Ce vendredi 10 décembre à 18 h, c’est un évènement inédit qui voit le jour : le Doctothon.
Le Doctothon
Le projet : donner la parole à 300 docteurs, médecins et scientifiques, sur la crise Covid pendant 24 h sans interruption jusqu’au lendemain, samedi 11 décembre, 18 h.
C’est fini pour ce Doctothon, les rediffusions sont visibles ici :
Site du Doctothon : https://www.doctothon.com/ Suite aux nombreuses censures, certains liens se trouvent inactivés, les vidéos supprimées de Youtube, eh oui GAFAM power !!! (Keep calm, fuck GAFAM). Celui ci semble fonctionner encore à cette heure (rediffusion en plusieurs parties ) :
Le juge a rendu son délibéré le 9 décembre 2021 : l’arrêté du préfet autorisant le poulailler de Langoëlan est annulé!!!!
Savourons une victoire, dans ce dossier emblématique. Le poulailler de Langoëlan était le premier d’une série de projets portés et subventionnés par la région Bretagne.
Une politique agricole délétère contre laquelle nos soulèvements relèvent de l’urgence.
Communiqué de presse de Bretagne contre les fermes-usines
Procès de la ferme-usine de Langoëlan : le Tribunal Administratif sanctionne le Préfet du Morbihan et casse l’arrêté d’autorisation !
Prenant le contre-pied du rapporteur public qui avait préconisé un rejet du recours, le juge a, au contraire, entendu les arguments contestant le projet de ferme-usine.
Le constat d’huissier reconnaissant la présence de l’escargot de Quimper dans les bois et talus promis au débroussaillage préventif de l’incendie a été le grain de sable de ce dossier.
Il faut dire que le bureau d’étude qui avait réalisé l’étude d’impact du projet s’était contenté d’un travail de compilation sans jamais mettre les pieds sur place.
Par ce délibéré, le juge sanctionne l’incroyable légèreté de l’étude d’impact, la complaisance des services de l’État et la signature bien trop hâtive du Préfet du Morbihan.
Le Collectif Bretagne contre les fermes-usines se réjouit que ses arguments contestant cette autorisation aient été entendus.
Ce procès symbole est une première étape dans le bras de fer juridique qui oppose deux modèles agricoles pour nos territoires.
Le collectif ambitionne une rupture dans le traitement des projets d’élevages industriels hors-sol pour aller vers leur abandon au profit d’une agriculture paysanne territorialisée.
“A partir du mois d’octobre 2021, l’Anses et Santé publique France lancent PestiRiv : une étude pour mieux connaître et comprendre l’exposition aux pesticides des personnes vivant près de cultures viticoles.
Menée en France métropolitaine, cette étude consiste en des mesures dans les urines et les cheveux chez 3 350 participants répartis dans 6 régions couplées à des mesures dans l’air, les poussières et les fruits et légumes du jardin.
L’alimentation, l’activité professionnelle et les usages domestiques seront aussi documentés.
Les résultats permettront d’identifier les sources qui contribuent le plus à l’exposition aux pesticides et de renforcer les mesures de prévention.”
Apparemment très inquiet quand aux résultats de cette étude d’exposition des riverains aux pesticides, le CIVB (Conseil Interprofessionnnel des vins de Bordeaux) manifeste son opposition à la campagne et multiplie les actions de lobbying pour torpiller l’étude.
A lire sur le site de l’Association Alerte aux toxiques
Face aux mesures sanitaires toujours plus contraignantes et mortifères pour l’élevage paysan, la Conf’ 29 appelle aux côtés des autres Conf’ bretonnes à une mobilisation
lundi 6 décembre – 10h
sur la place Aristide Briand à Pontivy !
Les Ami·e·s de la Conf’ 56 appellent aussi à la mobilisation (ainsi que d’autres structures comme les Civam) et y seront ainsi que des paysan·ne·s de tous les départements bretons.
Après une première réunion en novembre, des Ami.e·s de la Conf’ 29 vont sans doute s’y rendre aussi : cela peut être l’occasion pour vous si vous le souhaiter de retrouver d’autres Ami·e·s de la Conf’ 29 et de rentrer dans le groupe en cours de constitution lors d’une action concrète.
