parisienne à l’ensemble du territoire français.

Ces trois premiers succès sont intervenus face à un gouvernement bien peu préparé à nos initiatives. Mais à partir d’octobre 2020, il a ouvert une stratégie bien mieux organisée et mûrie et ouvert le véritable débat avec la loi sécurité globale.

Quatrième victoire, mai 2021

Heureusement, grâce à la mobilisation impressionnante et continue d’une large partie de la population contre la loi sécurité globale, des mois durant, le discours du gouvernement sur les drones a pu être méthodiquement déconstruit. En mai 2021, actant la défaite idéologique du gouvernement, le Conseil constitutionnel a censuré les dispositions qui allaient autoriser les drones policiers. C’est la quatrième et plus importante victoire.

La plus importante car elle est idéologique. Elle s’est principalement jouée dans la rue et dans le débat public, plutôt que devant les tribunaux. Elle a permis de s’attaquer au cœur du modèle de société proposé par le gouvernement, de construire un discours populaire contre l’État policier et son monde de distanciation, où la population serait régulée de loin, comme des objets, par des caméras et des robots militarisés, sans contact ni échange humain possible (voir notre manifeste initial dénonçant une loi de surveillance de masse déshumanisée).

Cinquième bataille, maintenant

En juillet 2021, le gouvernement a lancé sa cinquième bataille en déposant un projet de loi fourre-tout qui acte notamment le retour des drones pour la police. Refusant toute remise en question, le gouvernement s’obstine à imposer son monde par la force. Il ne cherche même plus à ouvrir un débat public ni à gagner l’opinion – on le comprend, il a déjà perdu ce débat plusieurs fois. À la place, il a réintroduit ses drones au milieu d’une nouvelle loi sécuritaire, la quatrième de l’année de 2021 (après la loi sécurité globale, la loi séparatisme et la loi renseignement).

Le député rapporteur de la loi sur la partie surveillance est Jean-Michel Mis, qui a prouvé être l’un des plus fiers et fidèles défenseurs de la surveillance de masse (voir notre portait). La loi est en lecture accélérée alors qu’elle contient une large série de dispositions qui n’ont rien à voir les unes avec les autres – une sorte de loi voiture balai sécuritaire pour finir le mandat Macron – bien que particulièrement complexes (amendes forfaitaires pour vol à l’étalage, fichage des mineurs étrangers, caméras en garde à vue, évolution de la CNIL) ou polémiques (en lien avec l’affaire Halimi).

Nous retrouvons le même contexte qui avait empêché le Parlement de débattre des drones dans la loi sécurité globale : une disposition noyée au cœur d’un texte fourre-tout, une procédure accélérée, un débordement législatif sécuritaire, un rapporteur aux ordres de la Technopolice…

Comment s’organiser ?

L’an dernier, l’article 24 de la loi sécurité globale (concernant la diffusion d’images de policiers) avait mis le feu aux poudres et permis d’ouvrir en dehors du Parlement un débat qui y était impossible. Pouvons-nous répéter cet exploit dans un contexte radicalement différent ?

Comme nous avons essayé de le démontrer cet été, le passe sanitaire et les drones sont les outils du même projet technopolicier. L’opposition massive au passe sanitaire pourrait-elle, à son tour, attiser l’opposition aux drones ? Et pour quels objectifs ? En cas de mobilisation populaire massive, doit-on espérer que le Conseil constitutionnel censure une nouvelle fois cette tentative d’autorisation des drones ?

L’hypothèse n’est pas absurde tant le gouvernement échoue à corriger dans son nouveau projet de loi les failles juridiques considérables de sa précédente loi (nécessité des drones non-démontrée au cas par cas, public non-informé, surveillance des lieux privés…). Toutefois, même si le Conseil constitutionnel pourrait une fois de plus se dresser en rempart de circonstance contre les drones, il nous semble imprudent de ne pas aller chercher des protections plus certaines et pérennes ailleurs.

On l’a vu, nos victoires sont encore plus puissantes quand elles se réalisent à la fois devant les tribunaux et dans la rue. Sur le long terme, pour remporter au-delà de quelques batailles, il nous faudra encore multiplier nos voies d’actions – ne pas nous arrêter aux stratégies juridiques, mais gagner aussi le monde des idées et de l’imaginaire. D’abord, il nous faudra regarder comme formant un tout nos diverses luttes contre la dystopie technologique annoncée par nos gouvernants : reconnaissance faciale, drones, passe sanitaire, safe city, analyse comportementale, automatisation et déshumanisation des rapports sociaux…

Une fois bien cerné, nous pourrons prendre ce cauchemar à deux mains, puis le jeter loin de nous, loin de nos esprits qu’il a déjà tant pollués. C’est ainsi libérées que nous pourrons renouveler notre imaginaire collectif pour y fonder un futur enviable, enfin. Un futur qui nous donnera la force de multiplier les façon de nous penser et d’agir. Il y a tant de choses à défaire, puis tant d’autres à construire, saisissons l’opportunité de cette cinquième lutte contre les drones pour bâtir bien au-delà du débat stérile imposé par nos adversaires.