Un évènement a été publié sur la page FB de la Conf’ 29 : vous pouvez le partager (n’hésitez pas à vous abonner à la page de la Conf’ 29 si ce n’est pas déjà fait).
Bertrand FRÉZEL - Animateur syndical
Accueil téléphonique du mardi au jeudi de 9h à 12h
Tél : 06.17.37.52.61
--
UDSEA - Confédération Paysanne du Finistère
Hôtel pépinière d'entreprises - Z.A. du Lumunoc'h
325 rue Pierre et Marie Curie - 29510 BRIEC
Dépôt d’un recours devant la préfecture des Côtes d’Armor
“Dans un communiqué, publié ce vendredi 10 septembre, les deux associations Sea Shepherd et Gardez les Caps ont confirmé avoir déposé un recours devant la préfecture des Côtes d’Armor, à la veille de la clôture du congrès mondial de la nature de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) qui se tient à Marseille.
Ce recours vise « les 59 dérogations de destruction d’espèces protégées accordées à Iberdrola Ailes Marines » dans le cadre de la réalisation, en cours et contestée, du parc éolien de la Baie de Saint-Brieuc. Les deux associations attaquent un arrêté préfectoral du 18 avril 2017.”
Les Faucheurs et Faucheuses volontaires de Bretagne ont organisé ce samedi 27 novembre des caravanes qui ont sillonné la Bretagne pour rappeler par voie d’affichage que
le gouvernement n’a toujours pas exécuté les injonctions que lui a adressées le Conseil d’État.
Gouvernement hors la loi
Le gouvernement français est hors la loi depuis plus d’un an.
Des OGM cachés (Tournesol et colza Rendus Tolérants à des Herbicides – les VRTH – ) sont toujours cultivés et consommés en France et des OGM issus de nouvelles techniques de modifications génétiques peuvent se
développer en toute opacité.
Le tract des Faucheurs et des Faucheuses d’OGM breton.ne.s :
Lieux visités et informés :
Permanences de députés :
Châteaulin : permanence du Député Richard Ferrand
Député de la 6ème circonscription du Finistère
Président de l’Assemblée nationale
(tout de même …)
Député de la 5ème circonscription du Morbihan LREM
Hennebont : permanence de Jean Michel Jacques
Député de la 6ème circonscription du Morbihan LREM
Autres lieux :
Mairie de Quimperlé pour Michaël Quernez,
Élu régional Bretagne et
Maire de Quimperlé
Michaël Quernez, Premier vice-président du Conseil régional de Bretagne, en charge de la question du climat et des mobilités, assurait le 11 novembre dernier dans les colonnes du Télégramme
« La Bretagne sera attentive à tous les engagements de la France. La Région est déjà engagée et a lancé des projets comme le Haut conseil breton pour le climat ».
En 2016, alors que le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) venait de classer le glyphosate comme « Cancérogène probable », 5 ministères ont demandé à l’ANSES(l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) un rapport sur la question de la robustesse des tests européens sur la toxicité des produits à base de glyphosate.
Ce rapport, initialement rédigé par 4 chercheurs extérieurs, n’a jamais été publié…
La « cinquième vague », nouvel épisode d’un feuilleton qui n’a que trop duré
Le mauvais feuilleton sanitaire continue. La petite musique d’un nouvel épisode épidémique à venir se fait de nouveau entendre. Ce serait cette fois la « cinquième vague ». Depuis plus d’un an et demi, la population française est soumise à un flot quasi continu de mauvaises nouvelles, qui servent à justifier des mesures aux impacts psychologiques, économiques, sociaux et politiques délétères.
Par Laurent TOUBIANA, chercheur à l’INSERM, directeur de l’Institut de Recherche pour la Valorisation des données de Santé (IRSAN)
* * *
Le scénario est maintenant bien rodé.
En amont, il commence par des avis de scientifiques qui, alors que tout est supposé « sous contrôle », annoncent la possibilité du retour d’une nouvelle vague épidémique.
Ces oracles sont bientôt confirmés par des données venant de pays plus ou moins lointains ; tout va bien en France, mais ailleurs c’est très grave.
Les hypothèses de nos scientifiques s’avèreraient donc exactes.
Les articles de presse pleuvent sur la panique engendrée dans ces pays et les mesures très dures en passe d’être mises en œuvre.
Ces mesures nous paraissent démesurées, mais une petite voix nous dit qu’il faut se préparer à ce que ce soit bientôt notre tour.
Enfin, Santé Publique France donne l’estocade et annonce à son tour une élévation « inquiétante de l’incidence » sans vraiment expliquer ni de quoi il s’agit exactement, ni en quoi elle est inquiétante.
Cette information est immédiatement relayée par de puissants organes médiatiques.
Elle est ensuite reprise par les autorités qui remettent en place des mesures contraignantes (masque obligatoire dans toutes les écoles et dans la rue de départements de plus en plus nombreux). « En même temps », le porte-parole du gouvernement nous assure de ne pas nous inquiéter. Cela inquiète encore plus car, à chaque fois qu’il ne faut pas s’inquiéter, nous pouvons être sûrs du contraire ; cela est en général confirmé quelques jours plus tard.
Le nombre d’articles publiés sur la prochaine vague augmente et prépare le terrain.
« Quelques dissidents » sont invités à s’exprimer pour faire bonne mesure car nous sommes en démocratie, juste le temps de les décrédibiliser incompétents, naïfs, inconscients, irresponsables, dangereux, complotistes.
Depuis toujours, une épidémie se caractérise essentiellement par le nombre de malades et de morts qu’elle provoque. Ainsi, ce que l’on appelle normalement « incidence » est le nombre de nouveaux malades en une semaine rapporté à la population,lequel permet d’évaluer la dynamique d’une épidémie de maladie transmissible à évolution rapide.
L’arrivée des tests et la massification de leur utilisation dévoyée à partir d’août 2020 a permis de redéfinir l’essence même de la définition classique de l’épidémie. Dans le cadre de l’épidémie de Covid-19, les estimations de l’incidence à destination du grand public ne se réfèrent plus aux nouveaux malades ou morts engendrés par le virus mais à des porteurs de virus qui, à plus de 80 %, ne sont pas malades et ne le seront jamais.
De fait, le nombre de porteurs de virus est beaucoup plus important que le nombre de malades ou de morts.
Il est donc fallacieux d’utiliser le même mot « incidence » pour représenter une réalité différente de la définition communément admise par les épidémiologistes, l’incidence d’une pathologie.
Pourtant, l’incidence d’une pathologie est un outil élémentaire utilisé pour le suivi de toutes les épidémies sous surveillance depuis des dizaines d’années (dont la plus emblématique est celle des syndromes grippaux). Pourquoi n’est-il pas appliqué pour l’événement épidémique du siècle ? Probablement parce que les incidences de la maladie covid-19 (et non des tests positifs) sont tellement faiblesqu’elles ne peuvent être décemment invoquées pour justifier les mesures de contrôle qui apparaîtraient à l’évidence disproportionnées : confinements généralisés de la population, port du masque obligatoire dans la rue, taux de couverture vaccinale aberrant, passe sanitaire. Si l’incidence « classique » était utilisée, les populations n’auraient plus peur et n’accepteraient pas ces mesures considérées dès lors comme extravagantes.
Fig. 1 : Évolution du taux d’incidence hebdomadaire pour 100 000 habitants de malades du Covid-19 et des décès liés au Covid-19
Source : Réseau Sentinelles, Santé Publique France, mise en forme IRSAN (cliquez ici pour visualiser et actualiser le graphique) – Champ : France métropolitaine
Note de lecture : la courbe rouge montre l’évolution hebdomadaire pour 100 000 habitants de malades du Covid-19 selon le Réseau Sentinelles (échelle à droite en rouge de 0 à 120).
En mars 2020, cette courbe montre un maximum avec 140 nouveaux malades en une semaine pour 100 000 habitants.
Lors du 4ème « pic » de cette courbe (début août 2021), l’incidence est de 31 nouveaux malades en une semaine pour 100 000 habitants.
La courbe noire montre l’évolution du nombre hebdomadaire de décès testés positifs au Covid-19 pour 100 000 habitants source Santé Publique France (échelle à droite en noir de 0 à 10).
Le point maximum est au début de la courbe avec 9,7 décès en une semaine pour 100 000 habitants début avril 2020.
Justement, quelles sont les valeurs de l’incidence du Covid-19 ? En France, sur les 90 semaines depuis le commencement de la crise du Covid-19, la plus forte incidence a été observée entre le 23 et le 29 mars 2020, au tout début de la crise (cf. fig. 1).
Lors de cette semaine paroxysmique, 140 nouveaux malades pour 100 000 habitants ont été estimés par le Réseau Sentinelles (premier réseau de surveillance de maladies transmissibles en France) ; les autres sources de médecins généralistes de terrain, dits de premier recours, sont concordantes.
Pour fixer les idées, 100 000 habitants, c’est environ la population d’une préfecture importante (Caen, Nancy, Avignon…). À titre de comparaison, le même réseau de médecins estimait dans les mêmes conditions à plus de 600 malades de syndromes grippaux en une semaine pour 100 000 habitants en moyenne lors des pics épidémiques des années antérieures depuis 20 ans.
Pourtant, connues depuis des siècles, les épidémies de grippe ont toujours été désignées comme des épidémies « banales » alors que le tableau clinique de la grippe est considéré comme touchant les individus plus durement que celui du Covid-19 dans la plupart des cas. Depuis mars 2020, aucune autre semaine n’a montré une incidence du Covid-19 supérieure.
L’amplitude des pics saisonniers de l’incidence du Covid-19, fin octobre 2020, fin mars 2021 correspondant à ce qui a été improprement appelé « vagues » n’a cessé de décroître.
Pour la dernière, dite 4ème vague, début août 2021, l’incidence du Covid-19 a atteint le chiffre dérisoire de 31 nouveaux malades en une semaine pour 100 000 habitants (cf. fig. 1).
Il en va de même pour les hospitalisations et les décès. 31 nouvelles personnes avaient été hospitalisées et 9 sont décédées pour 100 000 habitants au cours de la semaine la plus impactée en 1 an et demi de crise.
Ces chiffres sont à peine crédibles tellement ils sont faibles. Toutefois ils sont cohérents avec ceux qui ont été publiés par l’ATIH et qui indiquent que seulement 2 % de l’activité des hôpitaux ont été consacrés au Covid-19 en 2020. Par ailleurs, nous avons montré ici même dès le mois de mars 2021 que cette période de crise sanitaire prétendue « majeure » n’avait provoqué aucune surmortalité pour les personnes âgées de moins de 65 ans, soit 80 % de la population française, et une surmortalité de moins de 4 % pour les autres.
De nombreux articles scientifiques ont montré que, sans pouvoir limiter l’épidémie, les mesures prises ont eu de nombreux effets délétères directs et indirects sur les individus et les populations.
Ceux-ci ne font que commencer, comme la dégradation de l’état psychique, notamment chez les jeunes, la baisse du niveau scolaire ainsi que les conséquences sur la santé de la dégradation économique du pays suite à la politique du « quoi qu’il en coûte » décidée pour mettre en place le premier confinement et que les Français subissent du fait de l’augmentation de la facture énergétique.
Quant au taux de couverture vaccinale aberrant avoisinant les 90 % de la population des plus de 12 ans, les autorités l’ont imposé aux populations en usant de méthodes d’intimidation ou de culpabilisation au motif de les protéger collectivement.
Nous venons de montrer quel’impact réel en termes de morbidité et mortalité est extrêmement faiblemais cela ne suffit toujours pas, ces populations ayant déjà beaucoup souffert des mesures censées les protéger, doivent encore endurer un nouvel épisode de ce feuilleton insupportable.
Tous les chiffres cités sont disponibles pour le grand public, accessibles sur Internet. Ils crèvent les yeux mais décidément, ils semblent difficiles à voir.
Archive : la nouvelle vague …. versus Richard Anthony
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